Almayrac a écrit :
Est ce à dire que l'habitude d'emmailloter les bébés que montre le tableau de De La Tour existait déja chez les romains ? Je trouve la coutume des spartiates bien moderne
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http://emmailloter.canalblog.com/archives/2010/02/12/16893035.htmlDe 0 à 7 ans (wiki) : Sparte met en place une politique eugéniste destinée à sélectionner des enfants sains et forts. Dès la naissance, selon Plutarque, le bébé est examiné par une commission d'anciens au Lesché (Λέσχη / Léskhê, « lieu couvert, portique »), qui doivent déterminer si l'enfant est beau et de constitution robuste ; si ce n'est pas le cas, il est jeté aux Apothètes, un gouffre situé au pied du Taygète : un enfant ne doit pas être une charge pour la cité. Plutarque est la seule source mentionnant la pratique de tels infanticides ;
son témoignage a été récemment remis en cause par des archéologues, le gouffre des Apothètes ne contenant pas d'ossements d'enfants... Ensuite, l'éducation, ou plutôt l'élevage (ἀνατροφή / anatrophế), suivant l'expression utilisée, est délégué à la nourrice. Ils sont laissés nus et frictionnés avec du vin pour les endurcir. Le but est déjà de former des guerriers. À 7 ans, ils sont enlevés à leur famille. C'est le début de l'agôgè à proprement parler.
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http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/antiq_0770-2817_1991_num_60_1_2303Vous allez à la page 7 et deux définitions sont données concernant les "nourrices"
ou encore : "... Définition
Alors que la langue grecque désigne la nourrice par deux termes, titthé, celle qui allaite, et trophos, qui semble plutôt désigner la nourrice “sèche”, le latin n’utilise que le terme nutrix, dérivé de nutrire, “nourrir”, qui désigne la mère biologique et mercenaire, ainsi que plus largement la femme qui prodigue des soins à l’enfant sans nécessairement l’allaiter. Comme en Grèce, ces soins s’étendent sur plusieurs années.
A côté d’assa nutrix, qui définit la nourrice “sèche”, qui n’allaite pas ou plus, d’autres expressions ont une connotation plus affective, comme nutricula, mamma ou mammula...".
Le mot "nourrice" employé par Plutarque est peut-être mal approprié.
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http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bude_0004-5527_1954_num_1_1_4585