Noacyl a écrit :
Cher zunkir, je me suis peut-être mal exprimé. Ce que je voulais dire c'est que les assyriens éliminaient systématiquement les responsables locaux. Ils n'attendaient pas les révoltes.
Justement non. Les opposants étaient écartés (tués ou déportés en Assyrie), et on plaçait des locaux à la solde du roi assyrien à la tête de la région. Si la situation était difficile, un gouverneur assyrien était nommé. Les Perses procèderont de même par la suite. Des cas de destruction comme celles de Babylone et de Suse sont exceptionnelles (et ces villes s'en relèvent vite). Mais on peut les rapprocher des celles de Milet sous Darius I (ou même de Thèbes sous Alexandre si on veut). La population n'était pas massacrée, mais plutôt réduite en esclavage et déportée. La situation que vous décrivez se rapproche plus de celle du début de l'expansion assyrienne (Assurnasirpal ou Salmanasar III), où la guerre était encore destinée à défendre l'espace assyrien, à soumettre les voisins. Après, on constitue un Empire cohérent. Ce sont les bases que prolongent ensuite les empires babyloniene et perse. Les études récentes (P.Briant, F.Joannès) attestent de cette continuité. Les Assyriens sont des précurseurs (même s'ils sont continuateurs des anciens royaumes mésopotamiens), et les Perses prendront leur modèle et l'amélioreront.
Noacyl a écrit :
Ensuite, les successeurs de Cyrus ont continué sa politique de tolérance, même Alexandre. Et je maintiens le fait que Cyrus était considéré par la plupart comme un libérateur, et ce, grâce à sa politique de tolérance.
A ce stade, il faudrait que vous définissiez ce que vous entendez par "tolérance". C'est une notion difficile à appréhender.
Cordialement