Mr-ionman a écrit :
Je ne suis pas d'accord concernant l'emploi des éléphants par Pyrrhus.
Alors là, je ne vois pas pourquoi (ou alors ce n'est pas avec moi mais Pedro n'en parle pas me semble-t-il) car...
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Alors certes avoir des éléphants est une sorte de luxe plus qu'une arme de destruction massive, mais le roi d'Epire, selon les récits des campagnes d'Italie, en a fait un usage semble-t-il optimum. Plutôt que de les employer trop vite au cours de la bataille, il s'en sert à un moment clé pour briser la cohésion ennemie. Par contre à Bénévent, le récit est trop vague pour établir quoi que ce soit.
... avec plus de précisions de ta part, nous disons exactement la même chose: Pyrrhus a bien (voir très bien) utilisé ses éléphants - notamment en soutien de l'action de la phalange ou pour contrer les menaces romaines sur celle-ci.
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Concernant la supposée dégénérescence du système de la phalange chez les derniers antigonides, j'aurai plutôt tendance à dire qu'on ne peut l'imputer qu'à Persée. Il recrute quasiment toutes les forces disponibles et rassemble la plus grande armée macédonienne de tous les temps. Je n'ai pas le pdf de mon mémoire sur mon ordinateur actuel mais j'aurai aimé retrouvé le ratio infanterie / cavalerie dans l'armée de Persée.
D'accord aussi, Persée en à plus de 20000 (24000 je pense - je vérifierai et corrigerai si nécessaire) selon Hatzopoulos - c'est le double d'Alexandre au début de sa campagne mais les effectifs des deux armées sont assez proches.
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Au tout début de la Troisième Guerre de Macédoine, un premier engagement a lieu à Kallinicos, et on remarque ici l'emploi de grandes forces composées non pas de la phalange ni même de l'agéma, mais des contingents légers et surtout des cavaliers. Persée remporte une victoire dont il n'a pas tiré partie, l'armée romaine s'est retiré en bon ordre, plus ou moins, mais avec des pertes relativement importantes.
Oui. Il me semble aussi que les romains subissent un revers de la part des Illyriens également...
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Je pense qu'on est d'accord pour faire du commandement le point décisif dans la défaite militaire de la Macédoine.
Hannibal se classant lui-même juste derrière Pyrrhus, Philippe V et surtout Persée n'auront droit qu'à la queue du peloton... du classement au mérite des généraux.