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Message Publié : 03 Juil 2005 15:11 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
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Clio a écrit :
Hérodote a écrit :
La Commagène était la voie naturelle du commerce international asiatique.

Affirmation totalement gratuite et non argumentée. Alexandrie et Antioche furent les deux terminus du commerce asiatique jusqu'à la constitution de l'empire romain d'Orient. Qu'est-ce que les caravanes seraient allé faire en Commagène : il n'y a pas de comptoirs commercaiux digne de ce nom dans cette région avant la conquête romaine (Zeugma), pas de grandes cités, pas de population, en résumé pas de marchés potentiels !


La Commagène possédait les deux seuls ponts traversant l'Euphrate, un à Samosate, l'autre à Zeugma.

Et ce Royaume contrôlait les défilés de la Tauride ...

Donc, pour passer de l'Orient à la Métropole d'Antioche (ou inversement) il fallait payer un droit de passage à la richissime Commagène ...

_________________
Spartacus avait raison ...


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Message Publié : 27 Août 2006 13:37 
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Hérodote
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Inscription : 27 Août 2006 12:31
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bonjour à vous

je me présente, je m'appelle dominique et si je suis arrivé parmi vous en faisant une recherche sur un mont de sable en turquie < un besoin de réponses >
je suis tombé sur ce texte qui va dans dans ma recherche < une ou des sépultures, en particulier c'elle d'APPOLONIUS de Tyiane > a la suite d'un message un peut particulier que j'ai reçus.

(Parmi les travaux qui furent ainsi sauvés des flammes de la Bibliothèque d'Alexandrie, celui qui a créé la discussion la plus répandue et de longues haleines fut La Vie d'Apollonios de Tyane, écrite par < Flavius Philostrate )

< Oui, mais malheureusement le moins fiable, car celui qui apportait une vision plus juste et plus précise de ce grand thaumaturge était < Hiérocles > La sépulture d’Apollonius contient toute l’histoire de sa vie, écrits de sa propre main. Un jour viendra ou cette vérité ressortira d’un monticule de sable >

Hérodote a écrit :
Quels seraient les trésors cachés sous le plus grand tumulus édifié pendant l'Antiquité, qu'on croit être le tombeau inviolé du plus riche des Rois d'Asie, le Dieu Antiochus de Commagène, Ami des Grecs et des Romains, apparenté à la plupart des grandes dynasties d'Asie Mineure et même aux Maîtres de Rome ?

Image

Le site officiel de la Fondation Internationale du Nemrud Dag:
http://www.nemrud.nl/

Le sommet de la montagne fut arasé vers 101 avant notre Ère pour y édifier un Temple commémorant l'établissement d'un pacte entre le Roi de Commagène et les Dieux. 200,000 mètres cubes ont été soutirés de la montagne, à la main! À moins qu'on ait utilisé de la poudre de Chine qui venait d'établir la Route de la Soie entre Changan (capitale chinoise renommée plus tard X'ian) et la Commagène, plaque-tournante et passage obligé du commerce entre l'Asie et la Méditerranée.

À l'origine ce Temple, le Nympheum, fut un lieu de Culte où le Peuple se réunissait pour des célébrations annuelles le 14 juillet et non pas un tombeau. On peut présumer que ce Temple s'inspira de ceux déjà établis depuis des siècles en Cappadoce et en Orient, comme la proche Comana de Cappadoce Dorée, Hiérapolis, Pessimus le Temple des Galates, celui de Pergame dont les reliques avaient été tranférées à Rome. Ces Temples exposaient à la ferveur populaire des objets précieux, sacrés ou mythiques, come l'épée d'Agamemnon (dite 'd'Iphigénie'), la statue en or massif de Cybèle.

Les deux Temples des deux Comana possédaient chacun plus de 6,000 Hiérodules, prêtres attachés à leurs Cultes. Ceux du Nymphéum dépassèrent ce nombre et 3 vallées voisines furent données au Clergé du Nymphéum et exemptes d'impôts, pourvu que leurs populations pourvoient aux besoins du Temple.

Il est donc PLUS QUE PROBABLE que le Nympheum contenait plusieurs cryptes, tout un Musée souterrain, dans lesquelles pénétraient des foules de Pèlerins pendant les quelques 70 années d'existence de ce Temple. Avant les cérémonies, on coiffait les dizaines de statues colossales des Dieux de couronnes d'or tout aussi colossales (même la tête de l'aigle porte les marques des ces ancrages!).

Une de ces cryptes présenterait le sarcophage de marbre du père d'Antiochos, qui fut lui aussi adoré comme un Dieu, Mithridate Kallinikos. Un sarcophage de marbre intact, avec ses coloris originaux, ses accessoires d'or et d'argent, ses gemmes incrustés dans la pierre sculptée par les plus grands artistes du temps.

D'autres cryptes pouvaient présenter aux Fidèles des objets précieux, exemples du commerce international qui passait par la Commagène, défenses d'énormes éléphants, squelettes de géants (comme ceux de Caprée que collectionnait Auguste), pattes d'oiseaux-rocs, cristaux, minerais précieux, objets d'art de Chine, des Indes, d'Égypte et de Perse.

Mais je crois qu'il y a aussi sous ce tas de pierre, édifié sur les ordres d'Auguste quelque temps après sa victoire d'Actium, les sarcophages d'Antiochus et de son petit-fils Pacorus, fils du Roi des Rois de Parthie, tué en 38 BCE par Ventidius non loin de la Commagène, Certains disent qu'il expira dans les bras de son grand-père Antiochus et que celui-ci refusa de remettre sa dépouille aux Romains qui assiégèrent Samosate et y furent battus.

