semensat a écrit :
Je suis personnellement partisant de la théorie de Renfrew. En effet, à la même époque, Dolgopolski arrivait à la même conclusion en se basant sur des faits linguistiques. Parmi les plus notables :
- La première différenciation au sein des langues indo-européennes se fait entre les langues anatoliennes et les autres.
Ce qui ne prouve rien...
semensat a écrit :
- De nombreux emprunts au proto-sémitique sont attesté en proto-indo-européen, ce qui prouve un contact de longue durée.
Les linguistes sont bien d'accord avec celà. Le foyer des proto-indo-européens auraient cotoyé celui des proto-sémites mais la mer noire n'est pas si éloignée que celà de l'Arabie... et surtout les emprunts au proto-sémitique touchent surtout le vocabulaire utilisable pour le commerce et les peuples pastoraux ont de longue date eu intérêt à commercer avec le monde mésopotamien riche et développé.
semensat a écrit :
- Il n'y a par contre eu aucun emprunt proto-européen <--> proto-ouralien comme on s'y attendrait si le foyer indo-européen avait été au nord de la Mer Noire.
Je ne suis pas certain qu'aucun emprunt existe... Par contre celà ne prouve toujours rien...
Dans tout les cas, je dirais que ce qui caractérise les indo-européens c'est la langue et la culture... Et rien ne colle avec les vagues de migrations des premiers agriculteurs du néolithique puisque le vocabulaire commun des IE comportent de nombreuses racines liés à l'artisanat du métal et à d'autres techniques qui n'étaient alors pas encore inventées au néolithique... et ce vocabulaire commun se retrouve des îles britannique jusqu'en Inde et à l'ouest de la Chine (avec les tokhariens). Donc la théorie de Renfrew n'est qu'un amassis de bricolage qui ne tient pas debout... Les spécialistes du monde indo-européen ont unanimement rejetés cette hypothèse (B.SERGENT, DE BENOIST, et autres).