Aigle a écrit :
À André Malraux qui lui demandait son avis sur Napoléon Bonaparte, le général de Gaulle a répondu qu'il était trop tard pour répondre dans la mesure où l'Empereur avait, de toute façon, « rappelé aux Français qu'ils existaient ». Cette pudeur est d'autant plus noble qu'elle n'est pas le fait du moins glorieux des Français. Qui aime la France sait que sa vitalité dépend de ses triomphes ; qui aime la France rend hommage aux soldats de sa grandeur.
Jolie formule de De Gaulle. Napoléon incarne pour longtemps une certaine gloire française, un réveil de la nation, malgré son échec final catastrophique.
Citer :
Dimanche 5 mai, jour anniversaire de la mort de Napoléon Bonaparte, s'est tenue, comme chaque année, une cérémonie civile et militaire à l'hôtel des Invalides et, comme chaque année, aucun membre du gouvernement n'était présent. Certains évoqueront une négligence, d'autres, plus conséquents, une honte.
Bon, on se calme... Personne ne connait la date du 5 mai, il n'y a pas de flamme éternelle aux Invalides, et à ma connaissance jamais aucun membre du gouvernement n'a participé à cette cérémonie. (Je serais curieux de savoir à quand remonte la dernière participation officielle, depuis la république ? - Je mets de côté les simagrées éventuelles de Vichy.)
Autant l'absence de commémoration d'Austerlitz (une gerbe aux Invalides c'était trop demander ?) avec en prime la participation de la Royale à la commémoration navale anglaise de Trafalgar, m'avait choquée, autant cette absence du 5 mai me laisse complètement indifférent.
Parler de "honte" à cette occasion me semble ridicule. Mais bon, Napoléon a ses idolâtres...