Une pluie de critiques pour une démarche qui ne se prétendait précisément pas scrupuleusement historienne ...
Puisque je m'efforce d'être honnête intellectuellement, je reprends :
- JC, vous piochez dans ce que je dis ce qui vous choque, vous prenez la mouche et cela vous économise l'effort d'une réelle argumentation sur l'ensemble de ce que j'ai dit. Cela ne peut que décevoir. Je m'étonne que vous vous enfermiez dans cette attitude.
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la proclamation d'un dogme ne signifie en aucun cas que celui-ci n'était pas accepté avant cette proclamation
Plus haut vous dites qu'il faut des documents, ici vous dites que finalement les documents n'ont pas de valeur réelle ... Pile je gagne, face tu perds, et notre débat tourne en rond ... faute d'argumentation construite.
TOM :
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pour tous les autres domaines historiques, l'histoire régressive a du plomb dans l'aile.
Qu'est-ce que cela veut dire ??? Toute histoire est "régressive", d'une manière ou d'une autre !!!
Citer :
ne pas poser de questions pour lesquelles nous sommes surs de ne pas trouver de réponses.
Sur quelle base tenez-vous cette certitude ? Ne serait-ce pas une attitude dogmatique peu historienne ?
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Savoir reconnaitre notre ignorance me semble une pierre de touche indispensable.
L'aveu d'ignorance doit être à la base de toute étude et recherche ainsi motivée, et ne doit pas à l'inverse saper ou décourager toute démarche, toute quête.
DECK :
Je suis d'accord avec ce que vous dites.
ASPASIE :
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j'ai beaucoup de mal à adhèrer à une telle démarche, dont le premier défaut semble supposer qu'il y a un christianisme primitif "pur" et que l'histoire du christianisme n'est qu'une histoire d'ajouts au fil des siècles.
Au lieu de remettre en cause les présupposés, pourquoi ne pas argumenter sur les éventuelles conclusions d'une telle recherche ? La constitution des dogmes, établie par de grands historiens (cf. bibliographie plus haut) est bien une histoire d'ajouts progressifs qui viennent cristalliser des conceptions spécifiques du message chrétien.
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Et ce n'est qu'un schéma que je propose, mais je ne vois que diversité dans le christianisme naissant.
Mais peut-être que c'était la conclusion de ce qui aurait été ma démarche ... (une fois tous les dogmes particularisants enlevés, ne reste que la pureté du message dans sa pluralité de sens ...).
Citer :
si on retire dogmes et pratiques un à un, il me semble qu'on arrive à une absence de dogmes et une absence de pratiques ! A une absence de religion en somme:lol: !
Que faites-vous du NT ?
Il est clair qu'on arrive à une absence de dogmes en tant que tels, et à une simplicité cultuelle, mais c'est bien ce qu'on trouve dans le NT : peu de dogmes, et peu de pratiques véritablement définis. Finalement le christianisme primitif n'était qu'une nouvelle impulsion donnée au judaisme. Le résultat de ma démarche serait certainement arrivé à cette conclusion, allant contre la doxa habituelle qui veut que le christianisme soit absolument soit une secte marginale du judaisme, soit une secte rejetant le judaisme. Il y a selon moi erreur de point de vue dans ces deux conceptions.