Keikoz a écrit :
nico86 a écrit :
Il faut dire aussi que ce qui différencie la religion Grecque et la religion au sens ou nous l'ententons c'est l'absence de dogmatisme chez le Grec ancien.
Cela sera une condition fondamentale permettant le passage du mythe à la raison.
Vous sous-entendez donc que la croyance dans le christianisme (ou autres religions monothéistes, ou dogmatique) empêche le réveloppement d'une réflexion basée sur la raison ?
Je vois déjà saint Thomas d'Aquin se retourner dans sa tombe !
Je ne sous tend pas cela ! donc pas de conclusions hatives ni d'extrapolations.
La croyance dans le christianisme et dans la plupart des religions ayant un fond dogmatique est faite d'ombres et de lumières.
Saint Thomas d'Aquin ne fait pas que briller il éclaire aussi c'est indéniable, mais on ne peut pas résumer tous les aspects de la chrétienneté médiévale, positifs et négatifs, à sa seule personne...
Ne voyez pas dans mon discours une vision tranchée des choses, mais reconnaissez, qu'on ne peut nier, que l'absence de dogme dans la religion Grecque a contribué à libérer la pensée.
D’où l’extraordinaire floraison philosophique dès le Vème siècle et les si nombreuses écoles : l’académie de Platon, le lycée d’Aristote, les Sophistes, les Epicuriens, les sceptiques, les stoïciens…
L’apparition d’un type de pensée étranger à la religion, reposant non pas sur l’idée d’un Dieu souverain au dessus de tout mais, sur des lois immanentes à l’univers, a permis à l’homme Grec de se dégager un horizon intellectuel permettant de passer de la monarchie mycéenne à l’émergence de la rationalité donnant naissance à l’espace démocratique de la cité.