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 Sujet du message : Art funéraire en France
Message Publié : 24 Sep 2005 22:13 
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Plutarque
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Bon alors je sais que ce sujet va paraître très sombre à certain, mais je trouve qu'il est intéressant de se plonger dans l'évolution de l'art funéraire (principalement de la sculpture) en France, de l'époque mérovingienne jusqu'au moins le XVIIIe siècle.

D'où vient-on?

Dans l'antiquité, on trouve souvent la représentation du défunt associé à sa sépulture. Ces représentations jouent à la fois un rôle rétrospectif, en effet qui ne souhaite pas laisser une trace de son passage ici bas après sa mort, et un rôle profilactif. En effet, en se faisant représenter sur son sarcophage, le défunt espérer s'assurer la vie éternelle.
On trouve ces représentations dans différentes civilisations, à commencer bien sûr par la civilisation égytienne.

Image
Sarcopahe de grec Tisicratès

Image
Portrait du Fayoum


On en trouve également dans la civilisation avec, par exemple un célebrissime sarcophage conservé au Louvre...

Image
Le sarcophage des époux.


Dans le monde romain, jusqu'à la période paléochrétienne, on ne pratique pas l'inhumation, mais l'incinération. Avec le développement de la chrétienneté, on va voir se développer des sarcophaes, avec une sculpture en bas-relief de scènes païennes ou chrétiennes, mais sur lesquels on trouve en général une représentation du défunt dans un médaillon et que l'on appelle "imago clipeata" concrétement "l'image dans un bouclier".

Image
Sarcophage de Bacchus et Ariane

(à suivre les débuts de l'art funéraire en France, des Mérovingiens au début du XIIe siécle...)

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29 mai 1789


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Message Publié : 25 Sep 2005 19:49 
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Thucydide
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Inscription : 31 Août 2005 20:12
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Bonsoir,

Ce sujet n'est pas forcément morbide...Néanmoins, je vous conseille la visite d'une mecque (méconnue) en la matière : le cimetierre de MARVILLE (Meuse)
Cordiaement

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Eric
Président de l'Association GOMER

Savoir que l'on est ignorant est un grand pas vers le savoir.
Benjamin DISRAELI


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Message Publié : 29 Sep 2005 15:06 
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Plutarque
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Localisation : Massy (91) / Grenade (31)
Comme vous le constaterez, la plupart des exemples donnés sont des gisants de la basilique de Saint-Denis qui constituent à mon sens les meilleurs modèles de l’art funéraire français pour l’époque médiévale et pour la renaissance.

L’art funéraire en France des Mérovingiens au XIIe siècle.

Les Mérovingiens (Ve-VIIIe siècles).

C’est sous l’influence des textes des pères de l’église que les choses vont peu à peu changer. En effet, suivant leurs textes, le clergé va peu à peu refuser d’encombrer les églises avec des monuments funéraires de tailles importantes.
On trouve pour cette époque de types de monuments. Le premier et le plus simple est la dalle sur laquelle on portait le nom du défunt avec un court texte. Au point de vue du décor, on trouve toujours les mêmes motifs que dans l’art paléochrétiens, porteurs du même sens.
Le second type de monument est le sarcophage. Son décor se simplifie énormément. On rencontre encore quelques exemples de sarcophages sculptés, comme dans l’enfeu des comtes de Toulouse dans la basilique Saint-Sernin de Toulouse, mais le décor ne se limite plus qu’à des rinceaux végétaux. En général, le sarcophage est nu et porte sur son couvercle une grande croix.

Les Carolingiens (VIIIe-Xe siècles).

C’est à cette époque que l’on renoue peu à peu avec la figuration humaine sur les monuments funéraires. C’est également à ce moment là qu’apparaît la figure du gisant (du verbe gésir, c'est-à-dire être allongé). On sait par les textes que les premières figures de gisants étaient en stuc. En sculpture, jusqu’au XIIIe siècle, le terme gisant désigne la représentation d’un être idéalisé, ni vivant, ni mort. Ses yeux ouverts montre qu’il attend le retour du Sauveur, qui dans les textes doit revenir tel le soleil de l’orient vers l’occident. Il peut porter les attributs de sa fonction, ainsi, un ecclésiastique portera la crosse, la mitre ou les vêtements sacerdotaux, un chevalier une épée, un roi, le sceptre, la couronne et la main de justice. Le gisant le plus ancien conservé est celui de Rodolphe de Souabe (décédé en 1080). En France, il s’agit de celui de l’abbé Isarn de Saint-Victor de Marseille qui est daté de la fin du XIe siècle.
Quant on tombe de Charlemagne, on ne sait pas du tout à quoi il ressemblait.

La sculpture funéraire sous les premiers capétiens.

