tet2lar a écrit :
Bonjour
Etant généalogiste amateur moi-même, je vais vous décrire ma méthode, mais il existe autant de méthodes que de généalogistes.
Je me sert de généanet pour avancer rapidement dans mes recherches. Etant tous cousins, on peut trouver très rapidement des personnes qui possèdent des branches communes. Il faut ensuite repérer les références des actes d'état-civil ou registres paroissiaux qui ont permis de construire l'arbre. Il est important d'aller vérifier ces actes sur les sites internet des archives départementales (AD) concernées car des erreurs existent et certains recopient les arbres automatiquement. C'est très rapide et pratique (j'ai commencé mon arbre dans les années 80 et je passais mes samedis dans les salles de lecture à l'époque).
Reprenant mes travaux, il y a environ 4 ans, grâce à internet, j'ai pu ainsi remonter la quasi-totalité de mes branches ascendantes à la période de début de la traçabilité des sacrements, c'est à dire 1550-1600 (application des ordonnance de Villers-Cotterêts). Pour l'une de ces branches, j'ai réussi à aller plus loin mais là, il faut être très prudent car certains échafaudent des généalogies sur des périodes où aucun écrit contemporain n'existe, se basant donc sur des récits postérieurs de plusieurs siècles, voire des justifications de notoriété complètement bidons. J'en ai vu qui remontent aux pharaons ou à certains personnages mythologiques, c'est pour dire...
Pour les périodes les plus récentes, vous pouvez consulter également sur les sites internet des AD les recensements et les livrets matricules militaires. L'étape suivante, et j'espère encore être de ce monde pour le voir, c'est la mise en ligne des archives notariales, source de multiples détails sur la vie de nos ancêtres. Car au-delà de mettre des noms dans des cases, il me parait important de mieux cerner là où ils vivaient et de quelle façon et de faire le lien entre la petite histoire et la grande.
Bon courage, c'est une démarche passionnante mais vite addictive.
Bonjour,
Ce n'est pas parce que vous trouvez un acte de baptême dans un registre, à la date et au lieu indiqués sur un arbre geneanet, que vous avez le "bon acte".
Il faut circonstancier l'acte: expliquer pourquoi cet acte est le bon.
C'est surtout valable pour le XVIIème siècle, lorsque les actes de mariages n'étaient pas filiatifs.
Je ne vois pas 36 méthodes:
- Récupérer tous les parrains et marraines des enfants du couple dont on cherche les parents, afin de trouver les frères et soeurs des parents.
-Chercher ensuite les mariages des frères et soeurs, et récupérer les parrains et marraines de leurs enfants.
Il est beaucoup plus sûr d'avoir les bons parents si on cherche les baptêmes d'une fratrie, plutôt que le baptême d'un seul individu. Et par chance, vous aurez peut-être le nom du GP ou de la GM sur un des actes de baptême.
Et d'une manière générale, il faut faire une lecture exhaustive de toutes les pages des registres. Des infos peuvent se cacher dans des actes qu'on n'aurait pas pensé chercher...
Je suis en train de mettre à jour une filiation fraîchement trouvée du début du XVIIème siècle.
Une vingtaine d'arbres sur geneanet ont mis les mauvais parents. Personne les bons!
En fait, un généalogiste trouve un baptême qui pourrait correspondre et sans preuve considère que c'est son ancêtre.
19 autres qui ne cherchent pas mais qui recopie, mettent pareil.
15 vont se donner bonne conscience en allant vérifier que l'acte de baptême existe, et puisqu'il existe, alors c'est bon!
Ben non!
Des exemple de ce type j'en ai une vingtaine, et je ne cherche que mes ancêtres. Alors imaginez sur l'ensemble des arbres geneanet, le nombre d'erreur qu'il y a!
A la prochaine mise à jour, je serais le seul qui aura mis les bons parents.
Lorsque d'autres vont recopier, recopieront-ils le mien? Bien que sûr que non, ils recopieront ce que les 20 autres ont mis.
Et penseront que je me suis trompé
Il y a un proverbe qui dit: Il vaut mieux avoir tord à plusieurs que raison tout seul!
Et ben même ça, je ne suis pas d'accord!