Matthieu Poux a écrit :
La "contre-démonstration" développée autour du trait de scorpion de la porte ouest s'appuie sur une lecture erronée de la stratigraphie, digne d'un exercice méthodologique de première année de licence en archéologie !
Il est possible que cela soit le cas , mais même un étudiant en première année connaît l'importance du contexte , et dans ce cas précis , j'aimerais que vous nous expliquiez comment un trait de scorpions de -52 , peut se retrouver fiché dans un sol très vraisemblablement postérieur à la guerre des Gaules , et dans un environnement augustéen ?
Mon croquis était sommaire , ne reflétant que partiellement la réalité du terrain et bricolé en 5 minutes avec paint .
Il serait intéressant de bénéficier d'un croquis plus officiel .
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En outre, elle ne répond pas à la question : comment ce trait de typologie typiquement césarienne ( pointe "en diamant ) a-t-il pu se retrouver planté là ?
Par typiquement césarienne , doit-on comprendre , exclusivement utilisé lors de la guerre des Gaules ?
Ou doit-on comprendre qu'il s'agit d'un armement républicain qui n'était plus en usage pendant le haut-empire voire l'époque augustéenne ?
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la datation n'est pas à remettre en cause - comme l'ont démontré les recherches d'A. Desbat à Lyon, les amphores Dressel 1B ne circulent pratiquement plus en Gaule à partir des années -40/-50
Vous savez pertinemment que Lyon n'est pas la Gaule et que la situation archéologique de Lyon pendant la période républicaine peut être très différente de celle des autres régions .
Vous savez pertinemment qu'il est faux de prétendre que les amphores Dressel 1B ne circulent quasiment plus après -50 .
Certes à partir de cette période elles vont être progressivement moins importées , mais les importations vont perdurer jusque dans le dernier quart du 1er siècle av JC .
De plus si leur nombre diminue , ce n'est pas la cas de leur proportion , les Dressel 1B restent très largement majoritaires un peu partout en Gaule si on les compare à d'autres types d'amphores .
D'où leur intérêt en terme de datation .
D'ailleurs en parlant de Gergovie , est que vous pouvez affirmer qu'après - 40 , ce faciès amphorique a quasiment disparu ?
La question vaut aussi pour - 30 ou -20 ...
Question connexe : Comment se fait-il que que sur des batailles ayant eu lieu en -52 , comme celle de Gergovie par exemple , le type Dressel 1A soit absent ?
Vous savez que cela est évidemment impossible !
D'ailleurs quid de la résidualité dans cette problématique ?
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De ce point de vue, le consensus partagé par la totalité (!) des chercheurs de ce pays et d'Europe (!) peut difficilement être imputée à un quelconque complot.
Consensus établi parait-il , depuis quelques années , après les fouilles modernes sur les sites de la guerre des Gaules , et c'est normal .
Le consensus a donc été établi a posteriori .
Peut-on qualifier ceci d'a priori ?
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Christian Goudineau :
Michel Reddé ... Ces dernières années vous avez dirigé des campagnes de fouilles au pied d'Alise-ste-Reine ...Pourquoi ? Parce que vous aviez des doutes sur la localisation d'Alésia ?
Michel Reddé : Des doutes ? Non pas du tout , nos recherches se fondaient au contraire sur la certitude ( une évidence aux yeux de tous nos collègues européens ) qu'Alésia se situe à Alise .
C.G , le dossier Vercingétorix , 2001