Imaginez que vous viviez il y a trois millénaires (et donc sans aucune connaissance en sismologie et volcanologie), et que vous vous trouviez confrontés pour la première fois à une éruption volcanique. A l'instar de tous les peuples de l'Antiquité, n'auriez-vous pas cru qu'un dieu très puissant se cachait derrière ce phénomène ?


« Le troisième jour au matin, il y eut des tonnerres, des éclairs, et une épaisse nuée sur la montagne ; le son de la trompette retentit fortement ; et tout le peuple qui était dans le camp fut saisi d'épouvante. Moïse fit sortir le peuple du camp, à la rencontre de Dieu : et ils se placèrent au bas de la montagne. La montagne de Sinaï était tout en fumée, parce que l'Eternel y était descendu au milieu du feu ; cette fumée s'élevait comme la fumée d'une fournaise, et toute la montagne tremblait avec violence. Le son de la trompette retentissait de plus en plus fortement. Moïse parlait, et Dieu lui répondait à haute voix. Ainsi l'Eternel descendit sur la montagne de Sinaï, sur le sommet de la montagne ; l'Eternel appela Moïse sur le sommet de la montagne. Et Moïse monta » (Exode 19, 16-20).

« Tout le peuple entendait les tonnerres et le son de la trompette ; il voyait les flammes et la montagne fumante. A ce spectacle, le peuple tremblait, et se tenait dans l’éloignement. Ils dirent à Moïse : Parle-nous toi-même, et nous écouterons ; mais que Dieu ne nous parle point, de peur que nous ne mourions. Moïse dit au peuple : Ne vous effrayez pas ; car c’est pour vous mettre à l’épreuve que Dieu est venu, c’est pour que vous ayez sa crainte devant les yeux, afin que vous ne péchiez point. Le peuple restait dans l’éloignement ; mais Moïse s’approcha de la nuée où était Dieu » (Exode 20, 18-21).

« Moïse monta sur la montagne, et la nuée couvrit la montagne. La gloire de l’Eternel reposa sur la montagne de Sinaï, et la nuée la couvrit pendant six jours. Le septième jour, l’Eternel appela Moïse du milieu de la nuée. L’aspect de la gloire de l’Eternel était comme un feu dévorant sur le sommet de la montagne, aux yeux des enfants d’Israël. Moïse entra au milieu de la nuée, et il monta sur la montagne. Moïse demeura sur la montagne quarante jours et quarante nuits. L’Eternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants d’Israël. Qu’ils m’apportent une offrande ; vous la recevrez pour moi de tout homme qui la fera de bon cœur » (Exode 24, 15 – 25, 2).

« Vous vous approchâtes, et vous vous tîntes au pied de la montagne. La montagne était embrasée, et les flammes s’élevaient jusqu’au milieu du ciel. Il y avait des ténèbres, des nuées, de l’obscurité. Et l’Eternel vous parla du milieu du feu ; vous entendîtes le son des paroles, mais vous ne vîtes point de figure, vous n’entendîtes qu’une voix. Il publia son alliance, qu’il vous ordonna d’observer, les dix commandements ; et il les écrivit sur deux tables de pierre » (Deutéronome 4, 11-13).

« Telles sont les paroles que prononça l’Eternel à haute voix sur la montagne, du milieu du feu, des nuées et de l’obscurité, et qu’il adressa à toute votre assemblée, sans rien ajouter. Il les écrivit sur deux tables de pierre, qu’il me donna. Lorsque vous eûtes entendu la voix du milieu des ténèbres, et tandis que la montagne était toute en feu, vos chefs de tribus et vos anciens s’approchèrent tous de moi, et vous dites : Voici, l’Eternel, notre Dieu, nous a montré sa gloire et sa grandeur, et nous avons entendu sa voix du milieu du feu ; aujourd’hui, nous avons vu que Dieu a parlé à des hommes, et qu’ils sont demeurés vivants » (Deutéronome 5, 22-24).

« O Eternel ! quand tu sortis de Séir, quand tu t’avanças des champs d’Edom, la terre trembla, et les cieux se fondirent, et les nuées se fondirent en eaux ; les montagnes s’ébranlèrent devant l’Eternel, ce Sinaï devant l’Eternel, le Dieu d’Israël » (Juges 5, 4-5).

