Narduccio a écrit :
Hierosnimus a écrit :
Ce qui ne faut pas perdre à l'esprit, c'est que tout les membres d'un haplogroup descendent d'une façon certaine d'un seul homme (ou femme pour mtdna).
Justement, j'ai cru comprendre que ce n'est pas tout à fait exact. En fait, chaque base ne peut muter que selon un schéma précis. Et il y a une certaine probabilité qu'elle mute. Donc, une signature donnée, surtout si elle possède un nombre faible de bases, ne peut donner qu'un nombre finies de mutations. Et si on étudie un haplogroupe ancien et qui est porté par un nombre importants d'individus, il y a une certaine probabilités que cette mutation a eu lieu plusieurs fois. Donc, on ne peut pas garantir que tous les porteurs descendent d'un seul individu. Mais, si on prend des haplogroupes qui portent sur un nombre plus élevé de bases, on diminue ce problème. Mais les études sont plus difficiles à réaliser.
Votre remarque est particulièrement intéressante et en partie vraie...
Mais il est temps de faire la différence entre haplogroups du chromosome y et ceux de l'ADN mitochondriale.
Votre remarque s'applique aux haplogroups de l'ADN mitochondriale, et vous allez voir, c'est même beaucoup moins "intuitif" que ce que vous semblez suggérer.
C'est finalement assez facile à comprendre, mais j'espère que mon explication le sera aussi...
Dans les années 1970, l'université de Cambridge (Angleterre) séquence pour la première l'ADN mitochondriale d'un européen.
Celui-ci sera consideré comme la référence.
Suite à des erreurs constatées, cette référence sera reprise et corrigée en 1999, et deviendra la référence appellée CRS révisé (Cambridge Reference Sequence).
http://en.wikipedia.org/wiki/Cambridge_ ... e_SequenceRéférence, c'est à dire que lorsqu'on analysera d'autres personnes, les résultats seront la différence qu'on a avec le CRS.
Ainsi le résultats d'un test de l'ADN mitochondriale ne sont pas forcément des mutations...
Cela dit, on peut tout de même faire un arbre et établir des haplogroups puisqu'on se réfere toujours à la même référence.
Ce premier européens testé était (ou est) de l'haplogroup H2a2, haplogroup assez rare.
Donc une personne qui n'a aucune différences signalées, doit en principe faire partir de l'haplogroups H2a2.
L'ADN mitochondriale contient plus de 16 000 paires de bases, généralement, lorsqu'on fait un test de l'adn mitochondriale, on analyse qu'une petite portion de cette chaines: le début (HVR2) jusqu'à la base 574 et la fin (HVR1) de 16001 à 16540.
Généralement c'est suffisant pour déterminer un haplogroup, mais il arrive queqlue fois que le résulats soit ambigüe. Dans ce cas il faut faire un séquençage complet, mais évidement ce n'est pas le même tarif...
Je n'ai pas trop le temps de vous expliquer comment on détermine un haplogroup du chromosome y, surtout qu'il y a deux sortes de tests possibles..
Un autre fois peut-être...