Mais je pense qu'il y a aussi sous ce tas de roches les sarcophages de Marc-Antoine et de Cléopâtre, ennemis d'Octave qui furent adorés au sommet du Nymphéum en personne et en effigie ... Et ce serait l'explication qui justifia qu'Auguste condamne le Nymphéum à la disparition et à l'oubli vers 30 BCE. Car comment peut-on expliquer la transformation d'un Temple aussi populaire en un tas de roches ? Même son existence fut biffée des annales de l'Humanité (Auguste fut un Censeur formidable au cours de son long rêgne).

Voici une stèle découverte au sommet du Nemrud Dag (photographiée vers 1888, aujourd'hui horriblement mutiliée par des vandales). J'y voit les armoiries du Triumvir Marc-Antoine: étoiles, lion et sabre recourbé:

Image

Mais le plus grand trésor que contiendrait la tombe d'Antiochus le Philosophe serait ses écrits, tous perdus, et ceux de ses disciples et admirateurs dont Apollonius d'Apamée, Cicéron, Caton, César, Auguste, les livres sybillins de Cléopâtre, les Saintes Écritures du Culte de Commagène, peut-être même des Épitres signés de son disciple Jésus le Roi des Juifs qui se fit crucifier par les Romains en 38 avant notre Ère. Et aussi quelques-uns des premiers crucifix servant à promouvoir son Culte ...

L'ouverture de cette tombe causera tout un émoi dans plusieurs milieux et l'Histoire devra être revue et corrigée à la lumière de ces découvertes...


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Message Publié : 16 Juil 2007 15:49 
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Polybe
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Cher Hérodote,

Pourriez-vous m'indiquer une liste d'ouvrages ou d'articles traitant de la Commagène et du site de Nemrud Tag ? Ayant reçu cette formation de base, je me permettrai ensuite de vous poser quelques questions.

Merci par avance.


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Message Publié : 16 Juil 2007 17:34 
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Polybe
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Tiierri a écrit :

Pourriez-vous m'indiquer une liste d'ouvrages ou d'articles traitant de la Commagène et du site de Nemrud Tag ? Ayant reçu cette "formation de base", je me permettrai ensuite de vous poser quelques questions.

Merci par avance.


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Message Publié : 16 Juil 2007 17:47 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
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Etant donné que le dernier post d'Hérodote date de novembre 2006, il ne répondra fort probablement pas à votre question. Par ailleurs, il est inutile de la réitérer toutes les heures.


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Message Publié : 16 Juil 2007 19:56 
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Polybe
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Charles Martel a écrit :
Etant donné que le dernier post d'Hérodote date de novembre 2006, il ne répondra fort probablement pas à votre question. Par ailleurs, il est inutile de la réitérer toutes les heures.



M'étant aperçu de cela, j'ai cru éditer mon message. Au lieu de cela, je me suis aperçu que je m'étais cité :oops:


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Message Publié : 16 Juil 2007 22:01 
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Polybe
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En cherchant sur le net, j'ai remarqué d'autres interventions d'Hérodote :

http://www.quebec-politique.com/index/topic-5377.html


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Message Publié : 17 Juil 2007 8:15 
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Philippe de Commines
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Ce sacré Hérodote (pas le vrai, mais Michel Allard qui écrit sous ce pseudo). Il n'a pas osé écrire ce titre sur Passion-Histoire, n'est-ce pas Jean-Marc : :wink:
Citer :
Jésus-Christ = MICKEY MOUSE: démonstration Historique ...


Si vous rallumez ici cette histoire de Commagène, il va falloir trouver d'autres sources que ce roman.

_________________
"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)


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Message Publié : 17 Juil 2007 10:53 
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Polybe
Polybe

Inscription : 30 Juin 2007 15:41
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Dédé a écrit :
Si vous rallumez ici cette histoire de Commagène, il va falloir trouver d'autres sources que ce roman.



J'ai écrit plus haut : "Pourriez-vous m'indiquer une liste d'ouvrages ou d'articles traitant de la Commagène et du site de Nemrud Tag ?"

Par contre, j'aimerais lire un contre-argumentaire de Clio à propos de ce "résumé" de Michel ALLARD :

Citer :
En 100, le dernier Empereur Séleucide à mériter encore ce titre, Antiochos 8 Grypus (au grand nez) régnait sur la métropole d’Antioche-sur-Oronte. Grypus en était à son quatrième règne et avait perdu la Phénicie aux mains de cousins ennemis. Grypus passa ses dernières années à batifoler avec les Prêtresses de la fontaine sacrée de Daphné, près d’Antioche, laissant à ses cinq fils le soin de gouverner la Syrie. Grypus eut pour gendre Mithridate Kallinikos, roi divinisé de Commagène qui nomma son propre fils Antiochos (lui aussi roi divinisé de son vivant) en l’honneur de son beau-père.

En 96, Grypus fut empoisonné par son Premier Ministre soudoyé par Cyzique, Souverain d’Apamée-sur-Oronte et frère ennemi de Grypus. Le fils aîné de Grypus le remplaça sur le trône d’Antioche, sous le nom de Séleucos 6. Cette année là, un tremblement de terre catastrophique s’abattit sur la Syrie, y provoquant deux cent mille morts et la chute partielle des fameux remparts crénelés d’Antioche.

