gargantua a écrit :
Sedullos, le passage de M. Poux que vous citez concerne les limites du sanctuaire et non pas de l'oppidum !
Au temps pour moi. Il me semblait pourtant avoir lu quelque chose se rapportant à l'enceinte de l'oppidum sous la plume de M. Poux quelque part sur internet mais impossible de le retrouver aussi lorsque je suis tombé sur ces précisions, je me suis précipité avant de sortir.
Néanmoins, en juste à l'extèrieur de ce sanctuaire (il est d'ailleurs difficile de faire la part des choses entre ce qui est cultuel et ce qui ne l'est pas à Corent), on ne trouve qu'un fossé d'un mètre cinquante de profondeur sur trois mètres de large -qui inaugurerait ce que serait le péribole romain- et puis plus rien. J'y étais passé lors des fouilles de 2002 et le chantier n'était pas très éloigné du bord de l'oppidum. Si vous connaissez un lien sur l'enceinte extèrieure de l'oppidum, je vous saurais gré de le déposer ici.
Jibe a écrit :
La colline "isolée de tous les côtés", c'est le plateau.
Vous voilà donc moins attentif aux termes utilisés par César et prêt à traduire
altissimo monte omnes aditus difficiles habebat par une "
colline isolée de tous les côtés". Ne nous faites pas ça !
Jibe a écrit :
Pour le pont, il y a là encore un détail topographique particulier pour qu'il soit à Varennes (où les restes retrouvés sont gallo-romains) plutôt qu'à Bellerive ou ailleurs. Mais l'essentiel est que César ait pu passer d'une rive à l'autre !
Alors pourquoi vous réfêrer à la découverte de D. Lallemand, postèrieure de plus de trois siècles à cette guerre dont vous disiez plus haut, qu'il s'agissait "d'un gros bourg gaulois et d'un pont" sans plus de précisions sur le pont des Pochauds et sans répondre à ma question sur sa datation (IIIeme s.) ? Il existe certainement bien d'autres endroits où l'on pourrait situer une prétendue (re)traversée de l'Allier. S'il est dit dans le
Bello Gallico que les hommes de Vercingétorix détruisaient, à "l'aller" tous les ouvrages -autochtones par définition- permettant le franchissement du cours d'eau c'est bien qu'il y en avait plusieurs, vous pouvez donc en toute légitimité imaginer que Cesar l'ait traversé à nouveau mais l'essentiel, pour vous reprendre, n'est pas de savoir si c'était possible mais ce qui, dans le texte, vous permet d'en arriver à cette conclusion.
Jibe a écrit :
Le tracé des tranchées et des camps (mes indications sont volontairement rudimentaires, faute d'une vue en 3d) doivent se juger sur le terrain réel, et non sur la vue satellite qui aplatit les reliefs.
On l'imagine bien, quoique vu du sol il est souvent très difficile de savoir ce qui se trouve en dessous. Pour rappel, lors de travaux, des tranchées bien concrêtes correspondant trait pour trait aux descriptions -et nons pas des sillons de 50 cms de profondeurs comme à Merdogne- ont bien été découvertes mais à l'emplacement actuel d'une partie de Cataroux (ou pour ceux qui ne connaissent pas, d'un secteur de l'usine Michelin) qui se trouve en contrebas des Côtes de Clermont.