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Message Publié : 03 Mai 2004 14:31 
En Histoire on parle souvent de ruptures et de continuités. A qui doit on la perception d'une césure entre la période dite classique et la période hellénistique et à quand remonte celle ci? Parfois les perceptions de ruptures arrivent largement a posteriori mais quelques fois un évènement historique est tellement fort que certains contemporains se rendent immédiatement compte que les éléments de changement seront après celui ci bien plus importants que ceux de continuité...Non? Cela a t'il été le cas lors des conquêtes macédoniennes? (celles d'Alexandre comme celles de son père) Et qu'est ce qui différencie réellement le monde d'avant Alexandre et celui d'après? N'aurait on pas pu placer la césure à un autre moment? Si oui quand? J'attends avec impatience éclaircissements et vos opinions là dessus.


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Message Publié : 03 Mai 2004 21:56 
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Le "concept" d'époque héllénistique est dû à l'historien prussien Johann-Gustav Droysen, auteur entre 1833 et 1836 d'une monumentale Histoire de l'Hellénisme en trois tomes (Alexandre le Grand, Les Diadoques, Les Epigones). Pour ce qui est de la césure, je crois qu'elle lui est largement antérieure. Ce en quoi Droysen innove, c'est que contrairement à la majorité de ses prédecesseurs, il ne conçoit pas la période post 338 comme une ère de décadence. Pour Droysen, il s'agit au contraire d'une "nouvelle étape", la cité grecque en tant qu'entité autonome ayant fait son temps et cédant la place aux grands royaumes. De plus, pour cette historien, l'hellenisme, dont la diffusion optimale ne pouvait être faite que par ces nouvelles entités, permit, en fusionnant avec les civilisations moyen-orientales, de "regénérer" ces dernières, quelque peu bridées jusqu'alors par la domination achéménide. Ces visions et conclusions ne sont bien entendu plus d'actualité (la thèse de la fusion ayant été en particulier réfutée, même si dans certains cas on peut toujours lui trouver un minimum de pertinance), mais Droysen n'en constitue pas moins une étape très importante dans l'historiographie antique. D'un point de vue littéraire, c'est un régal. Bref, c'est l'histoire romantique avec tous ses défauts et qualités.

Pour ce qui est de la perception négative qu'on a souvent eu de l'après 338 (et qui parfois se retrouve encore de nos jours, rarement il est vrai), je pense que cela relève, pour partie au moins, d'un certain athénocentrisme, consistant dans le cas présent à envisager de façon négative l'époque où la domination athénienne était révolue.

Quant à la différence entre l'avant et l'après Chéronée, je vais essayer de faire bref. Disons que les cités ont globalement beaucoup de mal à mener une "politique internationale" réellement autonome, même si certaines comme Rhodes surent par moment brillament tirer leur épingle du jeu, et que Sparte et Athènes connurent certains soubresauts, vite étouffés il est vrai. Par contre, une nouvelle forme de communauté politique (hors grands royaumes s'entend) a connu une certaine vivacité: les confédérations, essentiellement celles d'Achaïe et d'Etolie. Quant aux cités en elles-même, leur relatif déclin sur le plan international -qui est sans doute à nuancer- n'empêcha nullement la continuation d'une brillante "vie de l'esprit" (qui une fois n'étant pas coutume nous est connu essentiellement dans le cas athénien) ainsi que des périodes de forte prospérité économique (entre autres, Rhodes bénéficiant de sa neutralité bienveillante vis à vis des Lagides, ou Athènes après -167). Concernant la "sujétion" (là aussi, tout est relatif) vis à vis de puissances extérieures, certains auteurs contemporains (vous m'excuserez j'espère de ne pas avoir retenu leurs noms) vont jusqu'à dire qu'en fait la continuité est totale: à l'époque "classique", les cités faisait souvent appel aux Perses pour régler leur différents; à l'époque hellénistique, elles en feront de même avec les royaumes, puis avec les Romains.

