Bonjour,

Je me pose la question à l'instant : les articles de presse, les journaux d'information, ou d'opinion, sont-ils des ego-documents, au même titre, disons, que les mémoires, correspondances ou journaux intimes ?

Je dirais oui, pour ma part, mais je souhaitais avoir vos avis.

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"Le génie mériterait les chaînes s'il favorisait les crimes des tyrans"

Je trouve l'interrogation elle-même très étrange: évidemment que non, ce ne sont pas des ego-documents, car le sujet des articles n'est pas le récit de la vie ou d'une expérience de l'auteur de ces articles.

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

Je pense que vous faites une confusion sur le terme "ego-document". Je me permets donc de vous corriger. Ce terme ne fait pas référence au sujet de la source (le "moi"), mais au fait que ces sources, ces ego-documents, empruntant la forme narrative pour transmettre un message intentionnel, font apparaitre les opinions morales ou religieuses de leur auteur. On parle en général d'ego-documents pour les mémoires, traités, correspondances, mais aussi pour les romans ou oeuvres de fiction.

L'éditorial d'un quotidien, par exemple, est un ego-document. Mais qu'en est-il des articles ? Voilà ma question.

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"Le génie mériterait les chaînes s'il favorisait les crimes des tyrans"

Un ego-document est un document dans lequel l'expérience personnelle de l'auteur est le ressort principal de l'écriture. Je crains que vous ne surinterprétiez cette notion et n'en donniez une définition beaucoup trop extensive.
Je travaille un peu sur les documents dit "du for personnel", et je n'ai jamais vu personne parler d'ego-document pour un traité, un roman (autre qu'autobiographique), ni même pour un éditorial (même si là je serais plus souple).

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

Petite histoire et interprétation de la notion (allemande au départ) d'ego-document:
http://www.ecritsduforprive.fr/crl03.htm

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

A la lecture du lien que vous m'avez fort aimablement indiqué, je pense que vous avez raison. Merci, Jean-Claude.

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"Le génie mériterait les chaînes s'il favorisait les crimes des tyrans"

Mais je vous en prie. Ce qui est certain, c'est que la définition est floue. Ce qui est à la fois propice à une utilisation extensive du concept et à une utilisation trop "fourre-tout".

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)