Les livres étaient constitués par des papyrus et les exemplaires étaient très rares : les papyrus coûtaient chers, les ouvrages devaient être écrit à la main. Il n'y avait donc pas d'édition de masse, ni de commerce de livres. Hérodote lui-même donnait des lectures publiques de son Histoire. Mais en raison de leur succès, beaucoup de textes grecs ont été copiés, recopiés, transcrits, retranscrits sur un support plus pérenne, le parchemin (pergamen).
Ces mêmes parchemins ont été copiés, recopiés, transcrits, retranscrits jusqu'au Moyen-Age ce qui permis leur redécouverte à la Renaissance. Le gros avantage c'est qu'il y eût toujours un minimum de lettrés pour comprendre ces écrits grecs et pour en conserver certains vu leur intérêt même si les moines copistes firent parfois des erreurs de copie, voire détruisirent des textes jugés plus néfastes. (Cf. Le Nom de la Rose). Il nous reste ainsi beaucoup de textes d'Aristote tout simplement parce que la pensée aristotélicienne (à tort ou à raison) était perçue comme "pré-chrétienne"...
_________________ "Lisez, éclairez-vous, ce n'est que par la lecture qu'on fortifie son âme." - Voltaire
"Historia vero testis temporum, lux veritatis, vita memoriae, magistra vitae." De oratore - Cicéron
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