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Message Publié : 12 Mai 2007 15:47 
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Thucydide
Thucydide

Inscription : 03 Fév 2007 17:08
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Bonjour,
j'aurais une question anecdotique à vous poser: si mes souvenirs sont bons, un de mes professeurs d'histoire romaine avançait que notre représentation (à travers les films notamment) de l'égorgement ( d'une oreille à l'autre en passant par la trachée) venait des Grecs (ou des Arabes, je ne me souviens plus vraiment) tandis que les Romains avaient une manière moins sanglante de procéder, par la nuque. Si cela est avéré, comment le savons-nous? J'ai du mal à imaginer de tels témoignages dans les sources écrites qui nous sont parvenues, à moins que ce soient des traités de médecine qui font état d'autopsie.
Dans la deuxième saison de la série Rome, Cicéron est assassiné avec un glaive qui lui entre verticalement à la droite de son cou, vers le poumon droit donc. Là encore, hémorragie interne plutôt qu'externe. Ma question est similaire: cette façon de procéder est-elle vérifiable et vérifiée par les sources antiques?


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Message Publié : 12 Mai 2007 16:22 
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Polybe
Polybe

Inscription : 07 Nov 2006 14:30
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En effet il semble bien qu'une telle façon de procéder ait existée. Il ne faut pas négliger l'apport des sources iconographiques en histoire !

Mais les romains avaient bien d'autres façons de procéder : crucifixion, damnatio ad bestias, damnatio ad gladium...


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Message Publié : 14 Mai 2007 17:39 
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Hérodote
Hérodote
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Inscription : 09 Jan 2007 11:27
Message(s) : 28
En ce qui concerne l'égorgement, on peut noter également ce qui se faisait dans les arènes. Un gladiateur aimait trancher la jugulaire: effusions de sang, donc spectacle garanti,mais aussi mort rapide, moins douloureuse pour le gladiateur vaincu.


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Message Publié : 14 Mai 2007 18:16 
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Polybe
Polybe

Inscription : 07 Nov 2006 14:30
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Sur quelle source vous basez vous pour affirmer que les gladiateurs aimaient à viser le jugulaaire ? Il me semble que l'iconographie ne représente que rarement la mort du gladiateur (le moment avant ou le moment suivant oui, pas la mise à mort).

Peut-être un texte ?


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Message Publié : 16 Mai 2007 9:17 
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Plutarque
Plutarque

Inscription : 20 Fév 2007 16:49
Message(s) : 161
J'ai vu des images représentant des morts de gladiateur : l'exécuteur avait un couteau posé verticalement sur le trapèze, près de la gorge
Sinon, il y a ces tombes d'Ephèse, où l'on aurait trouvé pas mal d'entailles sur les os laissant deviner une exécution par transpercement du coeur en passant par le haut (l'espace entre les clavicules) ou l'arrière (en traversant l'omoplate)

_________________
--

Sistimus hic tandem, nobis ubi defuit orbis!
In culum tuum vidisti?


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Message Publié : 16 Mai 2007 10:53 
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Jules Michelet
Jules Michelet
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Inscription : 15 Mai 2005 12:40
Message(s) : 3419
Moditus a écrit :
Mais les romains avaient bien d'autres façons de procéder : crucifixion, damnatio ad bestias, damnatio ad gladium...

Pour ce qui est de la crucifixion, j'ai vu dernièrement dans un reportage sur Persépolis que ce mode d'exécution était typiquement Perse. Les romains auraient donc emprunté cette "technique" aux peuples d'orient.

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Skipp


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Message Publié : 16 Mai 2007 11:44 
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Inscription : 15 Avr 2004 22:26
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Skipp a écrit :
Moditus a écrit :
Mais les romains avaient bien d'autres façons de procéder : crucifixion, damnatio ad bestias, damnatio ad gladium...

Pour ce qui est de la crucifixion, j'ai vu dernièrement dans un reportage sur Persépolis que ce mode d'exécution était typiquement Perse. Les romains auraient donc emprunté cette "technique" aux peuples d'orient.


N'y a-t-il pas un problème de dates ?
Les insurgés qui ont suivi Spartacus sont massivement crucifiés. Or, à l'époque, les Romains n'avaient pas encore de contacts directs avec les Perses et les peuples intermédiaires ne me semblent pas trop utiliser ce mode de supplice.


