Nous sommes actuellement le 01 Mai 2024 4:06

Le fuseau horaire est UTC+1 heure




Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 17 message(s) ]  Aller vers la page 1, 2  Suivant
Auteur Message
Message Publié : 27 Juin 2006 15:46 
Hors-ligne
Tite-Live
Tite-Live

Inscription : 09 Mai 2006 18:17
Message(s) : 387
Localisation : Metz
Ce fil m'a été inspiré par des propos suggestifs tenus sur le topic consacré au rôle de l'Italie dans la construction européenne. J'ai préféré un nouveau sujet plutôt que de risquer le hors-sujet.

En tant qu'enseignant, j'ai pu constater que l'histoire de l'Europe (de l'UE plutôt) prend, depuis quelques années, une place sans cesse croissante dans les programmes. Ce que je ne conteste, au passage, absolument pas. Néanmoins, dans le contexte actuel d'exacerbation des "passions européennes", il devient difficile de proposer une vision "neutre" de ce sujet clivé entre deux extrêmes :

- La présentation lénifiante - pour ne pas dire idyllique - de l'UE. Vision que l'on retrouve d'ailleurs, peu ou prou, dans certains manuels scolaires.

- Une vision noire, voire catastrophiste de l'UE, amplement répercutée par certains médias et par ce que j'appelerais volontiers "l'ennemi n° 1 du prof d'histoire-géo" : la conversation de bistrot !

L'Union européenne peut-elle donc être, actuellement, un sujet d'histoire ? Oui, bien sûr. En revanche, son enseignement est plus problématique.

D'un côté, il y a des faits : CECA, traité de Rome, adhésion de nombreux pays, réussites économiques et sociales, Europe concurrentielle... Mais aussi échecs et divergences inter- et intra-étatiques (lors des guerres de l'ex-Yougloslavie, au sujet de l'intervention en Irak, à propos du Traité constitutionnel, etc.).

De l'autre côté, une certaine mythologie est en cours d'élaboration. (Ce problème rejoint d'ailleurs celui de la fonction de l'histoire.) Actuellement, il me semble que l'Union européenne est davantage en quête de légitimité qu'ne quête de réalité historique. Une légitimité qu'elle recherche par exemple dans l'histoire : "J'existe parce que j'ai été". Ce procédé est sans surprise car maintes fois utilisé. Il n'empêche qu'un subtil glissement de l'histoire vers la mémoire est en train de s'opérer. En d'autres termes, une réelle histoire de l'UE n'est-elle pas en train de céder le pas à un corpus de "mythes fondateurs" ? Par exemple, est-il vraiment nécessaire de mythifier le traité de Rome pour le rendre légitime ?

Inversement, des mythes contraires (et tout autant non-historiques) n'essaient-ils pas de contrer la construction européenne ?

PJ

PS. Je sais que le sujet prête à controverse mais qu'il ne devienne pas pour autant une arène qui verrait s'affronter les "pros" et les "antis".


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 27 Juin 2006 18:31 
Hors-ligne
Administrateur
Administrateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 27 Avr 2004 17:38
Message(s) : 10677
Localisation : Région Parisienne
Attention de ne pas déborder. La date limite de ce forum est 1980.

J'en ai profité pour virer le message inepte de M.Pilayrou. Le débat partait déjà en vrille.

_________________
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 27 Juin 2006 18:34 
Hors-ligne
Eginhard
Eginhard

Inscription : 09 Mai 2006 21:43
Message(s) : 717
C'est d'une histoire de l'entité Union Européenne dont on parle ou bien d'une histoire de l'Europe ?

Sur la première, je suis bien d'accord avec PJ57 avec le côté mythologique de la chose dans les programmes de l'enseignement secondaire français. Et elle ne me paraît pas la plus intéressante (c'est d'une idéologie européiste grossière... et bien difficile à faire passer avec la défiance croissance de la population vis-à-vis de l'Europe institution telle qu'elle se pratique), au contraire de l'histoire de l'Europe, certes plus difficile (c'est quoi, l'Europe ? Quelles sont ses limites, ses valeurs ? etc.), plus sujette à débats et à questionnements.

_________________
« Le luxe [...] corrompt à la fois le riche et le pauvre, l’un par la possession, l’autre par la convoitise ; [...] il ôte à l’État tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l’opinion. »


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 28 Juin 2006 0:32 
Hors-ligne
Tite-Live
Tite-Live

Inscription : 09 Mai 2006 18:17
Message(s) : 387
Localisation : Metz
André Sanphrapé a écrit :
C'est d'une histoire de l'entité Union Européenne dont on parle ou bien d'une histoire de l'Europe ?