« La terre fut ébranlée et trembla, les fondements des montagnes frémirent, et ils furent ébranlés, parce qu'il était irrité. Il s'élevait de la fumée dans ses narines. Et un feu dévorant sortait de sa bouche : il en jaillissait des charbons embrasés. Il abaissa les cieux, et il descendit : il y avait une épaisse nuée sous ses pieds. Il était monté sur un chérubin, et il volait, il planait sur les ailes du vent. Il faisait des ténèbres sa retraite, sa tente autour de lui, il était enveloppé des eaux obscures et de sombres nuages. De la splendeur qui le précédait s'échappaient les nuées, lançant de la grêle et des charbons de feu » (Psaume 18, 8-13).

« L'Eternel règne : que la terre soit dans l'allégresse, que les îles nombreuses se réjouissent ! Les nuages et l'obscurité l'environnent, la justice et l'équité sont la base de son trône. Le feu marche devant lui, et embrase à l'entour ses adversaires. Ses éclairs illuminent le monde, la terre le voit et tremble ; les montagnes se fondent comme la cire devant l'Eternel, devant le Seigneur de toute la terre » (Psaume 97, 1-5).

« Que la gloire de l’Eternel subsiste à jamais ! Que l’Eternel se réjouisse de ses œuvres ! Il regarde la terre, et elle tremble ; il touche les montagnes, et elles sont fumantes » (Psaume 104, 31-32).

« Eternel, abaisse tes cieux, et descends ! Touche les montagnes, et qu’elles soient fumantes ! Fais briller les éclairs, et disperse mes ennemis ! Lance tes flèches, et mets-les en déroute » (Psaume 144, 5-6).

« Mon épée s’est enivrée dans les cieux ; voici, elle va descendre sur Edom, sur le peuple que j’ai voué à l’extermination, pour le châtier (…) Les torrents d’Edom seront changés en poix, et sa poussière en soufre ; et sa terre sera comme de la poix qui brûle. Elle ne s’éteindra ni jour ni nuit, la fumée s’en élèvera éternellement ; d’âge en âge elle sera désolée, à tout jamais personne n’y passera » (Esaïe 34, 5-10).

« Comme s’allume un feu de bois sec, comme s’évapore l’eau qui bouillonne ; tes ennemis connaîtraient ton nom, et les nations trembleraient devant toi. Lorsque tu fis des prodiges que nous n’attendions pas, tu descendis, et les montagnes s’ébranlèrent devant toi. Jamais on n’a appris ni entendu dire, et jamais l’œil n’a vu qu’un autre dieu que toi fît de telles choses pour ceux qui se confient en lui » (Esaïe 64, 1-3).

« L’Eternel sort de sa demeure, il descend, il marche sur les hauteurs de la terre. Sous lui les montagnes se fondent, les vallées s’entr’ouvrent, comme la cire devant le feu, comme l’eau qui coule sur une pente. Et tout cela à cause du crime de Jacob, à cause des péchés de la maison d’Israël ! » (Michée 1, 3-5).

« L’Eternel marche dans la tempête, dans le tourbillon ; les nuées sont la poussière de ses pieds. Il menace la mer et la dessèche. Il fait tarir tous les fleuves ; le Basan et le Carmel languissent, la fleur du Liban se flétrit. Les montagnes s’ébranlent devant lui, et les collines se fondent ; la terre se soulève devant sa face, le monde et tous habitants. Qui résistera devant sa fureur ? Qui tiendra contre son ardente colère ? Sa fureur se répand comme le feu, et les rochers se brisent devant lui » (Nahum 1, 3-6).

Ce n'est aucunement incompatible, compte tenu de la marge d'incertitude !

Selon les dernières recherches archéologiques, les peuples alentour - singulièrement ceux du Péloponnèse -, ont profité du tsunami et de la disparition de la flotte crétoise pour envahir, piller et brûler les sites mycéniens, opération sans doute spontanée et non planifiée par un Etat mais pour autant pas vraiment morale. Ce qui expliquerait qu'aucune légende n'ait fleuri sur ces événements peu glorifiants.

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"L'histoire serait une chose merveilleuse si seulement elle était vraie."
Léon Tolstoï.

