Citer :
When the Persians captured Babylon in 539 b.c., [...] they diverted the Euphrates river and it continued in its diverted course long afterwards.
A quelles sources renvoie-t-elle pour se justifier ?
Hérodote, I 176sq décrit bien la ruse de Cyrus, qui pour s'emparer de Babylone dévie une partie du court de l'Euphrate dans un marais voisin, mais uniquement afin de le rendre guéable temporairement et surprendre les défenseurs. L'eau monte encore aux cuisses à ce moment-là, donc de toute manière le fleuve n'a pas été asséché.
Et puis, il n'est nulle part indiqué à ma connaissance que le fleuve n'a pas regagné son court habituel tout de suite après, au contraire: Darius Ier confronté lui aussi à une révolte de Babylone tente sans succès la même ruse, toujours selon le même Hérodote : celà sous entend que dans les années 520 déjà, la sitation s'était "normalisée"; de plus, dans la longue et vivante description du site qu'en fait Hérodote (qui l'a visité personnellement au milieu du Ve), le fleuve est omniprésent, et l'historien d'Halicarnasse s'emmerveille sur le pont qui l'enjambe, des quais de pierre tout le long des rives, etc. Et pour l'époque d'Alexandre, donc du vivant de Bérose, là aussi le fleuve organise la ville et Alexandre passe en bac d'une rive à l'autre à plusieures reprises pendant sa convalescence.
Y aurait-il une preuve archéologique qui démente ces descriptions et qui démontrerait que la ville n'est plus à cheval sur le fleuve depuis le VIe ?