je tombe avec bonheur sur ce débat sur Michel Henry qui pose à tous ceux qui approchent la réflexion historique et parfois s'y plongent, des questions quasiment insurmontables. Ces questions ne sont pas nouvellement posées ni spécifiquement par Henry. Dans sa "dispute" sur le temps avec Bergson ( je crois que c'était en 1925 je pourrais rechercher) sur l'inexistence du "temps présent". De nombreux historiens sont tourmentés par la question du temps. Braudel fut longtemps tourmenté par la problématique que posait Levi Strauss à ce sujet nous trouvons deux beaux articles ( à 30 ans de distance) dans les "Annales" de Levi-Strauss sur la question du temps. Mais il me semble que François Dosse l'aborde dans l'histoire en miettes comme dans un article publié dans les cahiers d'EspacesTemps " les voies traversières de Nicole Loraux. C'est un questionnement qui date des révolutions de la physique ( donc au début du XXe) qui fait écrire à Braudel ( dans la grammaire des civilisations) que le temps historique est altéré

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l'Etat n'a pas à représenter l'intérêt général mais à faire de l'intérêt général un objet de croyance.

Gilles Deleuze

Pour ceux que ça intéresse - plus pour découvrir ce philosophe que pour poursuivre la question initiale de ce fil - l'Apostrophes où Michel Henry vient parler de son livre La Barbarie. Les autres intervenants parasitent un peu sa démonstration, mais cela permet une entrée en matière :
http://www.ina.fr/video/CPB87001775/ver ... le.fr.html
En accès libre pendant quinze jours sur le site de l'INA, comme 700 autres épisodes.

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L'avantage avec le passé, c'est qu'il est passé.
"Je pense donc je suis". Mieux vaut donc ne pas penser.
Personne n'est revenu de la mort. Pas fou.
- Paul Rancoeur -