Yongle a écrit :
Personnellement, s'il disait publiquement du mal de ma thèse, je n'attendrais qu'une chose, c'est d'être invité.
Certains ont appris, à leurs dépends, que c'était la dernière chose à faire. Admettons que vous vous retrouvez sur un plateau face à 2 ou 3 personnes qui sont contre votre avis. Mais pire, "l'arbitre" du débat est dans l'autre camp. Il faut être un sacré débatteur pour s'en sortir. Si vous n'êtes pas capable de tenir, il vas mieux vous abstenir d'y aller. Parce que si vous n'êtes pas capable de gagner, c'est vous-même qui donnerez raison à vos adversaires. Surtout que le public a déjà au moins de la sympathie pour vos adversaires puisque vous êtes le méchant de service.
Aujourd'hui, les éditeurs et les auteurs ont appris qu'il vaux mieux s'abstenir de participer à ces joutes si on n'a pas le niveau. Certains éditeurs forment leurs auteurs pour qu'ils puissent passer à certaines émissions comme "On n'est pas couché", "Bonsoir les terriens", .... Mais s'ils voient que l'auteur n'est pas capable, et certains ne le seront jamais, ils préfèrent faire une croix sur les éventuels bénéfices à retirer au passage à ces émissions plutôt que de voir leur poulain risque de perdre toute considération et de devoir jeter des dizaines de milliers d'exemplaires au pilon.
Si vous pensez que vous seriez capable de tenir tête dans un débat où vous serez seul contre tous, c'est que vous êtes déjà très imbu de votre personne ... Donc, vous allez vous faire laminer !
SI vous désirez vous défendre, il faut aller au mieux en "terrain neutre". Mais là, comme par hasard, ce sont vos opposants qui risquent d'être aux abonnés absents. A moins qu'ils décident de la stratégie de l'outrance (chose qu'appréciait Dechavane quand il animait "Ciel mon mardi"). Là, on fait venir 2 trublions qui restent droits dans leurs bottes qui apportent leurs réponses aux question qu'on ne leur pose pas et qui ne répondent pas aux questions qu'on leur pose. Ça fait de l'audience, et on ne tranche rien sur le fond.