Il s'agit bien de l'Union Européenne, André. C'est d'ailleurs intéressant : difficile de parler aujourd'hui d'Europe sans préciser ce que l'on entend. J'avais remarqué cela avec mes élèves (entre 15 et 20 ans) qui, désormais, font presque tous du mot "Europe" un synonyme d' "Union européenne".

Jean-Marc Labat a écrit :
Attention de ne pas déborder. La date limite de ce forum est 1980.

Je plaide coupable, Jean-Marc. Si vous estimez nécessaire de déplacer ou de supprimer ce sujet, je comprendrai parfaitement.

PJ


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 28 Juin 2006 6:59 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 13 Mars 2006 10:38
Message(s) : 2476
Localisation : Lorraine
Jean-Marc Labat a écrit :
Attention de ne pas déborder. La date limite de ce forum est 1980.

Il faut donc fermer ce sujet car l'UE n'existait pas en 1980 :lol:

_________________
Tous les désespoirs sont permis


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 28 Juin 2006 7:20 
Hors-ligne
Philippe de Commines
Philippe de Commines
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 23 Oct 2004 9:14
Message(s) : 1903
Localisation : village des Pyrénées
La question posée par PJ57 est bigrement intéressante, et il serait dommage de ne pas y réfléchir ensemble ou de s'en éloigner pour des raisons de "règlement intérieur".
Car il s'agit bien de l'exemple parfait d'instrumentalisation de l'histoire (autant par les "pro" que les "anti")
Ce que j'en pense, c'est que le professeur honnête doit continuer à faire son travail honnêtement, sans s'autocensurer, en en restant aux faits (mais forcément avec sa propre subjectivité ... comme sur tous les sujets) . Et ensuite, les élèves, qui sont moins idiots qu'on le croit (?), auront des éléments pour se faire une idée, éléments à ajouter à ceux qui leur viennent d'ailleurs (de la télé :evil: )
N'est-ce pas, toujours et partout, le noble rôle de l'école ?

_________________
"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 28 Juin 2006 8:22 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 20 Juin 2003 22:56
Message(s) : 8189
Localisation : Provinces illyriennes
L'enseignement de l'U.E. au collège et au lycée ? De grands développements y sont accordés en 4ème, 3ème, 1ère et Terminale au point que les élèves en ont souvent assez d'étudier toujours ce point abstrait (je parle des institutions par exemple) qu'ils comprennent souvent fort mal.
Etudier ce point de notre histoire et de notre actualité ne me dérange pas vraiment, mais c'est l'orientation des programmes du lycée, surtout, qui me dérange profondément. Tout est fait en seconde et en première pour faire comprendre aux élèves que la construction européenne va de soi, est une sorte de mythe dans lequel aucune autre alternative n'est possible. C'est comme si d'Athènes à aujourd'hui tout concourait à former cette citoyenneté européenne et cette communauté de vie et de partage, ce qui est plus complexe que cela...
La démarche géographique et son approche multiscalaire va dans le même sens : l'étude d'une région européenne ne peut se comprendre qu'avec des changements d'échelles (vers la plus petite), mêlées à des considérations politiques de construction géopolitique.
Bref, c'est contestable, car cette fameuse identité européenne n'existe pas.

duc de Raguse.

_________________
Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 28 Juin 2006 8:46 
Hors-ligne
Eginhard
Eginhard

Inscription : 09 Mai 2006 21:43
Message(s) : 717
Duc de Raguse a écrit :
Tout est fait en seconde et en première pour faire comprendre aux élèves que la construction européenne va de soi, est une sorte de mythe dans lequel aucune autre alternative n'est possible.

Tout à fait d'accord avec vous, Duc. C'est comme l'histoire de France sous la IIIe République (et encore aujourd'hui, d'ailleurs ; mais c'est moins visible, l'enjeu étant peut-être aussi moins important) : la République était le régime idéal dont la France avait besoin, il n'y avait aucune autre alternative possible. Beaux (sic) exemples d'histoires téléologiques, où le futur explique le passé. Par delà l'instrumentalisaton politique de l'histoire dans l'enseignement général (qui existe dans tous les pays du monde), comment veut-on dans ces conditions que les étudiants d'histoire de 1ère année prennent conscience qu'il existe des champs des possibles et que tout ne va pas forcément de soi ?

