Bonjour à tous,

Je débute le semestre prochain soit dés lundi 19 cet aspect de mon parcours histoire générale à la fac et je vais m'avancer un peu donc cherche à débroussailler, quels sont vos conseils pour cela s'il-vous-plait ?

Quels sont les thèmes à dégager ? les questions à se poser ? Les personnages à interroger et impasses historiographiques à garder à l'esprit ?

Merci d'avance pour toute réponse,
rebrebrobin

Voilà actuellement où j'en suis:

Le monde grec trouve son unité dans l'espace géographique du pourtour méditerannéeen. Son influence est celle des cités à travers lesquelles (se difusent ? du moins) s'entretiennent
une culture (l'éducation se fait principalement par l'apprentissage des mythes; les individus se basent sur eux pour structurer leurs identités)
et une religion (mythologie grecque, célébrations en l'honneur de Dieu sont l'occasions de migrations temporaires d'une cité à l'autres)
et une langue (grec ancien) fédératrices.

A la tete non pas de l'état, mais de cités qui sont des cités-etats, se trouvent des assemblées démocratiques de riches proriétaires certes - qui peuvent se permettre des interruptions du travail de la terre - mais élus par d'autres riches propriétaires (? - a qui appartient le droit de vote dans la Grèce antique ?)

La vie quotidienne dans la grèce antique est rendue difficile par le climat aride donc rude en hiver, sec en été, un peu la merde,
meme si l'histoire en fait un atout lorsque le climat rude fait d'un peuple égaré entre les chaines montagneuses de son territoire une force dynamique mue par les valeurs de l'échange commercial maritime

Pourtant, la Grèce antique d'un point de vue militaire pose un certains nombre de questions: La guerre se fait principalement par bateau j'imagine mais qu'en est-il des principaux conflits à retenir et des principaux rivaux contre qui ils sont menés ? De plus, comment les cités états parviennent-elles à s'entendre lors de ses conflits contre un ennemi commun ? La culture est-elle réellement le seul élément fédérateur ou, si non, comment les institutions politiques permettent-elles de maintenir l'équilibre des pouvoirs de ces cités-etats ? Y a-t-il un sentiment d'appartenance des habitants de chacune à un ensemble plus grand ? D'ailleurs, l'équilibre est-il seulement maintenu ou existe-t-il des conflits permettant de montrer le contraire ?

Autant de sujets à investiguer pour ma part, le sujet reste ouvert,
Qu'en pensez-vous ? Quelles sont vos sources et vos thématiques de prédilection ? Laissez moi un mp si vous etes motivés pour des débats sur le sujet,
rebrebrobin

Pour préparer votre semestre, il faudrait nous dire plus précisément sur quoi ça va porter (l'histoire grecque, c'est vaste, il y a sans doute un thème ou une période pour le cours).

Comme vous l'avez dit, le monde grec n'est pas un Etat unifié (comme la Grèce actuelle), mais un espace où les populations parlent la même langue (le grec) et ont une culture et une religion assez proches. Ces populations vivent pour la plupart en cités indépendantes, mais certaines ne vivent pas en cités.

Par conséquent, les institutions sont très variées. Vous ne pouvez pas dire :
Non. Il y a des centaines de cités, donc ça dépend des cités. Certaines sont démocratiques : dans ces cas-là, ce ne sont pas les riches propriétaires qui sont dans les assemblées, mais absolument tous les citoyens! (sinon, ce n'est pas la démocratie). Exemple : Athènes. Il n'y a pas d'élection (sauf pour certains postes précis), mais un tirage au sort.
D'autres sont oligarchiques : là, c'est ce que vous décrivez, une minorité de notables qui gouverne.
D'autres sont monarchiques. Certaines combinent un peu tout ça, le meilleur exemple étant Sparte.


Ca, c'est ce qu'on appelle une généralité (le climat parfois est pas bien, parfois c'est bien ; oui, comme partout au monde : l'humidité aussi c'est bien parfois, moins bien d'autre fois), donc : évitez!


Très rarement! La guerre se fait à pied, en terrain plat.

Et dans un premier temps d'ailleurs c'est presque une prolongation de la guerre terrestre, des batailles navales très statiques dans lesquelles les fantassins jouent un rôle prépondérant. C'est essentiellement Athènes qui propose de nouvelles façons de combattre sur mer dont Salamine est en quelque sorte le laboratoire.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.