Citer :
au contraire , un travail historique, pourrait démonter le mécanisme du conflit . (c'est la version "crevons l'abcès, il 'y a pas de sujet tabou")
Il me semble que c'est l'objectif -noble- de notre ami Ungern sur son site
http://palestine1967.site.voila.fr/ . Je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée, car l'histoire peut aussi fournir des prétextes à revendications, et légitimer - aux yeux des combattants - des "droits historiques" , le conflit venant du fait que chacun regarde l'époque qui l'intéresse, l'autre étant, justement, "taboue" . (Israël-Palestine (**) et surtout Jérusalem, Kosovo, Euskadi, etc.)
Il n'y a pas de sujet tabou, mais il y a des manipulateurs de sujets.
La différence fondamentale entre les "vrais" historiens et les "pseudo" historiens ayant une idée derrière la tête, c'est le doute : je suis frappé, à la lecture des différentes revues d'histoire, par la répétition - heureuse selon moi - des expressions du doute : "on peut penser que ... mais aussi que ... untel lit ceci dans le texte égyptien ... un autre y lit cela, etc. " (normal, me direz-vous, en sciences humaines : thèse, antithèse, synthèse, le B A BA )
Expressions du doute bien rares dans les contributions de certains aux forums de discussion.
(**) voyez comme il faut faire attention aux sujets potentiellement "tabous" : j'avais écrit d'abord "Palestine" seul, puis à la relecture j'ai failli écrire "Israël" seul, puis finalement les deux (l'histoire de Salomon, en ces lieux ...).