C’est entre le Xe et le XIIe siècle que se mettent en place les conventions iconographique et les techniques de sculpture des gisants. Au départ, il s’agit de dalles sculptées directement, puis le relief devient peu à peu saillant.
Le deux gisants les plus anciens connus pour le nord de la France sont ceux de Childebert et de Frédégonde réalisés au milieu du XIIe siècle pour l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés et transportés au XIXe siècle dans la basilique de Saint-Denis où on peut toujours les voir aujourd’hui.

Image
Gisant de Childebert
Ce gisant a été réalisé vers 1163. Originellement placée dans l’abbaye Saint-Vincent Sainte-Croix (qui deviendra par la suite l’abbaye Saint-Germain-des-Prés), cette dalle de pierre en forme de trapèze a été taillée en cuvette, c’est-à-dire que la sculpture se contente de dégager les reliefs du corps, ce qui permet d’économiser de la matière. Le souverain semble figé dans son éternité. Dans une de ses mains, il tient le sceptre, symbole de l’autorité royale, alors que dans l’autre, il tient une édifice religieux qui est l’abbatiale de Saint-Vincent Sainte-Croix dont le roi est le fondateur et protecteur.

Image Image
Frédégonde
Il s’agit ici d’une dalle figurative plus que d’un gisant. Elle a également été réalisée aux alentours de 1163 suivant une technique marginale qui rappelle à la fois le cloisonné de l’orfèvrerie et la mosaïque. Il faut y voir ici le souvenir d’une esthétique barbare. Les mains, les pieds et la tête étaient peints.

On trouve également des tombeaux en métal, que ce soit en bronze, cuivre, or ou argent. Ils sont en général émaillés.

Image
Jean de France et Blanche de France.
Ces deux gisants, datés du second quart du XIIe siècle et représentant deux des enfants de saint Louis et de Marguerite de Provence, étaient à l’origine placés dans un enfeu de l’abbatiale de Royaumont. En effet, si Saint-Denis était la nécropole des souverains, Louis IX avait voulu faire de Royaumont la nécropole des princes de la maison de France. Ils sont en cuivre épais émaillé suivant al technique du champlevage. Le décor présente de nombreux écussons héraldiques. Jean porte un sceptre, ce qui est surprenant dans la mesure où il n’est que cadet et non par héritier du trône, alors que Blanche porte ce qui semble être une balle à jeu. Les deux gisants ont été fortement restaurés au cours du XIXe siècle.

A suivre, la suite du XIIe siècle et la fin de la période médiévale...

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Message Publié : 29 Sep 2005 16:44 
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Polybe
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Localisation : Teutonia occidentalis...;-)
Philippe-Elisabeth a écrit :
Quant on tombe de Charlemagne, on ne sait pas du tout à quoi il ressemblait.


...hä..???...et le sarcophage de Proserpine (Proserpinasarkophag)...?

Image

...bien sûr, si l'on le cherche en France, comme l'indique le titre de ce topic, on peut pas le trouver car il se trouve chez moi, en Teutonie... :P


Liebe Grüße
emma :wink:

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Message Publié : 29 Sep 2005 21:18 
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Plutarque
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Localisation : Massy (91) / Grenade (31)
Ma chère MA,
je me suis mal exprimé en disant qu'on ne savait rien du tombeau de Charlemagne, j'aurai du dire qu'on ne savait presque rien.
En effet, il n'est pas certain que le sarcophage de proserpine (très belle pièce soit dit en passant) ait servi de tombeau à Charlemagne... :wink:

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Message Publié : 29 Sep 2005 21:28 
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Polybe
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Inscription : 23 Jan 2005 9:21
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Localisation : Teutonia occidentalis...;-)
..oki...pas sûr à 100% mais très probablement et ceci est plus que "presque rien"... :wink:

Sans rancune aucune, ma chère (?..mon cher) Philippe-Elisabeth...
emma :wink:


Image

..c'est pas une belle photo...ça fait trop penser à la mort...j'en trouve pas d'autres...mais, en vrai, c'est une très belle pièce...
Et c'est là que Charlemagne gisait pendant 4 siècles...très probablement...lol...

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Message Publié : 29 Sep 2005 22:06 
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Plutarque
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Localisation : Massy (91) / Grenade (31)
[quote="MA]

Sans rancune aucune, ma chère (?..mon cher) Philippe-Elisabeth...
emma :wink: [/color]

[/quote]

Mon cher...lol

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Message Publié : 29 Sep 2005 22:38 
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Polybe
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Inscription : 23 Jan 2005 9:21
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Localisation : Teutonia occidentalis...;-)
...lol...oki...mon cher Philippe-Elisabeteuh..!...comme dirait l'autre (Thomas Fersen, j'adore.. :aime2: )

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Message Publié : 19 Oct 2005 13:57 
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Salluste
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Inscription : 15 Oct 2005 17:21
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En matiere d'art funeraire je n'ai jamais pu avoir d'info sur la construction du tombeau de Napoleon aux Invalides.