En 95, après avoir vaincu et tué son oncle Cyzique, Séleucos dut ensuite abandonner Antioche, tombée aux mains de son cousin, fils de Cyzique, et fuir à Mopsuhestia en Cilicie où il périt dans son palais incendié par ses Sujets scandalisés par son train de vie fastueux. Deux fils de Grypus, Démétrios et Dyonisus, soutenus par les Égyptiens, régnaient conjointement sur Damas, occupés à guerroyer contre Juifs et Arabes. Un autre des fils de Grypus, Épiphane, tenta de reconquérir Antioche mais perdit la vie dans la tentative, noyé dans l’Oronte en fuyant. Vers 93, le jumeau d’Épiphane, le Prince Philippe établit sa Capitale à Beroea et se prépara à reprendre Antioche à son cousin. Cette année là, le Préteur Sylla fut le premier Romain à rencontrer un Ambassadeur des Parthes, à Zeugma en Commagène.

En 92, Rome confie le gouvernement de L’Asie au Proconsul Manius Aquillius qui pousse le Roi Nicomède de Bithynie à razzier le Pont pour rembourser ses dettes à Rome, provoquant ainsi l’ire du Basileus Mithridate 6 Eupator du Pont (le Fléau de Rome) et de son gendre Tigrane d’Arménie. À la tête de trois armées d’invasion, le Proconsul Aquillius, le Préteur Cassius et le Proconsul Oppius furent défaits par Mithridate et Tigrane.

En 88 Mithridate, ayant capturé les deux Proconsuls romains et les ayant promenés nus, versa lui-même de l’or fondu dans la bouche de Manius Aquillius qui avait provoqué l’invasion illégale de ses Royaumes, invasion non approuvée par le Sénat de Rome. L’autre Proconsul perdit la raison. Philippe, le Prince séleucide, se reconnaissant vassal de Tigrane, reçut l’appui des armées d’Arménie pour reprendre Antioche à son cousin. Un des Souverains de Damas, Démétrios l’Intempestif, fils de Grypus, fut capturé par les Arabes alors qu’il menait une attaque contre Palmyre et fut conduit prisonnier à Tigrane d’Arménie, devenu Basileus d’un Empire s’étendant de la Caspienne à la Méditerranée.

En 87, Sylla, devenu Consul, dirige la reconquête de la Grèce aux mains des armées du Pont conduites par le Général Archélaüs de Comana. Le Questeur Lucullus sillonne les côtes orientales de la Méditerranée pour réquisitionner tous les navires afin d’assurer le blocus d’Athènes assiégée par Sylla.

En 85, des Légions du parti de Marius (mort 17 jours après avoir inauguré son septième consulat) débarquent en Asie, sous le commandement du Consul Flaccus et du Légat Fimbria, ennemis déclarés de Sylla. Fimbria assassina Flaccus qui hésitait à dépouiller entièrement les vaincus. Quand Sylla, vainqueur en Grèce, mit pied en Asie, les soldats de Fimbria désertèrent et le poussèrent au suicide. Le Questeur Lucullus est chargé par Sylla de soutirer 20,000 talents aux Cités rebelles d’Asie. En deux ans, les percepteurs romains arrachèrent six fois cette somme aux Asiatiques.

En 83, Dyonisus de Damas perdit la vie en combattant les Arabes. Son frère, Philippe Roi d’Antioche, tenta de reprendre Damas à la tête d’une armée de mercenaires mais fut vaincu par le Nabatéen Arétas, et put difficilement regagner Antioche avec une poignée de soldats survivants. Le Peuple d’Antioche, excédé par les guerres et les combats fratricides entre Séleucides, demanda au Basileus Tigrane d’Arménie de désigner Antiochos, le Prince héritier de la Commagène, et petit fils de l’Empereur Grypus, comme Roi d’Antiochène, toujours vassale de Tigrane.

En 82, le Sénat confie l’Imperium sur l’Asie au Général Murena, assisté de Lucullus. Murena prend et dépouille le Sanctuaire séculaire de Comana puis, sans la permission du Sénat, s’enfonce en Cappadoce où les armées coalisées du Pont et d’Arménie battent ses Légions. Ce qui n’empêcha pas Murena de triompher à Rome l’année suivante. Lucullus devient Édile Curule de Rome, y organisant des Jeux mémorables, sous la dictature de Sylla qui avait kidnappé tous les participants des Jeux Olympiques pour les faire se produire à Rome.

En 78, le Proconsul Vatia gouverne la Cilicie romaine. Son Préfet de la Flotte se nomme Gaius Julius César. Le Nabatéen Arétas, se reconnaît Vassal de Tigrane et remet la Damascène à Antiochos Roi d’Antioche et lui aussi Vassal du Basileus Tigrane d’Arménie. Contre le monopole du poisson séché, le Séleucide Séleukos, connu dorénavant comme Séleukos Kybiosaktès, remet la Phénicie à Antiochos de Syrie.

En 77, meurt Sylla qui avait dédié ses Mémoires à Lucullus, nommé exécuteur testamentaire du Dictateur. Pompée se rend en Espagne combattre le rebelle Gouverneur Sertorius qui tient tête à 120,000 Légionnaires. Le Roi Mithridate du Pont, pressentant la reprise des hostilités contre Rome avait versé une forte somme à Sertorius pour qu’il forme une Légion à la romaine.

