Narduccio a écrit :
Vincent S. a écrit :
Le judaïsme est une confession (une profession de foi), il ne s'agit pas d'une affaire raciale, quand bien même il est vrai que le sémite est généralement juif et qu'il est difficile d'être sémite sans avoir d'ascendante sémitique. A cet égard, mettre "les juifs et les arabes" sur le même plan est vraiment étrange.
Il me semble que vous oubliez un détail. Le terme "sémites" ne se reporte pas seulement qu'aux juifs. Il désigne l'ensemble des populations qui parlent une langue sémite ou d'origine sémite. Ce qui nous donne actuellement les juifs, mais aussi les arabes, les éthiopiens et ceux qui parlent encore le syriaque (qui descend de l'araméen). A cet égard, ne pas mettre les juifs et les arabes sur le même plan est vraiment étrange, pour reprendre vos propos.
Il est vrai qu'usuellement on utilise le terme antisémite pour se référer aux gens qui sont contre les juifs, mais ce terme peut convenir à tous ceux qui sont contre les arabes, ou les éthiopiens.
Dire "les juifs et les arabes sont frères", c'est comme dire "les chrétiens et les latinos sont frères" et je ne suis pas d'accord sur cette formulation : elle mélange deux catégories foncièrement différentes (la confession et la race).
En revanche, il est vrai que les arabes font partie des sémites (en termes de langues et de culture
sémitique) mais sémite a un double sens puisqu'un sémite peut être celui qui partage la langue et la culture sémitique (culturel) mais aussi celui qui déscend du peuple de Sem (généalogie).
Enfin, vis-à-vis de la question posée dans ce fil, je manque de référence historiques. Celà dit, l'Ancien Testament va dans un sens similaire à celui du Coran : lorsqu'une femme est enceinte, elle est considérée comme impure et il est attendu de son mari qu'il ne la touche pas durant toute la durée de la gestation. Il est, de même, préférable que cet homme touche alors une autre
femme (avec laquelle il sera en relation matrimoniale).