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Message Publié : 16 Mai 2007 19:14 
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Jules Michelet
Jules Michelet
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Inscription : 15 Mai 2005 12:40
Message(s) : 3419
Narduccio a écrit :
Les insurgés qui ont suivi Spartacus sont massivement crucifiés. Or, à l'époque, les Romains n'avaient pas encore de contacts directs avec les Perses et les peuples intermédiaires ne me semblent pas trop utiliser ce mode de supplice.

Au Ier siècle avant JC les romains avaient peut être déja eû des contacts avec des peuples anciennement sous domination perse ?

J'ai eû cette info en regardant le reportage ARTE intitulé: "Les royaumes disparus, le mythe de Persépolis".
http://www.artevod.com/programDetails.do?emissionId=1928

Dans ce reportage il y est dit que l'exécution par crucifixion et l'empalement sont des pratiques typiquement perses qui se seraient ensuite diffusées.

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Message Publié : 16 Mai 2007 19:48 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
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Inscription : 29 Déc 2003 17:02
Message(s) : 460
Localisation : Hainaut (Belgique)
Bonjour,

Par hasard, j'ai effectivement lu aujourd'hui que la coutume du crucifiement était bien d'origine persane, réservée initialement aux esclaves fugitifs ou en révolte, et avait été adoptée ensuite par Rome. Si je trouve plus d'information, je vous en ferai part,

_________________
Il n'est pas sur notre sol une chose qui soit plus utile que ces sublimes monuments qui ne servent à rien (Emile Mâle).


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Message Publié : 19 Mai 2007 10:52 
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Polybe
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Inscription : 07 Nov 2006 14:30
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Crixos a écrit :
J'ai vu des images représentant des morts de gladiateur : l'exécuteur avait un couteau posé verticalement sur le trapèze, près de la gorge
Sinon, il y a ces tombes d'Ephèse, où l'on aurait trouvé pas mal d'entailles sur les os laissant deviner une exécution par transpercement du coeur en passant par le haut (l'espace entre les clavicules) ou l'arrière (en traversant l'omoplate)


Est-ce que vous pouvez nous donner des références sur ces point là ? Celà m'intéresse beaucoup.

En ce qui concerne la crucifixion, ce que vous appelez un décalage chronologique ne me choque pas. L'emprunt peu très bien passer par le monde hellénistique.


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Message Publié : 28 Mai 2007 15:17 
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Thucydide
Thucydide
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Inscription : 27 Fév 2005 2:11
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Narduccio a écrit :
Skipp a écrit :
Moditus a écrit :
Mais les romains avaient bien d'autres façons de procéder : crucifixion, damnatio ad bestias, damnatio ad gladium...

Pour ce qui est de la crucifixion, j'ai vu dernièrement dans un reportage sur Persépolis que ce mode d'exécution était typiquement Perse. Les romains auraient donc emprunté cette "technique" aux peuples d'orient.


N'y a-t-il pas un problème de dates ?
Les insurgés qui ont suivi Spartacus sont massivement crucifiés. Or, à l'époque, les Romains n'avaient pas encore de contacts directs avec les Perses et les peuples intermédiaires ne me semblent pas trop utiliser ce mode de supplice.


Les Carthaginois utilsent souvent la crucifixion, par exemple pour executer un officier qui a perdu une bataille. On le voit fréquemment dans les guerres contre les Siciliens au IVème siècle.

Les Romains ont "fréquenté" les Carthaginois et ont pu leur emprunter cette technique qui ne semble pas être utilisée avant les révoltes d'esclaves.

_________________
L'union fait la force


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Message Publié : 28 Mai 2007 23:40 
Bonsoir,
Sans être spécialiste, le coup vertical frappant de haut en bas en arrière de la clavicule n’est pas destiné à atteindre le cœur (façon avaleur de sabre), mais à trancher l’artère sous clavière.
En frappant ‘’Gaulois se suicidant’’ sur un moteur de recherche vous tomberez sur la copie romaine en marbre du groupe votif en bronze d’Attale Ier dans le sanctuaire d’Athéna Nikëphoros à Pergame, qui illustre ce type de mort (suicide dans ce cas).
Cordialement.


