Alain.g a écrit :
Cet argument de différence entre l'origine et l'organisation est naïf. S'il avait décrit la papauté, les evêques, la messe, les prières, on pourrait s'interroger sur les conditions de rédaction des évangiles.
D'accord en ce qui concerne la contextualisation mais les Ecritures demeurent la source (interprétée) de justification essentiel des bâtisseurs de l'Eglise, de l'institution chrétienne. Et comme le signale un des messages, un exemple est que la hiérarchie catholique se fonde en partie sur un passage des Actes des Apôtres.
L`ancien a écrit :
A titre de comparaison, nul ne s'interroge de la même manière sur le rôle et le devenir de la lignée de Jacques le Mineur, évêque de Jérusalem (donc, premier pape de la chrétienté), qui pourrait à priori se revendiquer comme autorité supérieure à celle de Rome selon la tradition et les textes.
A savoir le frère de Jésus ? j'en sais peu mais il me semble que la confession catholique, d'une ne reconnait pas son statut; Jésus n'aurait pas eu de frère (débat sur la notion de "frère" qui voudrait dire "cousin" ) et deux l'envoie très vite aux oubliettes pour mettre sur le devant de la scène la personne de Pierre.
Enfin, la place de l'évêque de Rome devient une question au X ème siècle mais dès le début des premières communautés, se pose tout de même la question de savoir qui est le plus légitime pour assurer la succession ou plutôt la diffusion de la parole : les disciples ? ou la famille (organique) de Jésus ? Lui (selon les Écritures) avait choisi....