En 75, Rome transforme la Cyrénaïque en Province romaine. Le Sénat, soudoyé, reconnaît le Séleucide Démétrios Asiaticus comme Roi de Syrie, ce qui indispose Tigrane d’Arménie et le décide à conquérir Ptolémaïs (St-Jean d’Acre), la capitale et unique possession d’Asiaticus et de sa mère égyptienne.

En 74, le Roi Nicomède de Bithynie lègue son royaume à Rome. Le Consul Lucullus et le Sénat mandatent le Consul M Aurelius Cotta pour transformer la Bithynie en Province romaine, ce qui pousse Mithridate du Pont, qui revendiquait la Bithynie et la Paphlagonie, à la guerre contre Rome.

En 73, le Proconsul Lucullus devient Gouverneur de la Cilicie. Le Basileus du Pont envahit la Bithynie. Le Basileus Tigrane d’Arménie signifie à son beau-père du Pont son désir de demeurer neutre dans ce conflit. Le Pont dispose d’une légion formée en Espagne par Sertorius et finance les pirates qui razzient la Méditerranée, même le port d’Ostie et kidnappent des Citoyens romains dans les banlieues de Rome. Le Consul Marcus Lucullus fait octroyer à son frère Licinius Lucullus le mandat de conduire la guerre contre le Pont et d’aller délivrer Aurelius Cotta assiégé par 200,000 hommes à Chalcédoine sur la Mer Noire et où Mithridate du Pont s’était emparé de 60 navires romains et incendié le reste de leur flotte. En Espagne, le rebelle Gouverneur Sertorius est assassiné par un de ses Lieutenants, ce qui libère les légions de Pompée. Mais la révolte des esclaves, menée par Spartacus, met l’Italie à feu et à sang.

En 72 Lucullus détruisit la flotte du Pont au large de Lemnos. Il rassemble 6 légions à Pergame et se rend porter secours à Aurelius Cotta, toujours assiégé dans le Bosphore. En Phrygie, les 30,000 Légionnaires de Lucullus s’apprêtèrent à affronter 300,000 Asiatiques coalisés assistés de la légion formée en Espagne. Plutarque rapporte dans sa ‘Vie de Lucullus’ qu’un objet céleste s’est interposé entre les deux armées s’apprêtant à s’affronter et que les Asiatiques quittèrent le champ de bataille. Les légions, bien entraînées, de Lucullus harcelèrent les troupes du Pont qui refluèrent, furent encerclées et affamées par un blocus les privant de ravitaillement. Lucullus parvient à libérer Cotta assiégé et reprit la Bithynie et la Paphlagonie. Pendant ce temps, en Italie, Spartacus avait vaincu successivement deux armées consulaires et Rome était la proie d’émeutiers affamés. Lucullus décide d’envahir le Pont sans attendre la permission du Sénat, neutralisé par la situation préoccupante en Italie.

En 71, Lucullus assiège et capture, une après l’autre, les villes du Pont. Il décrète un congé fiscal de plusieurs années pour l’Asie, exsangue des ponctions effectuées par les percepteurs, ce qui le rend extrêmement populaire. À l’automne, Spartacus est annihilé et Lucullus prend Cabira, une des capitales du Pont, y faisant un butin colossal. Mithridate parvient à fuir et à se réfugier chez son gendre, le Basileus Tigrane d’Arménie. Lucullus dépêche auprès de Tigrane son beau-frère, Appius Claudius Pulcher, pour exiger qu’il remette le Roi du Pont entre les mains des Romains. La Méditerranée est la proie des pirates qui pillent et détruisent des dizaines de villes et de Sanctuaires dont Délos, Didyme, Samothrace et Samos, entre autres.

En 70 Appius Claudius Pulcher remet l’ultimatum des Romains à Tigrane, qui assiégeait la forteresse de Ptolémaïs au nord de la Judée avec une armée de 500,000 hommes. Pulcher est capturé par des pirates qui le retiennent un an contre rançon. Ptolémaïs, l’imprenable, tombe entre les mains de Tigrane qui fait exécuter Cléopâtre Séléné, la mère de Démétrios Asiaticus, réfugié auprès de Pompée à Rome. Lucullus, à bout de patience, décide d’envahir l’Arménie, il laisse à son Lieutenant, Triarus, le soin de réorganiser le Pont et se dirige avec 2 légions et 30,000 porteurs Galates vers la nouvelle capitale arménienne, Tigranocerte, pour forcer Tigrane à lui remettre son beau-père, Mithridate du Pont.

En 69, un fort séisme frappe la Syrie et même la Judée. Lucullus laisse à son Lieutenant Murena (fils du Proconsul) le soin de poursuivre le siège de Tigranocerte et part à la poursuite des deux Basileus en fuite, affrontant les Asiatiques avec succès, même à 20 contre un. Antiochos remet la couronne de Syrie à un autre des petits-fils de feu l’Empereur Grypus, Philippe le Jeune (dit Barypos, au pied lourd) et Antiochos ceint la Couronne de Commagène. Puis Antiochos parcoure l’Arménie en compagnie de Lucullus qui reçoit sans coup férir les clefs des villes où il se présente. Les Romains s’emparent de Tigranocerte et y capturent un trésor inouï.

