Bonjour, en ce moment je lis un bouquin sur l'histoire des institutions, et j'en suis à l'antiquité romaine (voui, je ne suis pas très avancé^^). Il y a un passage que je ne comprends pas bien, j'aimerais que quelqu'un m'éclaire. Voici l'extrait en question :
"Dans la tradition gréco-romaine, gouverner n'est pas dominer. C'est une constante, et aussi une caractéristique de la civilisation de la cité antique que d'avoir très tôt mis l'accent sur une fin - et donc sur une obligation- assignée au pouvoir, qui fonde son action et par conséquent ses fonctions, et qui est l'intérêt génaral. (c'est là que commence mon problème^^) La notion même d'intérêt général l'emportant sur l'intérêt des seuls gouvernants est née d'une histoire propre à la cité antique. Dans un espace géographque et humain limité, la prise de conscience de relations de domination/sujétion et le refus de leur justification par une explication extérieure à l'homme ont été générateurs d'insatisfaction, de revendications et d'antagonismes entre groupes, d'une conception des relations humaines donnant la primauté à l'expression libérée, mais aussi canalisée, des dynamiques sociales. Le triomphe d'une telle notion est à la fois la conséquence et le dépassement de ces antagonismes, étroitement lié à la reconnaissance progressive d'un statut et d'un rôle plus ou moins actif de larges fractions du corps publique. Comme Athènes et la plupart des cités grecques, Rome a connu de telles luttes et, dans une mesure incontestablement moindre qu'Athènes, ce progressif abandon du droit exclusif de la vieille aristocratie, groupe dominant, à la citoyenneté. Il en est sorti une expression, res publica, appelée à une très longue vie."
En somme l'apparition d'une république serait dû au refus de l'inégalité des classe asujettis ?? Je ne comprends pas bien, je pensais qu'il avait fallu 1789 pour voir les classes défavorisées imposer leur loi ?
Et surtout, si c'est arrivé en Grèce et en Italie, pourquoi pas autre part ?
Si quelqu'un peut m'aider, je lui serais reconnaissant de le faire
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