Bien entendu, un fait majeur de l'époque hellénistique est l'expansion de la culture hellénique dans l'ex-royaume achéménide. Mais là aussi, les conclusions de Droysen sont plus que remises en cause. Certes, une partie des élites "indigènes" s'hellénisa, ce qui était en quelque sorte la condition sine qua non de l'accès à la haute administration. On en a notamment un bon exemple avec certains dignitaires juifs, ce qui fut d'ailleurs une des causes de la guerre des Maccabées. Mais globalement, la culture grecque semble avoir peut "contaminée" le commun peuple. Une analyse très critique en est donnée par Peter Green dans son D'Alexandre à Actium, dans un chapitre au titre pour le moins explicite: "La diffusion de l'hellénisme: exploration, assimilation, colonialisme; ou le chien qui aboyait dans la nuit".

Le statut des personnes semble être resté relativement inchangé. Ainsi en Asie Mineure, les laoi (paysans dépendants) qui étaient attachés aux domaines des satrapes ou de la famille achéménides le furent désormais aux terres données par les rois séleucides à leurs "amis", leur famille (une donation du roi Antiochos II à son épouse répudiée Laodice nous est connue), ou à des sanctuaires (pratique qui existait déja à l'époque perse). La documentation papyrologique nous permet de connaître un petit peu mieux la situation des fellahs égyptiens. Là aussi, pas de réel changement, si ce n'est que l'exploitation de ces paysans au profit de la puissance royale fut encore accrue par rapport aux époques antérieures (on estime que plus de 50% du produit des récoltes était ponctionné par l'Etat, dans le cadre du fameux "système mercantiliste" lagide).

Concernant la "subsistance" de l'hellénisme oriental, on peut citer la fameuses statues de Boudah au visage d'Apolon dans le Gandhara. Une certaine symbiose artistique semble s'être faite dans les confins du royaume séleucide et de l'Inde. Ces contrées nous sont malheureusement parmi les plus mal connues du "monde hellénistique", l'histoire des royaumes gréco-bactriens établis là-bas à partir de -250 ne nous étant que très partiellement connue (grace en particulier à la numismatique). Le philhellénisme des dynastes parthes arsacides (dont les monnaies étaient frappées avec des inscriptions en langue grecque) semble quant à lui témoigner d'une certaine persistance de l'hellénisme au sein de ses élites qui furent sans doute les catégories sociales qu'il marqua essentiellement.

_________________
"Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles". Paul Valéry

"C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar". Gustave Flaubert


Dernière édition par Artaxerxès le 04 Mai 2004 10:48, édité 2 fois.

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Message Publié : 04 Mai 2004 10:17 
Pour moi c'est une rupture fondamentale, rupture n'etant pas entendue negativement, ou comme une ere totalement nouvelle. Naturellement la force motrice demeure l' Hellenisme -dans tous les aspects du terme-, et les artisans des Grecs. C'est une periode de crise evidente du modele politique de la cite-Etat. Desormais Alexandre peut se baser sur l'oeuvre de son pere qui a reussi a mettre sur place un Etat Hellene uni, peu importent les reticences des cites type Athenes ou Thebes. On a donc des donnees tres differentes de la periode classique. L'avenir prouvera cette crise de la cite-Etat. Desormais le monde Grec -entendu comme tout l'espace ou domine le culture Grecque- est tellement etendu qu'une multitude de cites independantes, aussi puissantes fussent-elles, ne peuvent pas tenir le role qui leur incombe. Une royaute type Alexandre, elle, peut. La rupture doit se situer la. Cette faillite de la cite-Etat, et l'anachronisme croissant de l'ideologie de competition et d'independance totale des cites Grecques entre elles, se verront avec la montee en puissance de Rome. Le drame de la domination romaine sur la Grande Grece d'abord puis sur l'Hellade, a put avoir lieu grace a ces divisions et cette mentalite, dans ce contexte parfaitement desastreuses.

