Cet ouvrage (Louis Bréhier, La civilisation Byzantine, 1970) donne quelques pistes : monogamie dans le mariage, légalité du divorce, pratique de l'esclavage, confinement des femmes dans le gynécée de manière assez fréquente avec surveillance par des eunuques, malgré une certaine liberté sensible dans le comportement de femmes de pouvoir.
Byzance mélange en fait trois traditions :
- la tradition romaine et grecque de la monogamie + esclavage dont parfois des pratiques sexuelles avec les esclaves
- les restrictions du christianisme, qui exige une monogamie, mais condamne visiblement plus les adlultères à l'extérieur qu'à l'intérieur de la maison selon la conception byzantine
- les traditions asiatiques, qui acceptent la polygamie.
L'ouvrage est un peu daté, c'est dommage, il est clair mais je ne sais pas s'il est encore pertinent.
En tout cas, il ne faut pas chercher l'espace féminin sous le terme harem ou sérail, puisqu'il s'agit de termes arabe pour l'un et turc pour l'autre. (Rappelons d'ailleurs que le harem n'est pas un espace uniquement féminin, mais bien l'ensemble des appartements privés et l'espace le plus privé dans un palais islamique. Le souverain et ses fils y résident, en particulier dans le palais de Topkapi. Quant à Saray, ça veut tout simplement dire palais en turc.).