En 68, mû par l’avidité, Pompée et Crassus obtiennent que le Sénat confie au Consul en exercice Q. Marcius Rex la conduite de la guerre contre le Pont et l’Arménie, prétextant que Lucullus n’avait pu capturer les Basileus ennemis de Rome après toutes ces années de combats. Ayant abordé à Tarse en Cilicie, avec une légion recrutée en Italie, le Consul Rex, décide de s’emparer illégalement de Samosate, la Capitale de la Commagène, attiré par les immenses richesses accumulées par ce petit Royaume pourtant Allié fidèle de Rome. Les deux légions de Rex furent totalement annihilées sous les remparts de Samosate, par l’emploi de feu grégeois ou de poudre provenant de Chine. Lucullus et Rex remettent à la Commagène une portion de la Cilicie, constituée de la ville portuaire d’Issus et de la plaine fertile du fleuve Pyrames.

En 67, le Proconsul Rex obtient le gouvernement de la Cilicie romaine. Lucullus et Rex, qui s’était placé sous le commandement de Lucullus plutôt que de le démettre de ses fonctions, investissent la ville arménienne de Nisibis, y faisant main basse sur le trésor monétaire d’Arménie. Lucullus parcoure le nord de la Mésopotamie et de l’Assyrie, aperçoit Ninive en ruines, et se rend jusqu’en Médie d’où il ramena des plants d’épinard (après avoir fait planter les premiers cerisiers dans ses jardins de Rome). Lucullus confie à son Lieutenant Sextilius une Légation romaine auprès du Roi des Rois des Parthes. À Rome, le Triumvir Crassus confie l’Asie au Consul Manius Acilius Glabrio, et l’ordre de démettre Lucullus de son Imperium. Pompée obtient un Imperium Infinitum sur toute la Méditerranée pour la débarrasser du fléau de la piraterie, tellement répandue qu’aucun fauve n’était parvenu à Rome pour les jeux de cette année-là. En 40 jours, Pompée réduisit tous les Pirates de Méditerranée, repoussant les derniers 800 navires pirates vers le Golfe d’Issus, propriété de la Commagène, où ils furent accueillis et intégrés aux Sujets d’Antiochos, contre promesse d’abandonner la flibuste. Pendant ce temps, les hommes de Lucullus se mutinent et refusent de s’avancer plus loin vers l’est. De plus, son Lieutenant Triarus a laissé les légionnaires profaner le Temple de Comana du Pont, ce qui provoqua un soulèvement de la population. Pire, les Romains indisciplinés pillèrent le Temple de Pessimus, soulevant la colère des Galates, pourtant fidèles Alliés de Rome contre le Pont. Lucullus, à marches forcées, parvient à rejoindre ses troupes laissées dans le Pont et à sauver les survivants de son armée. Pompée, ayant menacé les soldats de Lucullus de confisquer leurs butins, les force à se rallier à son autorité et à ses 10 légions embarquées sur les 2,000 navires qu’il commandait.

En 66, Lucullus remet à la Commagène les portions de la Mésopotamie et de l’Assyrie jadis vassales de Tigrane d’Arménie. Le prétendant au trône de Syrie, Démétrios Asiaticus, aussitôt débarqué en Asie avec la flotte de son protecteur Pompée, est capturé par des bandits et exécuté peu après sa capture. Avec 8 Légions, Pompée se dirige vers le Pont. Il rencontre Lucullus en Galicie et les deux Généralissimes s’empoignent et doivent être séparés par leurs propres États-Majors. Lucullus se retire en Italie où il profite d’une richesse devenue proverbiale. Pompée s’empare du trésor du Pont dans la forteresse de Domana dont l’inventaire à lui seul demanda plus de 30 jours. Quand Pompée approcha d’Artaxata, la Capitale ancestrale d’Arménie, le Basileus Tigrane en sortit et se jeta aux pieds du Romain qui lui laissa, contre la promesse de six mille talents supplémentaires, la jouissance de son Royaume, amputé de son trésor et donna la Sophène et la Gorduène à son fils, Tigrane le Jeune, qui avait assisté les Romains. Pompée confirma à Antiochos de Commagène sa suzeraineté sur l’Assyrie et le nord mésopotamien et conserva la Syrie pour en faire une Province de Rome, en laissant sur le trône d’Antioche le Roi Philippe Barypos, le dernier des Séleucides.

En 65 Tigrane le Jeune fomenta l’assassinat de son père qui s’en plaignit à Pompée qui emprisonna le conspirateur et le dépouilla de ses Royaumes, la Sophène et la Gorduène qu’il remit à la Commagène. Puis Pompée se rend jusqu’en Colchide où s’était réfugié Mithridate du Pont, bat les Ibériens et les Albaniens et force Mithridate à s’enfuir jusqu’en Crimée.

En 64, Pompée confie deux légions à ses Questeurs Gabinius et Afranius qui longent péniblement la frontière désertique de la Parthie pour se rendre jusqu’en Syrie. Pompée donne le nord de la Syrie à la Commagène et permet aux ateliers monétaires d’Antioche de frapper monnaies romaines à l’effigie de Philippe Barypos.

En 63, Pompée, en route vers Damas, apprend le suicide de Mithridate du Pont, l’archi-ennemi de Rome. À Rome, le Consul Cicéron repousse une loi qui proposait la confiscation et la vente des territoires que Pompée avait libérés, la Paphlagonie, la Cappadoce et le Pont; et le Sénat reconduit l’Imperium de Pompée sur l’Asie. Pompée, remettant à plus tard une campagne contre les Arabes de Nabatène, envahit la Judée, avec ses Lieutenants Metellus et Lollius, et le Questeur Scaurus. Parmi ces troupes, Cornelius Faustus, le fils de Sylla et Marc-Antoine qui se distinguèrent à la prise de Jérusalem. Pompée soutira dix mille talents des Juifs et expédia à Rome leur Roi, Aristobule, pour le faire défiler, enchaîné, dans son Triomphe sur l’Asie.

