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Histoires drôles
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Auteur :  Pierma [ 25 Déc 2023 9:40 ]
Sujet du message :  Histoires drôles

J'ouvre ce sujet pour que chacun puisse y déposer une histoire qui l'a fait rire.

Je commence par une histoire vraie :

Pierre Desproges, qui mange à la Tour d'Argent, se voit naturellement proposer le livre d'or.
Il y écrit froidement : "Je m'a bien régaler" et signe : "Marguerite Yourcenar." lol

Auteur :  Lynives [ 02 Jan 2024 13:26 ]
Sujet du message :  Re: Histoires drôles

Ce n'est pas une histoire drôle, c'est une citation que j'adore.
Elle est d'Umberto Eco.

"Les réseaux sociaux ont donné le droit à la parole à des légions d'imbéciles qui avant ne parlaient qu'au bar et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite. Aujourd'hui ils ont le même droit de parole qu'un prix Nobel. "

Belle journée.

Auteur :  Pierma [ 02 Jan 2024 15:34 ]
Sujet du message :  Re: Histoires drôles

Merci Lynives ! :wink:

Une très gentille, à raconter à vos (petits)-enfants :

- Toc, toc !
- C'est qui ?
- c'est Lapinou.
- Lapinou qui ?
- Lapinou year ! lol

Auteur :  supertomate [ 02 Jan 2024 16:29 ]
Sujet du message :  Re: Histoires drôles

Berlin avril 1945
"-Tu vas faire quoi après la guerre ?
-Le tour de l'Allemagne à vélo
-Et l'après-midi ? "

Auteur :  Pouzet [ 02 Jan 2024 18:48 ]
Sujet du message :  Re: Histoires drôles

Connaissez-vous la blague la plus drôle du monde ?

"Voici la blague la plus drôle du monde

Pour trouver cette histoire censée faire rire universellement, des scientifiques britanniques ont mis en place, en 2001, un laboratoire du rire.

Pendant un entretien d'embauche, un dîner de famille ou avec de parfaits inconnus, il est souvent périlleux de raconter une blague. Un moment de gêne est vite arrivé. Des scientifiques sont donc venus à notre rescousse avec ce qu'ils prétendent être la blague la plus drôle du monde. Mais alors, quelle est cette blague magique qui rend celui qui la cite irrésistiblement drôle ?

La voici : « Deux chasseurs sont dans les bois quand l'un d'eux s'effondre tout à coup. Il semble ne pas respirer, ses yeux sont révulsés. L'autre chasseur sort son téléphone portable et appelle les urgences. Haletant, il dit à l'opérateur : “Mon ami est mort ! Qu'est-ce que je peux faire ?” L'opérateur, d'une voix calme et apaisante, lui dit : “Calmez-vous. Je peux vous aider. D'abord, assurons-nous qu'il est mort.” Il y a un silence, puis un coup de feu est entendu. Le chasseur reprend alors le téléphone et dit : “OK, et maintenant ?” »
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Sentiment de supériorité

Pas sûr que le fou rire soit systématique. Toutefois, vous devriez normalement avoir esquissé un léger sourire. Selon l'étude, la blague des chasseurs est universelle. « Elle fonctionne dans de nombreux pays, elle plaît aux hommes et aux femmes, aux jeunes et aux vieux », explique Richard Wiseman, qui a dirigé cette folle expérience. Il ajoute que si cette blague est si drôle, c'est aussi que, dans ce récit, « nous nous sentons supérieurs au chasseur stupide ». Comme si Les Inconnus avaient déjà flairé le bon filon au moment d'écrire leur sketch culte sur les chasseurs en 1991.
À LIRE AUSSI Pourquoi rit-on ?

