gamelin a écrit :
Comprendre le présent nécessite aussi de connaître les phénomènes très anciens, tels que la vie des Gaulois par exemple. Comprendre pourquoi ce peuple a été soumis par Rome permet de comprendre bien des choses de cette époque qui ne peuvent plus se reproduire aujourd'hui, et de faire la comparaison est très pédagogique. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre.
Un peuple qui ne connaît pas sa propre histoire peut revivre son passé, c'est la raison pour laquelle nous avons intérêt à étudier l'histoire.
Comme je l'avais dit sur un fil que vous aviez, me semble-t-il, ouvert, je ne suis pas du tout d'accord avec cette proposition. Je ne doute pas que l'histoire soit "utile", ne serait-ce que pour être moins abruti, plus sensible aux mouvements du monde, mais je ne vois pas en quoi connaitre les mœurs des gaulois ou savoir que Washington est mort d'une esquinancie à l'âge de 66 ans peut avoir la moindre utilité aujourd'hui.
Il me semble que les élèves auraient eu une bonne idée en problématisant leur question. L'important n'est pas "l'histoire est-elle utile", ce à quoi vous répondez, pardonnez-moi, mal, parce que c'est une question non problématisée, et que vous ne cherchez pas ce qu'il y a derrière.
La véritable question est "quels sont les usages de l'histoire". Et là, vous pouvez discuter en disant des choses intelligentes.
Et puis vous répondez à une question de philosophie en historien, cela ne va pas. Pascal y aurait vu un conflit d'ordres
Zut, je suis entré dans le débat