Je pense que c'est plutôt un cas ou on ne parle pas beaucoup d'eux (d'ailleurs c'est pas le seul cas). L'autre problème est que nous n'avons pas pu sauver leurs écritures. Il faut voir la réalité: de toute la literature & travail scientifique Byzantine on a presque rien aujourd'hui, nous avons perdus tous. Pourquoi? Il faut voir c'est qui s'est passé dépuis 1204... on parle d'une destruction totale et définitive - et je parle uniquement des raides catholiques! Le seul chose que les catholiques et après eux les musulmans ont laissé a été les livres religieux ce que malheureusement donne une impression que l'Empire a été que de la religion (en effet la position du patriarche a été élévé par les Ottomanes - auparavant il était sous l'ordre directe de l'Empereur quelque chose que le Pope ne pouvait pas accepter).
Il y a la question bien sur: "comment on est arrivé à avoir plus des textes par les Grecs anciens que par les Grecs medievals". C'est une question très logique mais très facilement répondue. En effet, les anciens textes étaient bien plus copiés que les textes plus modèrnes donc ils avaient plus des chances de survie à une catastrophe. En plus, les Arabes après la conquête d'Egypte ont devenu des adorateurs des anciens écrivains Grecs donc ils ont copié et recopié pas mal des textes - en effet peut être la plupart des textes anciens ont été passé aux Européens via les Arabes et pas par les Byzantines : les catholiques (à cette époque encore dans leur totalité des illettrés inclut leurs aristocrates et familles royales) avaient l'habitude de brûler tous les livres qui n'avaient pas le croix sur eux (quelques fois même ça aussi si le croix était trop "style" orthodox) / à l'autre coté les Byzantines professeurs ont pu transporter en Italie un petit partie de leurs collections privés pour la plupart encore des anciens écrivains - nottamenet des oeuvres de Plato - d'écrivain qui a declenché la Renaissance en Italie du Nord (ou les prêtres connaissait uniquement Aristote - le seul écrivain "approuvé"). Alors pourquoi des anciens?
Alors, on connait pas trop mais de ce qu'on peut comprendre, dans une Empire qui fonctionnait sous un système fortement bureaucratique mais entonnement agile et souple en même temps (un paradoxe dans l'histoire), la plupart de la vie intellectuel était un "affaire de l'état". D'un coté on avait l'église toujours vigilante des hérésies (mais pas dans la notion des purges - l'hérésie devenait un problème uniquement quand il posait une mécane à l'état). De l'autre coté la plupart des centres d'éducations ont été des institutions de l'état. N'oublions pas que c'est les Byzantines qui ont installé les premières universités dans leur format moderne. Donc ce qui est vrai pour les Byzantines c'est qu'on avait pas aussi souvent comme en Grèce antique le philosophe/intellectuel/scientifique "solitaire". Les Byzantines philosophes/mathématiciens/ingénieurs/docteurs dans une grande majorité travaillaient pour l'état. On connait pas mal des intélléctuels (déjà évoqués ci-dessous), presque rien sur leur oeuvre mais on connait que la plupart d'eux travaillaient en effet dans un université ou autre fonction publique.
Ce qui a eu un résultat étrange: la plupart de la literature scientifique restait dans les bibliothèques de l'état et ne retrouvait pas le chemin vers les bibliothèques privés surtout si c'était la spécification technique du "feu Grec" ou "la production de soie (gardé secret avec succès pendant 500 ans!)! On peut imaginer ici (c'est ma suggestion) que les scientifiques Byzantine avaient possiblement développé l'habitude de ecrire pas vraiment des "livres séminales et révolutionnaires parlant de A à Z sur tous les questions de la vie et le mort" mais des textes qui étaient des simples ajustements, additions, corrections des textes déjà existent, même en faisant références directes afin de pousser l'étudiant prendre 6-7 textes à l'ensemble dans la bibliothèque afin de lire un texte récent. - un peu comme mettre à jour la connaissance existant: attention - ce fait n'était pas une stagnation/répétition comme pas mal de monde pense de Byzantines mais en effet ce que les sociétés industrialisés ont fait depuis le 18ème siècle, le façon le plus sur de progresser (développer de façon accéléré sans re-inventer le roue).