Pour parvenir à ce résultat, le psychologue Richard Wiseman et son équipe de l'université de Hertfordshire (Angleterre) ont mis en place, en 2001, ce qu'ils ont appelé le « Laughlab » : le laboratoire du rire. Pendant un an, ils ont demandé à des personnes du monde entier, sur Internet, de proposer des blagues et de juger celles des autres en utilisant un « riromètre » : 39 000 blagues ont été testées par des personnes originaires des quatre coins du globe.
Différences culturelles

Quelques différences culturelles ont été remarquées. Les Français, les Danois et les Belges se fendent davantage la poire sur de l'humour absurde. Par exemple, cette blague a eu du succès particulièrement dans ces trois pays : « Un berger allemand est allé à un bureau de poste, a sorti un formulaire vierge et a écrit : Woof. Woof. Woof. Woof. Woof. Woof. Woof. Woof. Woof. Le facteur a examiné le papier et a gentiment dit au chien : “Il n'y a que neuf mots ici. Vous pourriez envoyer un autre Woof pour le même prix.” “Mais, a répondu le chien, cela n'aurait aucun sens.” »

Pour s'amuser encore davantage, les scientifiques ont également calculé le nombre de mots idéal pour une blague. Selon leurs résultats, les blagues contenant 103 mots sont les plus drôles. D'ailleurs, la blague des chasseurs en contient 102, presque la longueur parfaite. Les blagues les plus courtes sont donc bien les meilleures."

Auteur :  Pouzet [ 02 Jan 2024 18:52 ]
Sujet du message :  Re: Histoires drôles

Il s'agissait d'un article du magazine Le Point !
:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

Voir aussi le livre de Richard Wiseman, "Petit traité de bizarrologie"
https://www.amazon.fr/Petit-trait%C3%A9 ... 04&sr=8-10

Auteur :  Lynives [ 02 Jan 2024 21:50 ]
Sujet du message :  Re: Histoires drôles

Pièce jointe :
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Bonne soirée

Auteur :  supertomate [ 03 Jan 2024 15:09 ]
Sujet du message :  Re: Histoires drôles

Citer :
Les Français, les Danois et les Belges se fendent davantage la poire sur de l'humour absurde. Par exemple, cette blague a eu du succès particulièrement dans ces trois pays : « Un berger allemand est allé à un bureau de poste, a sorti un formulaire vierge et a écrit : Woof. Woof. Woof. Woof. Woof. Woof. Woof. Woof. Woof. Le facteur a examiné le papier et a gentiment dit au chien : “Il n'y a que neuf mots ici. Vous pourriez envoyer un autre Woof pour le même prix.” “Mais, a répondu le chien, cela n'aurait aucun sens.” »
Je dois être français car je trouve cette blague tout simplement excellente ! Merci.


Dans l'humour absurde, l'origine de mon pseudonyme :

- C'est quoi une tomate avec une cape, une épée et un bandeau sur les yeux ?
- Euh...
- C'est supertomate. C'est quoi un concombre avec une cape, une épée et un bandeau sur les yeux ?
- Superconcombre !
- Non, c'est un concombre qui se prend pour supertomate !

Auteur :  Rapentat [ 04 Jan 2024 10:14 ]
Sujet du message :  Re: Histoires drôles

Bonjour,

" Vespasienne nom d'origine latrine "
OK je sors ....

Cordialement

Auteur :  Pierma [ 04 Jan 2024 11:55 ]
Sujet du message :  Re: Histoires drôles

supertomate a écrit :
Berlin avril 1945
"-Tu vas faire quoi après la guerre ?
-Le tour de l'Allemagne à vélo
-Et l'après-midi ? "

:mrgreen:
"Profitez de la guerre, la paix sera terrible." (Tags sur les murs en Allemagne, alors que Goebbels faisait écrire "Sieg oder Siberien".)

Une petite histoire soviétique, de Radio Trottoir, pour changer ?

Un américain, un français et un russe ont rendez-vous sur un place parisienne.
Le Français arrive en retard :
- Excusez-moi, j'ai dû faire la queue pour acheter du jambon.
L'américain :
- C'est quoi faire la queue ?
Et le russe :
- c'est quoi, du jambon ?