Non glorifiants dans notre optique, mais il me semble pas que ce soit contradictoire avec la morale de l'époque. Surtout que l'on se préoccupe pas de savoir pourquoi on est le plus fort, mais on se glorifie d'être le plus fort.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Le volcan à l'origine des plaies d'Egypte n'est pas forcément le Santorin. Il peut s'agir de celui dont parle le livre de l'Exode (voir mon post plus haut) et qui se situerait dans le champ volcanique du Harrat Khaybar (Galates 4, 24).

Lu sur Wikipédia :

La science vient confirmer cette hypothèse :

http://eric.kvaalen.com/Sinai/Hala_l_Badr.html

La science ne confirme rien du tout dans cette affaire !
Primo Eric Kvaalen n'est pas un scientifique, encore moins un historien ou un géologique: c'est un "consultant en statistique et en ingénierie" de la région parisienne. Monsieur Toutlemonde... Il est l'auteur de tous les documents que tu présente, wiki anglais, français et site perso (cf. sa fiche d'utilisateur Wikipedia).
Secondo: aucun de ces "partisans" du volcan biblique ne sont historiens ou géologues, à vue de nez (franchement, devoir se rabattre sur Freud et les journaleux de la BBC... Sans oublier Velicowski, psychatre et auteur de "science fiction", pour être gentil...). A part Colin Humphreys, réputé pour sa subjectivité et ses exagérations concernant l'Exode (cf. Résumé d'article).

Et quand bien même, en quoi les éléments avancés sont-ils une quelconque "preuve" ? Des carottes de glace permettent de mesurer l'acidité de l'atmosphère à telle ou telle époque. OK. Des pics sont mis en valeur, signalant vraisemblablement des éruptions volcaniques violentes quelque part sur la planète (en même temps, les mesures sont prises en Islande... le volcanisme local doit se tailler la part du lion des pics !); quelque soit l'époque, il y aura de tels pics, aucun siècle n'est épargné ! Rien, absolument rien ne permet d'assimiler un taux d'acidité islandais à une soit-disante éruption précise du Sinaï !
Seuls peuvent être mis en valeur des concordances éventuelles entre des éruptions connues et datées précisément, et des pics d'acidité, comme pour le Vésuve en 69. Ce qui n'est pas énorme comme intérêt historiquement parlant...

Encore une belle arnaque cette affaire...
a) Je veux démontrer que la Bible est un reportage de 3500 ans, à prendre à la lettre. Une énième tentative de sacralisation de ce texte...
b) je déniche des carottes de glace. Je postule qu'elles sont les indices de l'éruption du Sinaï à une date précise (arbitrairement, rappelons-le, juste pour la Cosa Nostra).
c) J'en déduis que la Bible décrit une véritable éruption datable et datée (à chacun alors de compléter: donc l'Exode existe à cette date, donc Moïse existe, donc blablabla).
La conclusion permet de fournir l'argument, l'argument permet de déduire la conclusion. Cherchez l'erreur...

Et comme souvent une poignée infime d'individus (en l'occurrence ici ce Kvaalen, quelque soit sa sincérité personnelle) multiplient les interventions sur la toile (vive Wiki et son record de popularité, les blogs et les forums), donnant à une théorie saugrenue une audience totalement disproportionnée (cf. l'Alésia jurassienne )...

Enfin bref: non, la science ne confirme absolument pas une éruption dans la région du Sinaï aux alentours du euh... de quand d'ailleurs ?, contemporaine et responsable des plaies d'Egypte...

Quoiqu'il en soit, la montagne embrasée au pied de laquelle se sont tenus les Hébreux était un volcan. Et il est probable qu'ils s'y sont rendus pour honorer le dieu Yahvé qui y vivait. C'était du moins la croyance de Jethro, le beau-père de Moïse. Le problème est qu'il n'existe aucun volcan dans le Sinaï et il est évident que les Hébreux ne sont pas rendus au pied du Santorin. La seule option raisonnable reste la chaîne volcanique présente au Nord-Ouest de l'Arabie Saoudite. Nul n'est besoin d'être historien, géologue ou archéologue pour comprendre cela.

Les citations bibliques suffisent amplement à démontrer que les Hébreux ont été témoins d'une éruption volcanique, qu'ils n'ont pas compris l'origine de ce phénomène (ce qui est tout à fait normal vu l'état de la science à cette époque) et qu'ils l'ont attribué à un dieu (Yahvé). C'est en tout cas l'avis de plusieurs chercheurs en science des religions...