C'est evident qu'il y a rupture pour toutes ces raisons -que je n'ai certainement pas enumere dans leur totalite- mais aussi continuite. L'un n'empeche pas l'autre. Pour ce qui est de la denomination des periodes, l'epoque classique s'appelle ainsi car les valeurs emisent demeurent tout au long de l'hegemonie Grecque sur le monde -peut importe le systeme politique - et meme au dela, jusqu'a aujourd'hui dans un certain sens. C'est en quelque sorte la source, les valeurs universelles et indelebiles tant dans la pensee, que dans l'action et le temps.

La periode Hellenistique s'appelle ainsi car l'epopee d'Alexandre a (a)mene l'Hellenisme jusqu'au fond du Pakistan actuel (on en voit encore les traces) constituant l' Oikoumene Alexandrienne et diffusant la langue et la culture Grecque comme personne ne l'a fait avant lui. C'est une phase d'Hellenisation du monde connu qui a permi le contact des civilisations, toujours sous l'egide de l'Hellenisme, et qui a laisse enormement de traces dont les consequences sont encore visibles (et vivables). C'est donc reellement une periode HELLENISTIQUE.


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Message Publié : 04 Mai 2004 19:45 
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Grégoire de Tours
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ares a écrit :
C'est une phase d'Hellenisation du monde connu qui a permi le contact des civilisations, toujours sous l'egide de l'Hellenisme

Cette phase d'hellenisation est très discutée quant à son ampleur et sa matérialisation. De nombreux chercheurs parlent d'orientalisation du monde grec, car Alexandre a surtout superposé l'hellenisme sur la culture achemenide (dérivant elle-même des cultures mésopotamienne, hittite, assyrienne...), en gardant notamment de cette dernière le système politique et économique. Alexandre s'est donc adapté à la perse, à tel point que l'on peut le considérer d'une certaine façon comme le dernier roi achéménide.
Ce qui est sûr, c'est qu'il n'y a pas eu de rupture entre la culture achéménide et hellenistique, mais une continuité.


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Message Publié : 06 Mai 2004 11:30 
L'Hellenisme n'est pas negatif ou exhaustif ou incompatible. Au contraire. Dans ce cadre, ca n'empeche pas le contact avec les autres cultures, dans le respect le plus total. Il est autant le dernier Achemenide, que Pharaon d'egypte et roi de Macedoine. Lui-meme s'est marie a Roxane, une non-Grecque, en suivant des rites autant macedoniens que perses. Lui-meme incitait ses hommes a s'installer sur place, a se marier avec des autochtones selon les rites autochtones. Mais qu'il a amene des characteristiques fondamentales de l'hellenisme est indiscutable. Toute l'Oikoumene s'est mise a parler Grec (chose qui ne veut pas dire qu'elle parlait seulement le Grec), c'est pourquoi les romains plus tard ont ete obliges de s'acoutumer au Grec, et le byzantins aussi, afin de diffuser plus efficacement le dogme chretien. L'hellenisme est porteur d'idees et de valeurs. Le barrage linguistique ou religieu ou meme politique n'est pas important. Donc l'hellenisation ne suppose pas la destruction d'une autre ''culture'' pour y faire place.
¨

ΜΙΑ ΚΑΙ ΜΟΝΟ ''ΑΜΝΑΣ'' ΕΘΥΣΙΑΣΘΗ ΔΙΑ ΤΗΝ ΣΩΤΗΡΙΑΝ ΤΟΥ ΚΟΣΜΟΥ, ΚΑΙ ΤΟ ΟΝΟΜΑ ΤΟΥΤΗΣ... ΕΛΛΑΣ!


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Message Publié : 06 Mai 2004 22:53 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines

Inscription : 17 Mars 2004 23:16
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En fait, si on a pu passer rapidement à la civilisation héllénistique, c'est parce qu'une bonne partie de ses fondements avait été posée avant les dates qu'on retient habituellement, que ce soit 323, 336 ou 338.