Auteur :  supertomate [ 28 Jan 2024 15:07 ]
Sujet du message :  Re: Histoires drôles

Préambule

Je rappelle que la famille de VGE (Valéry Giscard d'Estaing) a emprunté le nom "d'Estaing" qui n'a rien à voir avec leur famille. Ils ont pu accoler ce "d'Estaing" suite à un vote du conseil d'Etat gagné à une voix de majorité; sachant que l'oncle de VGE faisait parti du conseil d'etat...
Pour en savoir plus: https://www.guichetdusavoir.org/question/voir/59141

Par ailleurs, quand il était ministre des finances de de Gaulle, VGE a lancé un grand emprunt.


Dialogue entre VGE et de Gaulle :

dG: Et comment comptez-vous appelez cet emprunt Monsieur le ministre ?

VGE: Euh, je pensais lui donner mon nom Monsieur le président.

dG: Votre nom ? Pourquoi pas, d'Estaing c'est un beau nom d'emprunt...


Je ne sais pas si l'histoire est vraie mais de Gaulle en était bien capable, ma source est une BD intitulée "Mon père, Giscard et moi"

Auteur :  Lynives [ 23 Fév 2024 14:00 ]
Sujet du message :  Re: Histoires drôles

Avec la réforme de l'orthographe certains mots vont perdre tous leurs sens, exemple le mot "analphabete".

Il est issu des deux premières lettres de l'alphabet grec "alpha" et "beta" précédé du préfixe privatif "an" qui lui donne son sens original "qui ne connait pas les lettres donc qui ne peut ni lire ni écrire".
Avec la nouvelle orthographe il sera possible d'écrire "analfabete" au lieu de "anaphalbete" sauf que maintenant ce sera tout a fait différent si on revoit son étymologie et son sens:
- "anal" qui a rapport à l'anus
- "fa" la quatrième note de la gamme
- "bete" une personne un peu sotte

Et donc "analfabete" = "un idiot qui fait de la musique avec son trou de balle"

Je comprends maintenant pourquoi les académiciens se révoltent.

;-)

Auteur :  Narduccio [ 23 Fév 2024 15:33 ]
Sujet du message :  Re: Histoires drôles

C'est bien de répéter ce qu'on trouve à foison sur Facebook...

Lynives a écrit :
Je comprends maintenant pourquoi les académiciens se révoltent.


Sauf que les simplifications de la langue françaises ont été validées par l'Académie française qui a eu son mot à dire sur ces simplifications. L’Académie française et la « réforme de l’orthographe »

Citer :

L’Académie française tient tout d’abord à rappeler qu’elle n’est pas à l’origine de ce qui est désigné sous le nom de « réforme de l’orthographe », dont la presse se fait l’écho depuis quelques jours, et qui devrait être appliquée dans les programmes scolaires à compter de la prochaine rentrée.

Le texte auquel il est fait allusion émane du Conseil supérieur de la langue française : il a été publié dans les « Documents administratifs » du Journal officiel le 6 décembre 1990. Étant donné la mission de défense et d’illustration de la langue française assignée à l’Académie par son fondateur, il était naturel que Maurice Druon, Secrétaire perpétuel à cette date, fût étroitement associé à la préparation de ce rapport. Alors qu’elle ne disposait pas encore du texte du rapport, l’Académie, dans sa séance du 3 mai 1990, a été informée des idées directrices du projet, dont elle a approuvé l’inspiration et le principe. Dès que le document leur a été communiqué, les membres de l’Académie se sont attachés, dans la séance du 10 janvier 1991, à étudier les dispositions prévues par le Conseil et ont ouvert un large débat sur cette question, où s’est exprimée une grande diversité d’opinion. Au terme de cet échange de vues, l’Académie a assorti son approbation d’une invitation à la mesure et à la prudence dans la mise en œuvre des mesures préconisées, mettant en garde contre toute imposition impérative des recommandations.

La Compagnie a rappelé à cette occasion son attachement au principe selon lequel doivent être exclues toute réforme et même toute simplification de l’orthographe. Ce principe est conforme à sa position constante : hostile à toute réforme visant à modifier autoritairement l’usage, l’Académie n’a jamais été pour autant fermée à des ajustements appelés par les évolutions de la langue, et que les différentes éditions de son Dictionnaire se sont attachées à refléter.

