bruyerois a écrit :
Bonjours
Qui mieux que ceux touchés directement par les histoires de l'Histoire pour en parler .
Reprenant votre exemple :
-Français ,je m'interesse au Quebec =je m'ouvre sur le monde ?
-Quebecois , je parle de mon pays =je fais du commutarisme ?
Non ,allez y parler de ce que vous connaissez , le partage de la connaissance est le meilleur moyen de comprendre l'autre.
Amicalement
Ce que vous dîtes et absolument infondé.
Pourquoi faudrait-il être "directement touché" pour être l'historien d'un objet d'étude ?
Supposons que je me passionne pour l'histoire religieuse médiévale, et particulièrement pour l'étude de l'évolution des modèles de la sainteté occidentale.
Faut-il que je soie catholique pratiquant ou simplement croyant ? Avoir fait mes communions ?
Exemple : Gabriele Vom Bruck, de l''Université d'Edimbourg a publié un article de fond intitulé : Le nom comme signe corporel. L'exemple de la noblesse yéménite (in Les Annales, Histoire, Sciences Sociales, n°2, mars-avril 2001)
Elle n'est pas yéménite !
Nos éminents égyptologues ne sont ni des descendants de l'ancienne Egypte ni de l'actuelle.
Des spécialistes de sociologie rurale africaines au CNRS sont occidentaux, ce qui ne les empêche pas de très bien connaître leur affaire.
Ou des historiens américains s'intéressant de près à l'histoire de Vichy par exemple, sans pour autant passer pour des amateurs...
La liste serait inépuisable...
Il ne faut pas croire à une adéquation de l'historien avec les postulats idéologiques ou culturels de son objet d'étude.
Car celui-là ne sera pas admis dans la communauté des historiens sur le plan scientifique.
Ce sera au mieux un porte-étendard pour quelques excités ou adulateurs zélés d'une "cause", d'un personnage, qui plus est, bien mal servis par ces énergumènes...