_________________
« Le luxe [...] corrompt à la fois le riche et le pauvre, l’un par la possession, l’autre par la convoitise ; [...] il ôte à l’État tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l’opinion. »


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 28 Juin 2006 9:18 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 20 Juin 2003 22:56
Message(s) : 8189
Localisation : Provinces illyriennes
Citer :
où le futur explique le passé

Absolument ! :wink:
Je ne crois, paradoxalement, en aucun cas qu'instrumentaliser le passé ne servent à ses promoteurs du présent.

Citer :
C'est comme l'histoire de France sous la IIIe République

Bah ! c'est certain, la République est le régime qui va le mieux à la société française... :lol: A force de l'avoir fait rentrer dans les têtes à gros coups de "Lavisse", difficile de croire le contraire !

_________________
Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 29 Juin 2006 14:47 
Hors-ligne
Polybe
Polybe
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 02 Mai 2006 20:13
Message(s) : 87
L'histoire de l'UE, l'identité Européenne... Je rejoins le Duc de Raguse, il me semble difficile de parler d'histoire pour une entité dont le seul poids culturel est institutionnel. Je ne suis pas prof d'histoire, et donc je ne suis peut être pas le plus à même de bien m'exprimer sur le sujet, mais je vais essayer d'être clair :oops: .

A mon sens, pour qu'il y est histoire, celle çi doit s'appuyer sur des évenements, des identités et des cultures ayant un lien affectif avec les hommes qui la vivent. Or dans le cadre de l'UE Européenne il s'agit plus à mes yeux d'un Historique, d'un inventaire, que d'une véritable Histoire, cependant, il convient de reconnaitre que le procesus est en marche ( Monnaie unique, Citoyenneté Européenne, Espace Shengen, Hymne Européen, Erasmus ). Je parle Anglais, Français, Italien, Espagnol, et Portuguais, et j'aime beaucoup l'Europe et les européens. Cependant, nos langues sont nos patries, et si moi qui parle 5 langues de l'UE je ressens un manque identitaire Européen, je me pose des questions pour les autres... Lorsqu'on se dit Européen, on épouse d'avantage des idées et des institutions qu'une identité. Cependant, comme je l'ai déjà évoqué, le procesus est en marche, il faut juste laisser le temps au temps :wink: .

_________________
La vitesse de la lumière étant supérieure à celle du son, nombre de gens vous semblent beaux avant de vous apparaitre cons.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 29 Juin 2006 17:54 
Hors-ligne
Tite-Live
Tite-Live

Inscription : 09 Mai 2006 18:17
Message(s) : 387
Localisation : Metz
Sangre a écrit :
A mon sens, pour qu'il y est histoire, celle çi doit s'appuyer sur des évenements, des identités et des cultures ayant un lien affectif avec les hommes qui la vivent. Or dans le cadre de l'UE Européenne il s'agit plus à mes yeux d'un Historique, d'un inventaire...

C'est exactement ce que je pense. A tel point que, pour préparer mes cours sur l'UE, je me repose fortement sur la chronologie ! Si l'historicité de l'UE n'est pas à mettre en doute ni, à mon sens, à contester, il me semble que, au niveau de(s) opinion(s) publique(s), elle ne soit pas encore considérée comme un objet d'histoire. En effet, comme tu l'écris, Sangre, L'Union repose pour beaucoup sur un passé essentiellement institutionnel.

Si je voulais aujourd'hui écrire l'histoire de l'Union européenne, j'ai un peu l'impression que ce serait comme écrire l'histoire de France, par exemple, uniquement en me fondant sur l'accumulation des traités, des édits, des lois, etc. qui ont certes contribué à la construction du pays mais n'en sont pas les seuls composants.

Bref, l'histoire de l'UE reste essentiellement institutionnelle. En outre, ses pays membres ont parfois manqué l'occasion d'en faire autre chose, de donner à cette histoire un peu plus de liant. Songeons par exemple à la triste attitude de cette Europe lors de la guerre de Bosnie.

PJ


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 14 Juil 2006 19:01 
Hors-ligne
Hérodote
Hérodote
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 08 Mai 2006 13:19
Message(s) : 24
Pour ma part je pense qu'il serait un peu prématuré d'enseigner l'histoire de l'UE, mais cela n'engage bien évidemment que moi.
Il faudrait enseigner l'histoire de l'UE lorsque l'unité européenne sera bien définit sur un plan politique (une sorte d'état fédéral), l'enseigner en l'état actuel serait comme enseigner l'histoire de l'ALENA au États-Unis, l'Europe n'étant pour l'instant qu'une entité économique bien qu'elle regroupe des état ayant un projet politique commun, je ne pense pas qu'approfondir son histoire au collège ou au lycée soit productif bien qu'il faille tout de meme en parler.
Il est bien évident qu'il ne faut pas confondre l'histoire de l'union européenne et l'histoire de la reconstruction de l'Europe "continentale" d'après guerre, l'un ne doit en l'état comporter que quelques points, alors que l'autre doit être clairement et longuement traité.