Quels ont été les problemes techniques rencontrés par Visconti lors du creusement de la crypte?

Le sarcophage de porphyre doit il etre imaginé comme un bloc unique creusé ou bien fait de plusieurs plaques de marbres accolées?

At-il été scultpté sur place ou ailleurs et amené ensuite?

Visconti a t-il mis la main à la pate ou bien tout a été sous traité avec des tailleurs de pierre?

Je n'ai jamais pu avoir d'information la dessus memes sur les forum d'histoire consacrés à Napoleon.


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Message Publié : 19 Oct 2005 17:46 
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Polybe
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on trouve dans les enfeux plus facilement des gisants que des orants, et moins souvent encore des transis. y a-t-il une raison particulière ?
(les orants de Louis XVI et de Marie-Antoinette sont extraordinaires)

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"Se mettre à plat ventre, c'est bien. Toutefois cette position est incommode pour lécher la main de celui qui vous donne des coups de pied dans le derrière." (Satie)


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Message Publié : 20 Oct 2005 16:54 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile
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Inscription : 19 Mars 2005 18:17
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Localisation : Paris
Oh là là ! Je vois que ce sujet interresse beaucoup de monde ! En effet Mosieur Philippe-Elisabeth, j'attends moi-même avec pas mal d'impatience la suite !

Je me suis toujours posé des questions sur les gisants des rois Philippe III, IV ... etc ! Peut-on voir dans les gisants des ''rois maudits'' à Saint Denis des portraits, qui si je ne me trompe pas ont été exécutés quelques décénnies après ... :?:


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Message Publié : 21 Oct 2005 15:35 
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Plutarque
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Localisation : Massy (91) / Grenade (31)
Je pense qu'on doit parler du sarcophage de Napoléon Ier dans le catalogue de l'exposition Porphyre du musée du Louvre, puisque monsieur Malgouyres en avait parler lors d'une présentation de l'exposition à laquelle j'avais assisté.

Sinon:
:arrow: Napoléon aux Invalides : 1840, le Retour des Cendres / ouv. réalisé sous la dir. de Jean Marcel Humbert. - Paris : Musée de l'armée, 1990
:arrow: Issartel, Thierry; Visconti et le tombeau de Napoléon aux Invalides; In : Revue de la Société des amis du Musée de l'armée, 1991, 101, p. 38-49
:arrow: Marraud, Hélène; Simart et le tombeau de Napoléon Ier aux Invalides; In : Revue de la Société des amis du Musée de l'armée, 1991, 101, p. 50-59

Je pense que vous trouverez dans ces quelques ouvrages les renseignements que vous cherchez.

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Dernière édition par Philippe-Elisabeth le 21 Oct 2005 15:47, édité 1 fois.

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Message Publié : 21 Oct 2005 15:41 
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Plutarque
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Pour répondre maintenant à Vivianne, j'avoue humblement que je sèche totalement sur votre question, pour les orants, je dirai que c'est une question de place, les niches des enfeux sont relativeent basses, quant aux transis je pense qu'il s'agit peut être d'une question de mode.
Je m'explique sur ce dernier point, si on prend le cas du tombeau de Valentine Balbiani dont un certain nombre de sculptures est conservé au Louvre, tombeau qui en plus a été représenté par Gaignères (je n'ai malheureusement pas avec moi une reproduction de son dessin), on se rend compte que le tombeau se présente tout à la fois comme un décor d'autel, avec le transi en parti basse, représentation de la corruption physique de la mort, le gisant en partie médiane, représentation du corps attendant la resurrection, mais on peut aussi voir, mais c'est là un avis qui m'est entièrement personnel, avec l'arcature du monument, un rappel des enfeux médiévaux, à la différence que cette fois il n'est pas pratiqué directement dans le mur, mais est construit ex-nihilo.

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Message Publié : 21 Oct 2005 15:58 
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Salluste
Salluste

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Merci Philippe Elisabeth pour ces informations.J'ignorais qu'il existait au Louvre une salle reservé au tombeau de l'empereur..c'est recent?

Quand aux autres sources sont elles sur internet ou dois je faire une demande ecrite aux differentes institutions?

Merci d'avance...


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Message Publié : 21 Oct 2005 16:26 
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Plutarque
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Localisation : Massy (91) / Grenade (31)
Alors, il n'y a pas de salles au Louvre sur le tombeau, mais il y a eu l'an dernier ou il y a deux ans une exposition intitulée "Porphyre" dans le catalogue de laquelle, l'un des commissaires, monsieur Philippe Malgouyres, faisait allusion au sarcophage.

Pour la bibliographie, je pense que vous pouvez trouver les revues en question ainsi que le livre, dans une bonne bibliothèque, mais pas sur internet.

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