En 62, le Consul Cicéron mène au bourreau des Sénateurs de la Conjuration de Catilina et est nommé Père de la Patrie. Visant les Juifs et leurs contributions versées au Temple de Jérusalem, le Sénat interdit d’exporter l’or d’Italie en Asie.

En 61, Pompée célèbre son Triomphe sur les pirates, puis le lendemain, un Triomphe sur l’Orient où défilèrent le Roi Aristobule, et sa famille, ainsi que celle de Mithridate du Pont, dont deux de ses fils. Seul l’Arménien Tigrane le Jeune fut précipité du haut de la Roche Tarpéienne, précédé la veille par quelques pirates.

En 60, le Sénat nomme le Propréteur Marcius Philippus comme premier Gouverneur de la nouvelle Province de Syrie, pour y remplacer Scaurus matant les Juifs rebelles, après avoir obtenu 400 talents et la soumission d’Arétas, le Roi des Nabatéens, alors que ses légions menaçaient d’investir la capitale arabe de Petra. À Rome, Lucullus s’opposait avec véhémence à la requête de Pompée qui demandait au Sénat de ratifier d’un bloc toutes ses actions en Asie. Lucullus voulait que l’on épluchât une à une toutes les décisions de Pompée en Asie, surtout celles qui invalidaient les actes de son prédécesseur, Lucullus.

En 59, Marcius Philippus, époux de la nièce du Consul César, et tuteur de facto d’Octave et d’Octavie, s’établit avec sa famille, à Antioche, siège de la nouvelle Province romaine. À Rome, César a fait ratifier en bloc par le Sénat les actions de Pompée en Asie. Puis, pour satisfaire aux amis de Crassus, César réduit du tiers la dette des Publicains d’Asie envers la République. Ptolémée XI verse des milliers de talents aux Triumvirs pour que Rome le rétablisse sur le trône d’Égypte. À Rome, des sbires assassinent une députation d’opposants à ce Ptolémée, composée de Citoyens d’Alexandrie partisans des Princesses Bérénice et Cléopâtre. Le Gouverneur de la Province d’Asie, Flaccus, interdit aux Juifs d’envoyer de l’or au Temple de Jérusalem.

En 58, le Proconsul Gabinius reçoit du Sénat le gouvernorat de la Province d’Asie. Caton reçoit l’ordre de prendre Chypre, alors possession égyptienne, et d’en faire une Province romaine. Suite à une cabale menée par Clodius, l’infâme Tribun du Peuple et époux de la richissime Fulvia, Cicéron est condamné par le Sénat pour avoir jadis fait exécuter illégalement des Sénateurs romains et doit s’exiler en Macédoine, gouvernée par le Consul Piso, beau-frère de Caton.

En 57, le Centurion Marc Antoine accompagne Gabinius en Asie, s’entiche de la Reine Glaphyra de Cappadoce, Le Gouverneur Gabinius s’opposa au mariage que proposa Bérénice, Souveraine d’Égypte, au Roi Philippe Barypos d’Antioche. Mais Bérénice épouse Séleukos Kybiosaktès, le Séleucide devenu marchand de poisson, mais le fait exécuter le lendemain de leurs noces, réalisant sa méprise quant à l’influence de cet ex-roi. Pompée organise une propagande dans les villes d’Italie pour réclamer le retour de Cicéron d’exil.

En 56, le Triumvir Crassus obtient le gouvernement de l’Orient pour 5 ans. Mort, naturelle, de Lucullus. Le Grand Prêtre héréditaire de Comana de Cappadoce Dorée, Archélaüs, épouse la Reine Bérénice d’Égypte et devient Pharaon.

En 55, en Syrie, Gabinius reçoit l’ordre d’envahir (illégalement) l’Égypte avec 4 légions pour redonner son trône à Ptolémée Aulète. Les Romains affrontent les troupes égyptiennes d’Archélaüs, assiègent et prennent le port de Péluse. Marc Antoine organise de dignes funérailles à Archélaüs qu’il avait connu en Asie et se rend jusqu’à Alexandrie pour en ramener une partie des 10,000 talents promis aux Triumvirs pour leur intervention militaire. Ptolémée fait décapiter sa fille Bérénice et dépouille de nombreuses familles d’Alexandrie.

En 55, pendant qu’une partie des troupes romaines est engagée en Égypte, Juifs et Arabes se rebellent. 30,000 Juifs capturés sont vendus comme esclaves. Poussé par le Peuple superstitieux, le Sénat condamne Gabinius pour son invasion illégale de l’Égypte. Le Tribun du Peuple, et la Plèbe de Rome, tentent d’empêcher Crassus de quitter Rome car il avait exprimé sa volonté de guerroyer contre l’immense Empire des Parthes. À son retour en Italie, Gabinius est défendu par Cicéron, rendant service à Pompée, et innocenté pour son action en Égypte, mais un autre Jury, insuffisamment soudoyé, le condamne à l’exil pour ses malversations en Syrie.

En 54, Crassus débute son Proconsulat de 5 ans sur l’Asie en confisquant au Temple de Jérusalem 2,000 talents en monnaies. Crassus fait aussi arracher tout le métal de l’antique Temple de la Grande Déesse à Hiérapolis dans le nord de la Syrie. Il s’installe à Damas et pille les Provinces d’Asie en assemblant une armée pour envahir, illégalement, l’Empire parthe. Il fait occuper les deux rives de l’Euphrate, prétextant que la frontière elle-même appartenait à Rome.

