Pour ce qui me concerne, toute ma scolarité lycéenne a reposé sur les Malet-Isaac, dont j'appréciais le style, les extraits de textes à la fin de chaque chapitre, voire les illustrations (à l'époque, on n'avait guère le choix !).
Et puis un jour, en vacances chez une vieille tante je suis tombé, dans son grenier, sur un très vieux livre d'histoire utilisé dans les collèges de jésuites vers 1820. En lisant un chapitre sur la secte des "Assassins" et le Proche-Orient, j'y ai reconnu des passages entiers du Malet-Isaac correspondant. En poussant plus loin, tous ces manuels avaient largement puisé à cette source.
Plus tard, à propos de textes qui m'avaient frappé et décrivaient la vie à la cour de l'impératrice de Chine, j'ai découvert le scandale entourant la vie réelle de leur auteur, Sir Edmund Backhouse, historien alors encensé mais aujourd'hui mythomane et menteur démasqué.
http://www.books.fr/jadis-et-naguere/ignor-imprial-gigolo/recherche/area=africa/Et tout ceci donne à réfléchir sur la relativité des enseignements livresques !