Les caractéristiques du monde héllénistique existaient déjà dans toute la partie occidentale de l'empire perse. Les grecs étaient déjà l'élément culturellement et techniquement dominant dans l'empire perse avant sa conquête par Alexandre. N'oublions pas qu'à Gaugamèles, il y avait plus de combattants grecs du côté perse que du côté d'Alexandre.

Quant à la crise de la cité après 338, je crois que c'est plus qu'un mythe : quelque chose de faux. Les cités antiques ont toujours été périodiquement la proie de crises sociales ou politiques. La seule période d'exception, c'est peut-être le 5ème siècle où les 2 hégémonies athénienne et spartiate ont donné une stabilité nouvelle et temporaire au monde grec.

Mais le modèle de la cité n'a pas disparu avec l'établissement des monarchies alexandrine puis héllénistique. Le modèle de la cité a en réalité triomphé. Qu'est-ce que l'empire romain ? Une fédération de cités.


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Message Publié : 07 Mai 2004 14:09 
Bien sûr les cités ont continué d'exister, de prospérer a l'époque hellénistique mais je ne pense pas que cela soit quelque chose de radicalement faux de parler de déclin...L'époque classique a été caractérisé par une idéalisation de la cité comme modèle politique. La polis était souvent considérée comme le seul modèle envisageable pour les Grecs qui n'étaient pas "arriérés". Non seulement la cité était le cadre de la décision politique mais il était aussi le cadre "national" des Grecs (exception des ethnè). Or il me semble qu'à l'époque hellénistique des Grecs se rendent eux même compte de l'inadaptation (et du déclin!) de ce modèle face aux Etats géants qui apparaissent. Le panhellénisme obtient alors un large echo et de nombreuses fédérations, comme diverses tentatives pour surpasser le carcan de la polis, voient le jour.
Il y a déjà eu un débat comme celui ci dans un forum (cf le "déclin grec") et il m'avait été très difficile de défendre cette idée. Il est vrai que le révisionnisme est à juste titre dans l'ère du temps (on a trop souvent exagéré ce déclin et trop souvent laissé croire qu'après la débacle d'Athènes et de Thèbes à Chéronée il en était complètement fini des cités) mais à mon avis il ne faudrait pas non plus éxagérérer l'antithèse!!!
Dans ce que tu dis Caesar Scipio on a l'impression que tu vois les cités comme de simples villes or le fait que tu parles d'Empire et de fédération montre justement qu'il ne s'agit plus de cité-Etat. Mais bon j'ai compris ce que tu voulais dire et en un sens c'est juste. C'est un peu la même chose actuellement lorsque l'on parle du "déclin de l'Etat"; ce n'est pas complètement vrai mais ce n'est pas complètement faux non plus...N'est ce pas?


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Message Publié : 14 Mai 2004 12:25 
''Mais le modèle de la cité n'a pas disparu avec l'établissement des monarchies alexandrine puis héllénistique. Le modèle de la cité a en réalité triomphé. Qu'est-ce que l'empire romain ? Une fédération de cités.[/quote]''


Je ne pense pas que qqun a dit ça. Mais c'est indeniable que la forme de domination imperiale a supplante largement la cite-Etat. Quant à ton idee que l'empire romain est une federation de cites... ca serait oublier les horreurs commises par les romains et dont on se garde souvent de parler pour contrebalancer la reussite grecque. Federation suppose ''alliance'', collaboration mutuelle et en respect de la volonte des deux ou plusieurs parties. Certes Athenes a l'epoque romaine a toujours ses magistrats etc mais il ne faut pas se faire d'illusions, c'est Rome qui decide, et les prerogatives que conservent les cites ne font l'objet que d'une volonte d'administrer un empire faramineux et rien d'autre. Je ne pense pas donc que ce soit un mythe. Et encore Athenes est un exemple de cite favorisee car elle a passe un accord avec Rome. D'autres cites paient des tributs enormes, sont beaucoup moins autonomes etc... Donc ce n'est certainement pas une federation de cites dans le sens precis du terme, mais si tu veux, une ''multitude'' de cites, ce qui me parait de toute facon evident.

