A compter du 7ème siècle, différentes cités chargèrent des législateurs d'établir un corps de lois en adaptant l'ancien droit coutumier aux exigences nouvelles (développement progressif de la démocratie). Les lois furent gravés sur des matériaux immuables, tels que le bronze ou la pierre, ou sur des édifices publics.
A Athènes, chaque année, lors de la première réunion de l'
Ecclesia, les citoyens pouvaient proposer des réformes législatives. Ces propositions étaient portées devant le Conseil (
Boulê) qui décidait de l'opportunité ou non de les porter devant le conseil des nomothètes (magistrats créés par Solon et chargés d'instituer ou de modifier les lois).
La loi représentait la règle suprême des rapports entre citoyens; tous les actes des hommes publics ou des particuliers devaient rester dans le cadre des lois et les magistrats n'étaient jamais que les agents des lois.
Le décret, décision prise par l'
Ecclesia ou la
Boulê, devait s'inscrire dans le cadre de la loi au risque d'être attaqué par une action en illégalité. Le décret, naturellement, ne pouvait prévaloir contre la loi.
Les Grecs concevaient les lois humaines comme une réplique des lois divines, auxquelles étaient soumis les hommes et les dieux.
Source : Guy Rachet,
Dictionnaire de la civilisation grecque.
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