Alain.g a écrit :
On connait le thème des erreurs de l'histoire, mais je pense ici à des injustices commises à l'égard de personnes ou de pays, de villes, que l'histoire maltraite injustement soit qu'elle les oublie soit qu'elle leur dénie les qualités esentielles ou une oeuvre attribuée à tort à d'autres.
Un bon exemple d'injustice de l'histoire concerne Napoléon III pas crédité d'une oeuvre très importante, alors qu'il a donné un coup de fouet extraordinaire à l'économie, inventé une politique sociale, contribué à l'Italie réunifiée et fait le nouveau Paris, Hausman en étant le maitre d' ouvrage mais l'empereur l'initiateur, le décideur et l'inspirateur, l'essentiel étant discuté dans le bureau de Napoléon III. On ne cite qu' Hausman qui a son Boulevard alors qu'il n'est qu'un préfet, un éxécutant. A l'inverse Louis XIV est crédité de tout dans son règne.
Il y a aussi ce pauvre Louis XIII, tout ce qui compte est attribué à Richelieu et Mazarin et lui n'est rien, il ne semble à peine être celui qui commande et décide. Pas de vision. On sent bien l'éxagération et l'injustice. Un roi est un roi. Ce n'est pas parce qu'un souverain ne se met pas en scène comme Louis le Grand, qu'on doit penser qu'il est inexistant.
Avez vous, vous aussi, des cas d'injustice de l'histoire qui vous parraissent inexcusables ou peu compréhensibles.
Outre la remarque que vous a faite Jean-Marc: Pourquoi dans bas Moyen âge, on se demande de quelle histoire vous parlez? Je ne pense pas qu'on enseigne l'histoire aussi mal que vous dites.