Jean-Marc Labat a écrit :
Je ne vois pas le rapport. Le licencié d'histoire n'a rien, l'élu a un réseau. Un trou du cul avec un réseau en béton s'en sortira toujours mieux qu'un diplômé qui est seul.
Comme disait Audiard, un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche.
Le rapport, il y a une suite de 3 ou 4 messages qui donnent a penser que seuls les élus de gauche, qui sont accessoirement diplômés en histoire, se sont fait parachutés à des CA. Cela a fait résonance avec des mails qui circulent en se moment à cause de la campagne électorale. Il m'avait semblé opportun de faire une mise au point en disant que :
- 1°) il était faux de prétendre qu'il n'y a que des gens de gauche. Si on fait le total, cela doit être une pratique partagée.
- 2°) il était faux de prétendre que ça ne concerne que le public. De nombreux hommes politiques, diplômés ou non en histoire, siègent à divers titres dans de nombreux conseils d'administrations d'entreprises plus ou moins conséquentes. Il faut croire que ces entreprises y trouvent leur compte. Pour un élu, en dehors du ticket de présence, mais dans de nombreux organismes il n'y en a pas, il est toujours intéressant d'être en amont des décisions et de savoir ce qui se prépare dans sa zone de chalandise. Accessoirement, il me semble qu'un diplôme en histoire peut être utile.
Pas à cause du diplôme, mais du fait qu'on y apprend à hiérarchiser des informations en contact avec les hommes et leur fausse rationalité. D'autres diplômes apportent des connaissances similaires, ce n'est pas spécifique à l'histoire. Je pense qu'un diplômé en histoire qui chercherait une place en dehors d'un cursus d'historien aurait avantage à mettre cela en avant. Mais, il devrait aussi montrer une détermination sans faille a avoir un emploi et a mettre ses compétences au service de son futur employeur.