C’est bien improprement que le terme de « réforme » est employé pour désigner les « rectifications » orthographiques proposées par le Conseil supérieur, qui ont été approuvées par l’Académie, et qu’elle a choisi de mentionner dans la neuvième édition de son Dictionnaire, en tenant compte pour chaque cas des évolutions réelles de l’usage. Il convient d’observer que ces ajustements ne concernent que quelque 2000 mots (soit 3 à 4% du lexique français) – la neuvième édition du Dictionnaire de l’Académie, en cours de publication, comptera environ 59000 entrées.

L’Académie a constaté que ces ajustements étaient conformes, dans leurs principes et dans leur effet, à ceux qu’elle a elle-même pratiqués à plusieurs reprises dans la troisième édition du Dictionnaire (1740), la sixième (1835), la septième (1878) et la huitième (1935). En effet, les rectifications proposées ne consistent en aucune manière à simplifier des graphies résultant d’une évolution étymologique ou phonétique, mais visent à mettre fin à une anomalie, à une incohérence, ou, simplement, à une hésitation, et ainsi à permettre l’application sans exceptions inutiles d’une règle simple, à souligner une tendance phonétique ou graphique constatée dans l’usage, ou encore à faciliter la création de mots nouveaux, notamment dans les domaines scientifique et technique, et, de manière générale, à rendre plus aisés l’apprentissage de l’orthographe et sa maîtrise.

Certaine que l’usage ne saurait être modifié par décret, l’Académie, opposée à toute prescription de caractère obligatoire en matière d’orthographe, a préféré, pour présenter ces modifications limitées et mesurées, suivre la voie de la recommandation : elle a approuvé la résolution selon laquelle, dans tous les cas, les deux graphies – la graphie actuelle et la graphie proposée par le Conseil supérieur – devront être admises. L’Académie a donné son aval à ces recommandations, mais en demandant qu’elles soient soumises à l’épreuve du temps. Concernant la plupart des cas, elle s’en tient, dans la neuvième édition de son Dictionnaire, à présenter la graphie traditionnelle à l’entrée principale, tout en mentionnant la possibilité d’une graphie rectifiée.

Elle s’est proposé, selon une procédure qu’elle a déjà suivie à plusieurs reprises, de juger à terme des graphies que l’usage, législateur suprême, aura retenues et de confirmer ou infirmer les modifications recommandées.


Donc, elle a participé à l'élaboration des modifications. Par principe, elle s'oppose à toute obligation de cette recommandation. Le ministère de l'Éducation Nationale a, au bout d'environ 15 ans de double usage, voulu simplifier le travail des professeurs des écoles en ne présentant plus qu'une seule graphie. Il semblerait que ce fut une grande erreur, car depuis on voit fleurir cette légende selon laquelle les académiciens seraient opposés aux recommandations de simplification, auxquels ils ont participé. Au fait, il y a beaucoup de mots qui au cours des siècles ont eu des modifications supérieures à celles d'analfabète et qui pourraient donner lieu à de tels jeux de mots. Au fait, sauf erreur de ma part, la forme officielle du mot, version post recommandations de 1990 serait bien "analphabète"... ;)

Auteur :  Lynives [ 25 Fév 2024 19:49 ]
Sujet du message :  Re: Histoires drôles

Désolé d'avoir partagé quelque chose qui m'avait fait sourire.

Belle soirée(je n'en pense pas un mot)

Auteur :  Narduccio [ 25 Fév 2024 20:06 ]
Sujet du message :  Re: Histoires drôles

Lynives a écrit :
Désolé d'avoir partagé quelque chose qui m'avait fait sourire.

Belle soirée(je n'en pense pas un mot)


Désolé de ne pas aimer la désinformation. Surtout quand on voit régulièrement revenir toujours les mêmes "histoires drôles". Depuis 1990, tous les 4-5 ans, on a le droit à la polémique "ils vont nous tuer notre langue avec leur volonté de réforme". Sauf qu'une langue vivante, hé bien, ça vit. Et c'est quand on l'empêche de suivre l'évolution de la société qu'elle meurt.

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