En 53, au printemps, Crassus franchit l’Euphrate avec 12 légions, 30,000 cavaliers, dont des Gaulois menés par le fils de Crassus, des frondeurs des Baléares, des archers Numides, et l’intendance, en tout 100,000 hommes. Le 1er juin, à Carrhes au sud de la Commagène, Crassus et son armée périssent, annihilés par les archers montés des Parthes. Le Questeur Cassius Longinus s’enfuit avec quelques cavaliers. Et plusieurs milliers de légionnaires prisonniers finissent en Chine.

En 52, l’infâme Clodius, époux de la richissime Fulvia, fut éventré dans une taverne de Rome. Bibulus, gendre de Caton et ex-confrère humilié du Consul César, reçoit le Proconsulat de Syrie pour 5 ans, et Cicéron la Province de Cilicie. Mort de Ptolémée Aulète, Cléopâtre 7 et son frère occupent le trône de l’Égypte. Bibulus relève les troupes de Cassius Longinus à Damas et se rend pacifier la Judée encore en proie à un soulèvement.

En 51, Pompée octroie à Longinus un Triomphe immérité pour sa ‘victoire’ sur les Parthes qui n’avaient pas attaqué la Syrie suite à la déconfiture de Crassus. Le Tribun Marc Antoine pousse le Sénat à dépêcher à Bibulus en Syrie les légions recrutées en Italie plutôt que de les envoyer en Espagne sous le commandement de Pompée. Pompée refuse d’exiger de César qu’il lui remette une des légions qu’il lui a prêtées pour combattre en Gaule.

En 50, Cicéron réduit les derniers pirates de Cilicie. À Rome, César achète les services du Consul Lépide et du Tribun Curio qui bloquent toute législation contraire aux intérêts de César et empêchent même la tenue des élections consulaires. Cicéron retourne à Rome pour tenter de réconcilier Pompée et César qui campe avec ses Légions à la frontière de l’Italie.

En 49, César franchit le Rubicon. Pompée et le Sénat évacuent Rome pour gagner le sud de la Péninsule. Cicéron demeure à Rome pour tenter d’apaiser César et d’éviter une Guerre Civile. Pompée et le Sénat purent briser l’encerclement des troupes de César, à Brindisium et s’enfuir en Grèce. Pompée ordonne à toutes les légions d’Orient de converger sur la Grèce. Pompée dépêcha en Asie le Consul en exercice, Lentulus pour rallier les Royaumes Clients et réclamer du secours. Les Galates envoient 3 légions des leurs.

En 48, le prétendant au trône de Jérusalem, l’Asmonéen Aristobule, est libéré par César à Rome, mais meurt empoisonné à son arrivée en Judée. Le Proconsul Scipion, beau-père de Pompée, se rend en Syrie pour y réunir des troupes. Avant de quitter l’Orient, il fait décapiter le fils du Grand Prêtre Aristobule, le Prince Juif Alexandre, prisonnier des Romains à Antioche. César confie l’Italie à Marc-Antoine et se rend affronter Pompée en Grèce. À Pharsale, les 60,000 soldats de Pompée sont battus par les forces aguerries de César, trois fois moins nombreuses. Profitant de ce chaos, le fils de Mithridate du Pont, Pharnace, Roi du Bospore Cimmérien, décide de réclamer ses royaumes ancestraux et envahit le Pont. À Petra, Malchus remplace son père Arétas à la tête des Nabatéens. Pompée fuit la Grèce, aborde en Asie, offre la Syrie aux Parthes contre un fort contingent de leurs troupes, poursuit jusqu’à Péluse en Égypte qui lui devait encore soixante millions de sesterces. Pompée se fait occire par le jeune Pharaon et César, à la poursuite de Pompée, se fait encercler et assiéger à Alexandrie par la Population de l’immense ville et l’armée du jeune Ptolémée.

En 47, le Prince Mithridate de Commagène organise une opération de secours pour libérer le Dictateur César et ses 1,200 légionnaires assiégés, avec Cléopâtre, dans le Palais Royal d’Alexandrie. Parmi les secouristes, des recrues de Cilicie, des contingents de Nabatéens commandés par Malchus, de Judéens sous Antipater, ainsi que des effectifs accompagnant Tholomée du Liban, Jamblic de Ptolémaïs, Attambelos Prince de Characène, le Prince Ma’nu, fils du Divin Abgar d’Édesse. En Cappadoce, Pharnace du Pont détruit les légions de Domitius Calvinus et celle, seule rescapée de Pharsale, du Roi des Galates, Dieotarus. Pharnace se livre à des massacres sur les Colons italiens, viols organisés et castrations par milliers et menace les villes d’Ionie. À Rome sont frappées des sesterces commémorant l’accession du petit-neveu de César, Octave, à la toge virile. Le Questeur Aulus Hirtius, l’éditeur de la ‘Guerre des Gaules’, parcoure la Syrie afin d’y réunir des secours pour César. Les Égyptiens inondent le Delta pour bloquer l’avancée des Coalisés, spécialement de leur cavalerie, dont 1200 Arméniens. Les Coalisés s’emparent de Péluse. Les habitants juifs, sur recommandation du Sanhédrin de Jérusalem, assistent les Coalisés et leur indiquent où creuser les puits comblés par Ptolémée. Les forces dirigées par la Commagène libèrent Jules César qui, en remerciement permet à Hyrcan 2 de relever les murailles du Temple de Jérusalem. Il nomma Antipater Gouverneur romain de Judée et nomma aussi son fils, Hérode (le Grand), Gouverneur de Galilée. César décrète la libération de tous les esclaves juifs de l’Empire romain. César démet Cassius Longinus et nomme son cousin Sextus César Gouverneur de l’Orient qui s’établit à Damas. La flotte commandée par Tibère Néron aborde à Tarse où César convoque les Alliés asiatiques de Rome. César, avec seulement 1000 Vétérans et 3 légions d’Asiatiques rapidement constituées affronte l’immense armée de Pharnace du Pont qu’il bat à Zela. Il remet à Mithridate de Commagène tous les Royaumes de Pharnace, en fait toute la Mer Noire, ainsi que la Galatie. En Italie, Marc-Antoine épouse Fulvia, la richissime semeuse de zizanie.