Jolie affirmation… Encore faudrait-il démontrer avant toute chose la série d’hypothèses sur laquelle repose cette conclusion si affirmative :
1/ que l’Exode a eu lieu
2/ que l’itinéraire décrit est historique
3/ que la description du phénomène est un témoignage visuel (et non un topos littéraire).
4/ que Moïse soit un personnage historique, qui a transmis ce « témoignage » à la postérité, et que son beau-papa Jethro, tout aussi historique, lui a confié ses convictions un soir au coin du feu.
5/ Que tout ce schmiblick se passe quelque part au IIe millénaire

… petit rappel visiblement nécessaire : l’Exode n’a pas été rédigé par Moïse, quoique proclame la Bible et encore quelques fondamentalistes, mais par un anonyme des siècles plus tard (je laisse le soin à d’autres de donner et d’argumenter une datation plus précise, je ne me sens ni le courage, ni l’envie, ni la compétence de me lancer là dedans… et sûrement pas dans le forum grec).


Ah bon ? Qui ?...

En résumé, nos ancêtres étaient des ignares qui ne comprenaient rien à rien ? Si on ne comprend pas forcement comment ce passent les choses, on est quand même capable, même à l'époque de comprendre ce qu'est une éruption volcanique, du moins pour les gens qui habitent dans des régions volcaniques. D'accord, on pense souvent qu'un dieux ou un génie réchauffe les roches en profondeur et ça, ca change peu par rapport aux quidam moyen du XVIIIème siècle qui ne comprend pas plus ce qui se passe sous terre. Mais faudrait arrêter de prendre à tout bout de champs les Anciens pour des idiots.

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C'est à croire que non ! Apparemment, Moïse a vu Yahvé et Haroun Tazieff beaucoup plus souvent que lui :

« Le troisième jour au matin, il y eut des tonnerres, des éclairs, et une épaisse nuée sur la montagne ; le son de la trompette retentit fortement ; et tout le peuple qui était dans le camp fut saisi d'épouvante. Moïse fit sortir le peuple du camp, à la rencontre de Dieu : et ils se placèrent au bas de la montagne. La montagne de Sinaï était tout en fumée, parce que l'Eternel y était descendu au milieu du feu ; cette fumée s'élevait comme la fumée d'une fournaise, et toute la montagne tremblait avec violence. Le son de la trompette retentissait de plus en plus fortement. Moïse parlait, et Dieu lui répondait à haute voix. Ainsi l'Eternel descendit sur la montagne de Sinaï, sur le sommet de la montagne ; l'Eternel appela Moïse sur le sommet de la montagne. Et Moïse monta » (Exode 19, 16-20).

« Tout le peuple entendait les tonnerres et le son de la trompette ; il voyait les flammes et la montagne fumante. A ce spectacle, le peuple tremblait, et se tenait dans l’éloignement. Ils dirent à Moïse : Parle-nous toi-même, et nous écouterons ; mais que Dieu ne nous parle point, de peur que nous ne mourions. Moïse dit au peuple : Ne vous effrayez pas ; car c’est pour vous mettre à l’épreuve que Dieu est venu, c’est pour que vous ayez sa crainte devant les yeux, afin que vous ne péchiez point. Le peuple restait dans l’éloignement ; mais Moïse s’approcha de la nuée où était Dieu » (Exode 20, 18-21).

« Moïse monta sur la montagne, et la nuée couvrit la montagne. La gloire de l’Eternel reposa sur la montagne de Sinaï, et la nuée la couvrit pendant six jours. Le septième jour, l’Eternel appela Moïse du milieu de la nuée. L’aspect de la gloire de l’Eternel était comme un feu dévorant sur le sommet de la montagne, aux yeux des enfants d’Israël. Moïse entra au milieu de la nuée, et il monta sur la montagne. Moïse demeura sur la montagne quarante jours et quarante nuits. L’Eternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants d’Israël. Qu’ils m’apportent une offrande ; vous la recevrez pour moi de tout homme qui la fera de bon cœur » (Exode 24, 15 – 25, 2).

