jule a écrit :
Nous savons par la même occasion qu'aux alentours de -10 000 ans, il y avait une époque qualifiée d'interglaciaire.
Avant, c'est l'ère glaciaire. Depuis, c'est la déglaciation et le début de l'actuelle ère interglaciaire. Nous sommes toujours dans cette période interglaciaire entamée il y a 10.000 ans environ.
jule a écrit :
Ma question est comment l'homme a t-il pu se développer et se protéger contre le climat qui s'annoncait particulièrement hostile.
Contrairement à ce qu'allèguent certains alarmistes climatiques actuels, le climat hostile, c'est l'ère glaciaire. Le climat planétaire le plus favorable à la vie en général et à l'homme en particulier, ce sont les ères et les périodes chaudes.
Donc, il y a dix mille ans, le climat a commencé à s'adoucir plus le plus grand bien-être des humains.
jule a écrit :
La glaciation n'était pas responsable d'une des perte de l'espèce humaine ?
Peut-être. Les types néandertaliens et
erectus ont disparu durant la dernière ère glacaire, mais ils en avaient traversé d'autres.
jule a écrit :
Puis l'homo Neanderthalensis qui à cette époque occupait déjà l'Europe avait un volume cérebrale plus important que le nôtre, 1700 cm3 contre nos 1400 cm3. A quoi cette augmentation est t-elle due, un facteur climatique, un génotype jusque la encore méconnu ?
Peut-être s'agit-il d'une adaptation au froid. Les organismes trapus résistent mieux au froid que les organismes élancés.
jule a écrit :
Si il avait une sois-disons "plus grosse tête" que nous était il plus intelligent avait t-il plus de faculté intellectuelle que nous ou ce n'était juste qu'une question de développement des sens.
Comparez l'intelligence des baleines, des boeufs, des humains, des autruches, des poules et des souris, ça vous donnera des indices sur le rapport entre la masse du cerveau et les facultés intellectuelles.
Sinon, Stephen J Gould y consacre d'intéressantes réflexion dans
La mal-mesure de l'homme, avec de croustillantes anecdotes sur les théories racistes et sociobiologiques du XIXe siècle, qui tenaient souvent à ce type de relation.
jule a écrit :
Pourquoi l'évolution ne s'entame qu'à partir de ce moment là ? Etait ce une réelle motivation pour les hommes.
Je reprends la thèse humoristique de Scott Adams, l'auteur américain de la BD "Dilbert", dans
Le principe de Dilbert : le sexe et l'écriture.
Avec le sexe (en fait, les ressources alimentaires accrues par l'agriculture), les hommes sont de plus en plus nombreux et engendrent de plus en plus d'inventeurs.
Avec l'écriture, les inventeurs peuvent communiquer à distance dans l'espace et le temps.
jule a écrit :
A quand remonte les premiers rite religieux, paraît il qu'il date depuis plusieurs dizaines de milliers d'années, allusion aux rite funéraire et autre statue de terre cuite qui représentait la naissance de l'univers polythéiste.
La plus ancienne "fosse commune" ou "cimetière" date de 300.000 av. J.-C., avec les restes de 32 défunts (forte proportion d’individus âgés de 8 à 10 ans et de 18 à 25 ans, peu au-delà de 30 ; forte proportion de femmes âgées de 15 à 16 ans, âge des 1ers accouchements) enterrés à 400 m de l’entrée d’une grotte d’
Homo heidelbergensis (type intermédiaire entre
erectus et Neandertal en Espagne (2003,
Historia 673, 66)
Des sépultures de
sapiens et de Neandertal se côtoient après 100.000 av. J.-C. en Palestine (1999,
L’Homme des origines, 74 ; 2003,
Historia 673, 66) et en France (rations de viande, objets en silex et crâne de bison posés à l’intérieur des tombes) avant l'arrivée des premiers
sapiens.
D'après les derniers peuples néolithiques du XXe siècle, les ornements rupestres (76.000 av. J.-C. en Australie) correspondraient à des rites shamaniques.
Des rites divinatoires sont attestés en Chine en 1300 av. J.-C.