Poncifs et contre-vérités historiques ne sont pas limité à l'histoire. ça fait partie de ce que l'on qualifie actuellement de légendes urbaines :
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« Une légende urbaine est une histoire inventée de toute pièce que les gens répètent comme si elle était vraie. Comme le gars qui bouffe des tonnes de popcorn en buvant du soda et son estomac explose. Ou comme cette histoire d'un type qui se coince le bras dans un distributeur de boissons qui tombe sur lui. Ou l'histoire de Bloody Mary ; il paraît que si tu vas dans la salle de bain et que tu éteins la lumière et que tu chantes Bloody Mary trois fois en regardant le miroir, elle apparaît. Elle ressemble à un cadavre, c'est horrible. Si tu la regardes dans les yeux, tu es foutue. Tu as intérêt à vite rallumer sinon elle t'emmène avec elle dans le miroir. »
extrait d'un film célèbre Internet est un formidable outil d'amplification des "légendes urbaines"
Recemment dans les année 60, Edgar Morin a écrit la première étude sociologique d'une légende urbaine : La Rumeur d'Orléans
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les cabines d'essayage de plusieurs magasins de lingerie féminine d'Orléans, tenus par des juifs, étaient en fait des pièges pour les clientes, qui aurait été livrées à un réseau de prostitution, également appelée « traite des Blanches ».
On retrouve un peu les mêmes caractéristiques dans "la légende des sages de Sion" ou dans l'histoire de "la papesse Jeanne". Une volonté de dénigremment. Or quand on remonte dans le temps et que les sources sont uniques difficile de trier l'impact du folklore sur la réalité historique surtout au moyen age.