« Vous vous approchâtes, et vous vous tîntes au pied de la montagne. La montagne était embrasée, et les flammes s’élevaient jusqu’au milieu du ciel. Il y avait des ténèbres, des nuées, de l’obscurité. Et l’Eternel vous parla du milieu du feu ; vous entendîtes le son des paroles, mais vous ne vîtes point de figure, vous n’entendîtes qu’une voix. Il publia son alliance, qu’il vous ordonna d’observer, les dix commandements ; et il les écrivit sur deux tables de pierre » (Deutéronome 4, 11-13).

« Telles sont les paroles que prononça l’Eternel à haute voix sur la montagne, du milieu du feu, des nuées et de l’obscurité, et qu’il adressa à toute votre assemblée, sans rien ajouter. Il les écrivit sur deux tables de pierre, qu’il me donna. Lorsque vous eûtes entendu la voix du milieu des ténèbres, et tandis que la montagne était toute en feu, vos chefs de tribus et vos anciens s’approchèrent tous de moi, et vous dites : Voici, l’Eternel, notre Dieu, nous a montré sa gloire et sa grandeur, et nous avons entendu sa voix du milieu du feu ; aujourd’hui, nous avons vu que Dieu a parlé à des hommes, et qu’ils sont demeurés vivants » (Deutéronome 5, 22-24).

Le plus rigolo :

« La terre fut ébranlée et trembla, les fondements des montagnes frémirent, et ils furent ébranlés, parce qu'il était irrité. Il s'élevait de la fumée dans ses narines. Et un feu dévorant sortait de sa bouche : il en jaillissait des charbons embrasés. Il abaissa les cieux, et il descendit : il y avait une épaisse nuée sous ses pieds. Il était monté sur un chérubin, et il volait, il planait sur les ailes du vent. Il faisait des ténèbres sa retraite, sa tente autour de lui, il était enveloppé des eaux obscures et de sombres nuages. De la splendeur qui le précédait s'échappaient les nuées, lançant de la grêle et des charbons de feu » (Psaume 18, 8-13).

Incroyable d'écrire des choses pareilles à propos d'un volcan en éruption !

« L'Eternel règne : que la terre soit dans l'allégresse, que les îles nombreuses se réjouissent ! Les nuages et l'obscurité l'environnent, la justice et l'équité sont la base de son trône. Le feu marche devant lui, et embrase à l'entour ses adversaires. Ses éclairs illuminent le monde, la terre le voit et tremble ; les montagnes se fondent comme la cire devant l'Eternel, devant le Seigneur de toute la terre » (Psaume 97, 1-5).

« L’Eternel sort de sa demeure, il descend, il marche sur les hauteurs de la terre. Sous lui les montagnes se fondent, les vallées s’entr’ouvrent, comme la cire devant le feu, comme l’eau qui coule sur une pente. Et tout cela à cause du crime de Jacob, à cause des péchés de la maison d’Israël ! » (Michée 1, 3-5).

La cire c'est la lave bien entendu !

Les Grecs avaient un dieu pour chaque élément de la nature. Il n'y a aucune raison de ne pas croire que les Hébreux ont également adopté un dieu (Yahvé) en observant une éruption volcanique. Le panache de fumée (colonne de feu durant la nuit) qui les a guidé jusqu'au "Sinaï" a été reproduit plus tard, et à une échelle plus petite, dans la tente du témoignage. Avec toute la fumée produite par l'holocauste, il est évident que personne ne pouvait se tenir en sa présence

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"Lisez, éclairez-vous, ce n'est que par la lecture qu'on fortifie son âme." - Voltaire
"Historia vero testis temporum, lux veritatis, vita memoriae, magistra vitae." De oratore - Cicéron

OK, les juifs ont vu de près un volcan lors de l'exode. Bon, apparemment, ça ne gène pas grand monde qu'il y ai pas de volcan dans le coin et que pour aller visiter un volcan, il faille traverser des mers. AH oui, ils y sont allés à pied secs pendant le retrait des eaux qui a précédé le tsunami causé par l'explosion du volcan...
En fait, il y a bien un volcan ... éteint, Hala el-Badr. Et il n'aurait pas eu d'éruptions qui dateraient de l'époque historique ....

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Le livre de l'Exode c'est un petit peu comme l'Odyssée, c'est vrai. Mais n'empêche que la description qui y est faite du Sinaï ressemble étrangement à une éruption volcanique.