bonjour,
voici les Methodes d'execution:
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thodes_d%27ex%C3%A9cution
Histoire
La peine de mort implique un crime commis par le condamné. Dans les sociétés primitives, la condamnation était réalisée par les victimes, lors d'un acte de vengeance. Pour éviter les cycles sans fin de vengeance, a été instauré le principe de la loi du Talion, qui implique la juste réciprocité entre le crime commis et la peine. C'est ainsi qu'est énoncé la formule « oeil pour oeil, dent pour dent, vie pour vie ». Cette juste réciprocité n'a pas été appliquée dans toutes les civilisations, où a persisté durant un certain temps la vendetta.
Premières réflexions
Avec le temps, l'application de la loi du Talion, qui était alors du ressort de la victime ou de sa famille, est revenue au main du pouvoir judiciaire, seul habilité à condamner à mort un criminel. Ce fût le cas en Europe dans la Grèce et la Rome antique. C'est dans ces sociétés et notamment en Grèce, que des réflexions sur le rôle de la peine de mort sont apparues.
Protagoras (dont la pensée est rapportée par Platon) critiquait le principe de vengeance. Ainsi la peine de mort ne pouvait être infligée que pour la protection de la société contre le criminel. Platon pour sa part voit dans la peine de mort un moyen de purification, car les crimes sont une « souillure ». C'est ainsi que dans Les Lois, il juge nécessaire l'exécution de l'animal où la destruction de l'objet ayant causé la mort d'un Homme par accident. Pour les meurtriers, il considère que l'acte d'homicide n'est pas naturel et n'est pas pleinement consentie par le criminel. L'homicide est ainsi une maladie de l'âme, qu'il faut autant que faire se peut rééduquer. Et en dernier ressort, condamner à mort, si aucune réhabilitation n'est possible.
Aristote, pour qui le libre arbitre est le propre de l'Homme, le citoyen est responsable de ses actes. Si crime il y a eu, un juge doit définir la peine permettant d'annuler le crime en le compensant. C'est ainsi que des indemnités pécuniaires sont apparues pour les criminels les moins récalcitrants et dont la réhabilitation est jugée possible. Mais pour les autres, la peine de mort est nécessaire pour Aristote.
Cette philosophie visant d'une part à protéger la société et d'autre part à compenser en vue d'annuler les conséquences du crime commis inspirera le droit pénal occidental jusqu'au XVIIe siècle, époque où apparaissent les premières réflexions sur l'abolition complète de la peine de mort.
Rome antique
Dans la Rome antique, l'application de la peine de mort à l'encontre des citoyens romains était peu courante et jugée comme exceptionnelle, auquelle on lui préférait des peines de substitutions allant selon le crime et le criminel de la réprimande privée ou publique, à l'exil ou la torture, ou encore la prison et en dernier ressort, la mort. Il en était tout autrement pour les étrangers qui étaient considérés comme inférieurs vis à vis du citoyen romain et surtout les esclaves, considérés comme une chose dans le patrimoine (res in patrimonio).
Pour les romains, la peine de mort, en plus de protéger la société devait permettre de satisfaire la victime, ainsi que dans le cas des peines exemplaires, dissuader les criminels. Cette aspect de la philosophie romaine est issue du grec Callistrate, qui écrivait dans Digeste que « les assassins de grand chemin subiraient la peine de la croix à l'endroit même où ils ont commis leurs crimes afin que, par ce spectacle terrifiant, les autres soient dissuadés de [commettre] de semblables forfaits, [mais aussi] afin que cette peine, infligée sur le lieu même de l'infraction, soit une consolation pour les parents et les proches des victimes » [1]. Le rôle utilitariste de la peine de mort s'est renforcé durant les deux derniers siècles de la République.
L'influence de plus en plus grande de la religion chrétienne a eu très peu d'influence sur la peine de mort dans la Rome antique, contrairement au Moyen Âge.