J'entame la lecture d'Antonin le Pieux, de Bernard Rémy (Fayard, 2005), et je souhaiterais avoir des précisions sur cette réflexion de l'auteur (page 47), lorqu'il évoque l'attitude des provinciaux face à Rome:
" L'adhésion des provinciaux à la civilisation romaine, qui apportait quasiment à tous un mode de vie plus agréable, était spontanée. la cohésion du monde romain reposait sur ue adhésion volontaire des habitants à une patrie commune, qui admettait les patriotismes locaux. Affirmé par Aelius Aristide, ce consensus est pourtant refusé par certains (philosophes, prophètes, magiciens...) mais ils étaient très minoritaires".
Ce sont ces derniers qui m'intéressent, car je ne les ai jamais entendu mentionner auparavant, pour la période de l'apogée de l'empire; si l'on exclut les Chrétiens, bien sûr, ou les populations mal assimilées des confins, qui sont-ils, quelles sont leurs arguments et leurs motivations, quels modes d'action ont-ils pu adopter, que sont-ils devenus (répression ou indifférence de la part des autorités ?), ont-ils laissé des traces dans les textes et témoignages ?
_________________ Tous les désespoirs sont permis
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