_________________
Pardonnez mon orthographe exécrable, mais j'y travaille


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 14 Juil 2006 20:01 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 21 Fév 2003 9:00
Message(s) : 687
Localisation : Paris
PJ57 a écrit :
Bref, l'histoire de l'UE reste essentiellement institutionnelle.


C'est assez logique, du moment que l'Union européenne est une construction politique.
De façon générale, en parcourant ce topic, il me semble que la confusion entre Union européenne et Europe est finalement très ancrée. Si on parle d'histoire de l'Union européenne, on parle forcément d'histoire institutionnelle, de même si on parlait de l'histoire de l'Etat français.
En effet l'Union européenne n'a pas encore cette personnalité, cette profondeur qui rendrait, finalement l'amalgame légitime.
Je pense toutefois que la construction de l'identité européenne est en marche, et même à grand pas. Les débats sur l'entrée de la Turquie sont là pour en témoigner.

Tout cela me fait penser qu'enseigner l'histoire de l'Europe est aujourd'hui plus pressant que jamais, précisément pour éviter les "débats de bistrots" que quelqu'un ici a déjà évoqué.

keikoz

_________________
Dubitando ad veritatem pervenimus
Cicéron, De officiis


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 14 Juil 2006 21:02 
Hors-ligne
Thucydide
Thucydide

Inscription : 06 Juil 2006 11:27
Message(s) : 32
Localisation : Maurienne.
Keikoz a écrit :
Je pense toutefois que la construction de l'identité européenne est en marche, et même à grand pas.

Moi je pense exactement l'inverse. Je trouve que l'Union Européenne n'est qu'un assemblage artificiel qui, comme tous les assemblages artificiels, n'a aucune identité propre et peu de crédibilité.
Pour qu'une Union de cet acabit fonctionne, à mon sens il faut qu'il y ait une vraie volonté de s'unir (une sorte de "sentiment européen" qui vienne réellement des peuples eux-mêmes, comme il y avait eu un "sentiment national") et qu'il y ait au sein des populations des références communes historiques, culturelles, religieuses, linguistiques (bref, tout ce que ne possède pas l'UE).


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 14 Juil 2006 21:16 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 21 Fév 2003 9:00
Message(s) : 687
Localisation : Paris
Citer :
qu'il y ait au sein des populations des références communes historiques, culturelles, religieuses, linguistiques (bref, tout ce que ne possède pas l'UE).


Vous plaisentez ? Ce ne sont pas les références culturelles qui manquent en Europe ... depuis la culture gréco-romaine, à l'esthétique européenne (tout en gardant bien sûr une grande diversité), en passant par la musique. L'humanisme ... phénomène qui a concerné l'Europe tout entière, depuis l'Espagne, jusqu'à Budapest en passant par ses centres en Italie, Hollande, Allemagne. On ne peut pas sérieusement dire que l'Europe manque d'héritage culturel commun, certes changeant, plus ou moisn partagé selon les cas - mais quel héritage historique l'est-il réellement complètement ?

De nombreuses nations se sont bâties sur moins que ça. Prenez le cas des Etats-Unis, véritable melting pot culturel, ce qui n'a pas empêché non seulement la formation d'une nation américaine, mais même un sentiement national très affirmé (ce qui encore une fois, n'empêche pas des différences).

Citer :
Pour qu'une Union de cet acabit fonctionne, à mon sens il faut qu'il y ait une vraie volonté de s'unir


Parfaitement d'accord là-dessus. Mais il me semble plutôt qu'un manque de volonté d'union, le problème se situe au niveau de ce que l'on veut pour l'Europe, comme l'a bien montré le référendum pour la Constitution européenne en France.

keikoz

_________________
Dubitando ad veritatem pervenimus
Cicéron, De officiis


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Afficher les messages publiés depuis :  Trier par  
Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 17 message(s) ]  Aller vers la page 1, 2  Suivant

Le fuseau horaire est UTC+1 heure


Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 26 invité(s)


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas insérer de pièces jointes dans ce forum

Recherche de :
Aller vers :  





Propulsé par phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction et support en françaisHébergement phpBB