Je crois aussi que tous ceux qui essaient de remettre en cause l'Hellenisation de l'orient se trompent (ou mentent?) puisque meme a l'epoque byzantine, les^perses (et arabes) ont acceuillit la culture grecque bannie par ces imbeciles d'empereurs byzantins qui sont passes dans l' Histoire comme Grecs alors qu'ils ne l'etaient (sauf les tout derniers). Autant les ecrits/livres que les personnes ont trouve refuge la-bas puisque chez les chretiens-byzantins-stupides penser n'est pas bon...


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Message Publié : 14 Mai 2004 12:26 
Oui j'ai oublie, le message d'en haut c'est moi :lol:


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Message Publié : 14 Mai 2004 13:53 
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Grégoire de Tours
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ares a écrit :
tous ceux qui essaient de remettre en cause l'Hellenisation de l'orient se trompent (ou mentent?)

Personne n'a essayé de remettre en cause l'Hellenisation de l'Orient. Mais il ne faut pas oublier qu'il y a eu aussi une orientalisation de l'Hellenisme.
ares a écrit :
ces imbeciles d'empereurs byzantins

En quoi les empereurs byzantins étaient imbéciles?


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Message Publié : 18 Mai 2004 21:10 
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Philippe de Commines
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Inscription : 17 Mars 2004 23:16
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Ares, j'avais deviné que c'était toi l'invité avant même de lire ton message suivant. :wink:

L'empire romain était bel et bien une fédération de cités, mais sur le modèle romain, c'est-à-dire une fédération inégale, avec un hégémon. Evidemment "cité" ne veut pas dire seulement "ville" mais "ville maîtresse + territoire".

Ce que tu dis face à des Etats géants n'est pas nouveau. Déjà, pendant tout le 5ème siècle, les cités grecques ont été confrontées à un Etat géant, l'empire perse, qui a mis leur indépendance en danger. Les crises sociales graves, il y en a eu pendant le 7ème et le 6ème siècles avec les alternances législateurs/tyrans. Le monde sicilien a toujours été très instable, y compris au 5ème siècle.

On parle de déclin de la cité parce que le monde des cités a été soumis pour de bon. Mais le monde romain était une civilisation urbaine. La chute de l'empire et même de la société antique trouve peut-être en partie sa cause dans le fait que Rome et la Grèce n'ont pas su associer les campagnes.


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Message Publié : 24 Nov 2004 17:26 
Petite précision
Adès dit "Quant à ton idee que l'empire romain est une federation de cites..."
Mais où donc ai-je émis cette idée?!!!!

Je parlais simplement des confédérations telles que la ligue achéenne, la confédération des Nésiotes, de toutes ces formes fédérales qui se sont développées à l'époque hellénistique AVANT que Rome ne domine véritablement le monde méditerranéen.


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 Sujet du message : ALEXANDRE LE GRAND
Message Publié : 05 Avr 2008 18:04 
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Hérodote
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Message(s) : 1
Déplacé

Quels sont les impacts sociaux,politiques et culturels des conquetes d'alexandre le grand?


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 Sujet du message : Re: ALEXANDRE LE GRAND
Message Publié : 05 Avr 2008 18:15 
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Eginhard
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Allez faire un tour sur l'index du monde grec ancien, vous y trouverez de nombreux topics qui fourniront les réponses à votre question ;) !

_________________
"Si, dans la pratique démocratique anglaise, l’opposition, selon un mot admirable, remplit un service public, dans les États totalitaires, l’opposition devient crime ", Raymond ARON.


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Message Publié : 29 Juil 2008 15:03 
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Hérodote
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Inscription : 29 Juil 2008 9:48
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j'ai une question à poser sur le nom DE MACEDOINE . LE NOM DE MACEDOINE EST IL VRAIMENT EXISTER OU C'EST UNE INVENTION ? SI QUEL QU'UN PORRA ME REPONDRE PAR DES PREUVES MERCI D'AVANCE .


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