PaulRyckier a écrit :
Zunkir,
excuses pour le délai.
J'ai lu le URL du National Geographic.
J'ai fait une recherche rapide sur le net concernant le livre de M. Liverani:
http://www.ict-toulouse.fr/ble/site/862.htmlhttp://dannyreviews.com/h/Israel_History.htmlhttp://rhr.revues.org/7720Demain mes commentaires...
Cordialement et avec estime,
Paul.
Zunkir;
de nouveau excuses pour le délai.
Pour commencer avec le URL de l'université de Toulouse:
"de manière générale, c'est donc le mot "invention" qui pose problème"
C'est une approbation assez louante au début de l'article, (peuvent-ils autre chose?), mais avec la citation au départ de ce paragraphe ils posent un point d'interrogation? Après tout ils sont comme université catholique "parti prenante" dans le débat? Les institutions et les individus protestantes encore plus? Je reviens à cette thématique dans un autre message.
Le second URL en anglais est positif sur toute la ligne et ne pose pas des problèmes, comme celles de l'université de Toulouse?
Le troisième URL est le plus élaboré et donne dans mon humble opinion une description honnête de l'oeuvre de Liverani.
Citation d'un texte de l'URL:
"Il entend ainsi conjuguer les données archéologiques et épigraphiques avec les résultats récents de la critique textuelle, littéraire et rédactionnelle de la Bible pour combler « le hiatus […] entre une histoire racontée […] et une critique littéraire qui a perdu tout contact avec une utilisation historique des sources » (p. 23). Cette approche large, ancrée dans le vaste horizon du Proche-Orient ancien, alliant les données factuelles au souci d’interprétation du fait religieux et de la construction de l’identité nationale et religieuse d’Israël est peut-être la dimension la plus originale et féconde du livre de ML en même temps que sa principale difficulté."
Liverani appelle "l'histoire normale" en Israël, celle entre le 12ième et 6ième siècle, et "l'histoire inventée" entre le 6ième et 4iéme siècle.
Et quand je le comprends bien, pendant cette deuxième période, les "instances" qui avaient "le pouvoir" ont mis un "embellisement" de la période précédente par des grands "faits" et la construction de grandes édifices? Et ça sent un peu comme j'ai appris mon histoire nationale belge quand j'avais 8 ans (début des années cinquante). Un "Clovis" avec l'allure presque "mythique"...
Quand on lit les critiques et les commentaires du livre de Liverani, j'ai l'impression que tout est logique et l'archéologie jusqu'à maintenant semble attester que la premiére période était plutôt "mythique", (quand je l'ai bien compris) parce qu'on a rien trouvé qui "supporte" les données réelles de ces mythes? Et ça correspond avec le documentaire de John McCarthy, de nouveau si le l'ai bien compris?
Mais quoi si on trouve, contre toutes les attentes, les vestiges du temple de Salomon datant du 10ième siecle? Les atouts sont hauts pour les juifs pratiquants, les catholiques, les protestants amèricains? Seulement pour dire que cette archéologie, qui doit pourtant être "scientifique", est allourdie par des circomstances "non-scientifiques"...
Ce commentaire est le résumé de mes premières approches avec cette matière. Je reviens avec d'autres recherches et commentaires dans un message suivant.
PS: J'ai des difficutés avec toutes ces références à la bible, comme présumées connu. Comme "deutéronomiste"...pendant mon enfance avec enseignement catholique je n'ai rien entendu de la bible ou des citations, seulement "les belles histoires" de "ma'soeur", certainement avec des "racines" dans la bible...
Deuxième PS: Ce que je lis pour la première fois et j'ai pourtant lu quelques "histoires du monde", c'est la synthèse suivant:
Citation d'un passage du 3ième URL:
"Pour ML, le vie s. est donc une seconde grande césure historique qu’il nomme « époque axiale », marquée par une mutation de toutes les grandes cultures. Notre auteur y observe « l’apparition d’une série de grands innovateurs, symboles personnifiés d’aspirations générales dans les différentes communautés humaines : en Chine Confucius (550‑480) ; en Inde Bouddha (560‑480) ; en Iran Zoroastre (fin du viie s.) ; en Grèce les philosophes et les savants “ioniens” […] ; en Israël les grands prophètes “éthiques” (Ézéchiel, le Deutéro-Isaïe) de la période de l’Exil » (p. 275). Ce phénomène analogue surgissant dans diverses régions « propose un approfondissement commun du rôle de l’individu » (p. 276). Face à des formations impériales « universelles » repliées sur la conservation archaïque de leur patrimoine – pour ce qui nous concerne l’Égypte et la Babylonie, mais de manière analogue en Inde et en Chine – des « centres propulseurs » encore marginaux – les polis grecques, les groupes de déportés, les communautés de la montagne iranienne – sont les catalyseurs de l’élaboration de la religion éthique et de la pensée rationnelle (en particulier en Grèce). ML livre ici une clé de lecture originale et performante pour comprendre « l’histoire inventée » par Israël."
Cordialement et avec estime,
Paul.