En plus les Byzantines codifiaient tous au niveau professionnel c'est qui était une source additionnel des connaissances (en effet l'équivalent des "masonie" dans l'ère Byzantine c'était des "syntec" des professionnels (techniciens, artisans etc.). Pour quelques métiers il faudrait avoir un diplôme - notamment pour la médecine (on parle pas de la grande mère du village!). Encore pas mal des docteurs ont travaillé dans des hôpitaux de l'état ou on retrouvait une organisation selon les spécialités (section traumatismes, section maladies transmissives, section maladies chroniques etc.), il y avait des docteurs avec des spécialités, des nurses des niveaux différents (dès simples serviteurs au sous-docteurs)... même des docteurs femmes car on parle d'une société ou pas mal des femmes étaient bien éduqués.
Bref, étant Grec je ne vais pas dire plus des choses, il faut juste mettre les choses dans le context:
1) La Konstantinople avaient attiré une admiration hors du commun et incomparable même à Rome, Alexandrie, Bagdad ou Cordoba. 2) Les musulmans, bien qu'une Empire plus vaste plus peuplé et aussi développé n'ont pas céssé à faire réference et à se mesurer à Konstantinople (même en 1453 quand tout était une histoire ancien on peut voir leur "joie" d'avoir conquit finalement cette "grande ville". Par contre, on voit pas le contraire - les Byzantines bien qu'ils considéraient les Arabes civilisés, ils sont jamais senti "à l'arrière" d'eux, et jamais une volonté de conquérir leur centres. 3) Bien qu'on n'a pas des preuves, on peut pas imaginer que toute cette organisation decrit ci-dessus n'a pas donné grande chose...:
en effet: on lit par ici ou par là des petites réferences comme un docteur (que je ne me souviens pas) qui étudiait des maladies cardiovasculaires dans l'hopital qui travaillé (apparemment il avait l'organisation à l'arrière pour permettre ce type des études) , on lit que Fotios avaient fait une recherche et a pu prevenir de quelques mois à l'avance les citoyens de Thessalonique pour un grande seisme (apparement il avait travaillé sur les archives de la ville - les séismes sont périodiques...lui en 850 il devrait avoir des archives de plus que 500 ans, peut être des archives fragmentés de plus que 1000 ans!!! donc il pouvait calculer les périodes). On a parlé déjà des 2-3 choses... le "feu Grecque". Bref, le plus étonnant c'est pas le liquide mais sa production: en effet c'était préservé dans des tuyaux... à vide!!! Donc imaginez le procès de la production!!!
A la fin il faut aussi dire un autre chose:
Je ne vais pas vous dire que je propose ça comme une certitude dans tous les cas... mais franchement l'explosion des textes scientifiques pendant la Renaissance a été un peu trop vite pour être un travail originel... n'oublions pas que dans une ère ou les familles royales ont enfin commencé à s'intéresser aux lettres, si tu avait une copie d'un écrivain Byzantine que personne autre ne connaissait pas, tu avait uniquement à changer le nom à la fin de ton texte... D'ailleurs même pas mal des Byzantines changeaient leurs noms afin d'être acceptés par les catholiques.... à la fin qui sait que la figure la plus grande de la Renaissance, Christophe Colombe n'était qu'un Grec de l'ile de Chios (on a même sa maison là)... vous allez rigolez genre un effort de le nommer tous Grec... mais non... Colombe était bien un Génoise mais pas un Italien... il parlait même pas couramment l'Italien. En effet Chios était encore sous domination de Génoa. Colombe avait uniquement dit qu'il était de l'état de Genoa, pas qu'il était un Italien... d'ailleurs s'il était un Italien on aurait pas des Espagnols l'interrogeant "d'ou il venait"....
... bref "d'ou il venait" c'est un très grande question dans cette ère, c'est qui est certain c'est que les Byzantines dans pas mal des secteurs étaient déjà là (bien plus progressé que les Etats Hellénistiques ou l'Empire Romaine) et tout ça dans une ère des troubles énormes et des guerres et invasions incessants, énormes et ultra-violentes (qui avaient rien à avoir avec la plupart des guerres Européens de 15-19ème siècle ou la destruction civile était minime si on le met dans le context bien sur), et c'est certain que à la fin tout le monde a perdu énormément avec la destruction de cette civilisation. La misère était que le même chose arrivait à l'autre coté de la Méditeranéen avec les états Mauritaniens de l'Espagne et c'est une enorme chance que les états Européens de l'ouest et de l'est on pu reprendre le leadership civilisationel très vite... on pourrait finir très facilement avec une vrai "moyen age"... à la place on a vu le developpement de la civilisation la plus rapide jamais vu dans l'histoire, la civilisation occidentale qui a su se globalisé très vite donc conservé et développé aussi vite (au contraire des Byzantines qui à cause de leur situation géopolitique n'ont pas pu élargir leur influence hors de l'Europe et proche Orient).
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