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Message Publié : 29 Mai 2007 1:06 
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Polybe
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Inscription : 24 Mai 2007 14:18
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Localisation : lutece ou OUGARIT
bonjour,


je vous consseilerai un livre sur se sujet:

Eva CANTARELLA, Les peines de mort en Grèce et à Rome. Origines et fonctions des supplices capitaux dans l'Antiquité classique, 2000, traduction française de Nadine Gallet, Milano, 1991, 1996.



Premier objet d'étude la Grèce, selon trois axes qui tentent de correspondre à des catégories de pensée en usage dans les sociétés anciennes, le châtiment, la vengeance, l'expiation, encore que le partage fasse problème et que les raisons de la répartition ne paraissent pas toujours évidentes. Le même ordre est adopté pour Rome et plus difficilement tenu pour ce qui est du domaine de la vengeance qui relève d'une culture pré-civique. De la maison d'Ulysse à la prison de Socrate, la perspective est large. Le lecteur découvre que le châtiment des femmes et des hommes est différent, en privé pour les unes par pendaison ou ensevelissement, en public, sous le regard de tous, par une mise au poteau, pour les autres. Les servantes infidèles d'Ulyssse sont pendues, alors que le chevrier traître à son maître, subit un avant-goût d'apotympanismos, supplice très cruel et infamant que la cité classique impose plus tard aux malfaiteurs, adultères, homicides. Eva Cantarella établit des rapprochements convaincants entre le châtiment réservé aux femmes et des mythes servant d'étiologie à des rites de balancement ou d'enfouissement. La loi de Dracon au VIIe siècle. constitue une avancée pour le traitement de l'acte criminel puisqu'elle classe les homicides en fonction des mobiles et prévoit des peines différentes, mais elle ne précise pas à qui en était confiée l'exécution ni quelles en étaient les modalités. La lapidation fut-elle le supplice imposé aux crimes de sang à l'intérieur d'une même famille ? Le problème est loin d'être résolu. Eva Cantarella relie dans les formes d'expiation la précipitation et son versant plus doux, l'empoisonnement par la ciguë, comme étant des supplices réservés aux crimes d'impiété.

La cohérence des exécutions capitales est beaucoup moins évidente à Rome, tant elle est obscurcie par une grande variété de cérémonials. L'exemple le plus significatif est la fameuse peine du sac réservé aux parricides. Mais une logique organisatrice se dégage ; les femmes sont condamnées à mourir par inanition en privé sur le modèle de la mort silencieuse et invisible réservée aux prêtresses publiques, les Vestales, et les hommes sont sous l'autorité du pater familias qui peut les battre à mort, pouvoir que la cité reprend à son compte pour des crimes de trahison, comme ce fut le cas avec Manlius Capitolinus et pour des délits religieux comme l'union sexuelle avec une Vestale. La pendaison est une mort maudite, inconciliable avec une exécution capitale ; la crucifixion est d'abord une mort servile. Celle de P. Gavius, citoyen romain, sur ordre de Verrès, bouleversa les Romains beaucoup plus que les six mille esclaves de l'armée de Spartacus mis en croix sur la route de Capoue à Rome. Mais à la différence de la Grèce, les condamnations capitales sont limitées par le droit du citoyen de faire appel au peuple, si bien qu'à la fin de la République, les exécutions étaient des événements tout à fait exceptionnels. Vivicombustion, décapitation à la hache ou au glaive, précipitation, les moyens de punir sont multiples et souvent la peine est littérale : la Loi des 12 Tables prévoyait le bûcher pour les incendiaires de moissons. Pour Eva Cantarella, précipiter, ensevelir, noyer ont la même valeur symbolique et sont à comprendre comme des formes d'expiation qui visent à consacrer le coupable aux dieux infernaux.


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Message Publié : 29 Mai 2007 1:13 
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Polybe
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Inscription : 24 Mai 2007 14:18
Message(s) : 119
Localisation : lutece ou OUGARIT
bonjour,


voici les Methodes d'execution:


http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thodes_d%27ex%C3%A9cution


Histoire

La peine de mort implique un crime commis par le condamné. Dans les sociétés primitives, la condamnation était réalisée par les victimes, lors d'un acte de vengeance. Pour éviter les cycles sans fin de vengeance, a été instauré le principe de la loi du Talion, qui implique la juste réciprocité entre le crime commis et la peine. C'est ainsi qu'est énoncé la formule « oeil pour oeil, dent pour dent, vie pour vie ». Cette juste réciprocité n'a pas été appliquée dans toutes les civilisations, où a persisté durant un certain temps la vendetta.


Premières réflexions

Avec le temps, l'application de la loi du Talion, qui était alors du ressort de la victime ou de sa famille, est revenue au main du pouvoir judiciaire, seul habilité à condamner à mort un criminel. Ce fût le cas en Europe dans la Grèce et la Rome antique. C'est dans ces sociétés et notamment en Grèce, que des réflexions sur le rôle de la peine de mort sont apparues.

Protagoras (dont la pensée est rapportée par Platon) critiquait le principe de vengeance. Ainsi la peine de mort ne pouvait être infligée que pour la protection de la société contre le criminel. Platon pour sa part voit dans la peine de mort un moyen de purification, car les crimes sont une « souillure ». C'est ainsi que dans Les Lois, il juge nécessaire l'exécution de l'animal où la destruction de l'objet ayant causé la mort d'un Homme par accident. Pour les meurtriers, il considère que l'acte d'homicide n'est pas naturel et n'est pas pleinement consentie par le criminel. L'homicide est ainsi une maladie de l'âme, qu'il faut autant que faire se peut rééduquer. Et en dernier ressort, condamner à mort, si aucune réhabilitation n'est possible.

Aristote, pour qui le libre arbitre est le propre de l'Homme, le citoyen est responsable de ses actes. Si crime il y a eu, un juge doit définir la peine permettant d'annuler le crime en le compensant. C'est ainsi que des indemnités pécuniaires sont apparues pour les criminels les moins récalcitrants et dont la réhabilitation est jugée possible. Mais pour les autres, la peine de mort est nécessaire pour Aristote.

Cette philosophie visant d'une part à protéger la société et d'autre part à compenser en vue d'annuler les conséquences du crime commis inspirera le droit pénal occidental jusqu'au XVIIe siècle, époque où apparaissent les premières réflexions sur l'abolition complète de la peine de mort.


Rome antique

Dans la Rome antique, l'application de la peine de mort à l'encontre des citoyens romains était peu courante et jugée comme exceptionnelle, auquelle on lui préférait des peines de substitutions allant selon le crime et le criminel de la réprimande privée ou publique, à l'exil ou la torture, ou encore la prison et en dernier ressort, la mort. Il en était tout autrement pour les étrangers qui étaient considérés comme inférieurs vis à vis du citoyen romain et surtout les esclaves, considérés comme une chose dans le patrimoine (res in patrimonio).

Pour les romains, la peine de mort, en plus de protéger la société devait permettre de satisfaire la victime, ainsi que dans le cas des peines exemplaires, dissuader les criminels. Cette aspect de la philosophie romaine est issue du grec Callistrate, qui écrivait dans Digeste que « les assassins de grand chemin subiraient la peine de la croix à l'endroit même où ils ont commis leurs crimes afin que, par ce spectacle terrifiant, les autres soient dissuadés de [commettre] de semblables forfaits, [mais aussi] afin que cette peine, infligée sur le lieu même de l'infraction, soit une consolation pour les parents et les proches des victimes » [1]. Le rôle utilitariste de la peine de mort s'est renforcé durant les deux derniers siècles de la République.

L'influence de plus en plus grande de la religion chrétienne a eu très peu d'influence sur la peine de mort dans la Rome antique, contrairement au Moyen Âge.


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Message Publié : 29 Mai 2007 8:34 
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Localisation : Paris
Cher Imperator, le copié-collé de Wikipedia est sans intérêt et prohibé par la charte de Pasion-Histoire.

De plus, la moindre des choses lorsqu'on fait un copié-collé est de citer ses sources et le cas échéant l'auteur.


http://clio.revues.org/document120.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Peine_de_mort

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"Il est plus beau d'éclairer que de briller" (Thomas d'Aquin).


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