En 46, le Grand Pontife Jules César proclame une année de 455 jours et l’instauration d’un calendrier de 365 jours et un quart qui perdura jusqu’à nous. Il combat les derniers éléments républicains en Espagne et en Afrique. Pharnace est tué par son Gouverneur de Crimée. Pendant dix jours, Rome célébra successivement quatre Triomphes de César, sur la Gaule, l’Égypte, le Pont et l’Afrique, lors desquels Vercingétorix est mis à mort, et où défilèrent les premières girafes à parvenir à Rome. En Syrie, des éléments républicains et césariens s’affrontent et Pacorus, petit-fils d’Antiochus de Commagène, et héritier de l’Empire des Parthes, envahit brièvement la Province romaine dans une opération de police.

En 45, César décrète l’annulation du quart des dettes. César nomme Agrippa préfet de la flotte romaine de la Mer Noire, donnée au fils d’Antiochus de Commagène. César vainc les légions républicaines en Espagne, à Munda, où périt son ancien bras droit devenu son ennemi, Labienus, resté loyal à la République. Brutus épouse la fille de Caton, devient le défenseur des institutions républicaines et pourfend les excès de César dans des textes qu’il fait circuler à Rome. La flotte de Sextus Pompée, le fils du Grand Pompée, contrôle les Baléares, la Sicile et bien des rivages italiens. Le Sénat nomme César Imperator à vie, lui accorde un Triomphe pour ses victoires en Espagne et de porter perpétuellement une couronne de lauriers. Sa statue d’ivoire défila dorénavant parmi les Dieux de Rome au début de chacun des Jeux.

En 44, César atteint de crises d’épilepsies de plus en plus aigues, prépare sa succession et élabore son suicide par Conjurés interposés. Il froisse le sentiment républicain de ses Concitoyens en se faisant nommer Dictateur à vie et frappe monnaie le proclamant. César demande au Sénat de le nommer Roi des Romains mais n’obtient que d’être divinisé. Le 15 mars, assassinat de César, tel que voulu par lui-même dont le cadavre tenait à la main la liste des Conjurés. Le Consul Marc-Antoine calme les factions. Le Sénat abolit la fonction de Dictateur. Mais, lors de la crémation de César, une émeute éclata et la fureur du Peuple se tourna contre les assassins qui fuirent Rome. Le Sénat et Antoine déclarent les Conjurés ennemis de Rome et se saisissent de leurs fortunes. Escorté par le Préfet Agrippa, Octave aborde l’Italie et fait une entrée triomphale dans la Capitale où il distribue trois mois de subsistance à chaque Romain, de l’huile et du blé. Dans un désir manifeste d’éloigner les Conjurés de Rome, Marc-Antoine fit nommer Dolabella Consul et le chargea de l’Asie. De même le Sénat nomma Gouverneurs de Crète et de Cyrène les conspirateurs Brutus et Cassius, qui n’osaient plus mettre le pied à Rome, de peur de la populace. Finalement, Brutus prit possession de la Macédoine et Cassius Longinus de la Syrie. Cicéron écrit ses ‘Philippiques’ contre Marc-Antoine qui se retire en Gaule.

En 43, Cassius Longinus s’établit à Damas et exige 10 ans d’impôts de la population de Syrie. À Smyrne, le Proconsul Dolabella capture et torture le Proconsul Trebonius, le Conspirateur qui avait occupé Antoine pendant qu’on assassinait César. Les Conjurés envoient Quintus Labienus chez les Parthes, demander leur alliance contre le camp des Césariens. Dolabella est tué et les légions égyptiennes venues capturer Cassius Longinus passent plutôt sous ses ordres. Brutus et Cassius s’emparent de Rhodes et font main basse sur le butin amassé par Dolabella. Octave marche sur Rome, est élu Consul et s’empare du Trésor. Le 27 novembre, proclamation du Triumvirat composé d’Octavien, Marc-Antoine et Lépide. Le plus célèbre des Citoyens de Rome, Cicéron, le Père de la Patrie, fut exécuté le 7 décembre sur ordre des Triumvirs, et sa tête et ses mains furent clouées et exposées au Forum de Rome. Fulvia, l’épouse d’Antoine, se rendit, triomphante, contempler les restes du grand homme et s’empara de la langue de l’Orateur pour lui faire dire des avanies.

En 42, les légions des Républicains évacuent l’Asie pour aller affronter les Triumvirs à Philippes, en Grèce. Défaite et suicide de Cassius et de Brutus.

En 41, Marc-Antoine avec 12 légions prend pied en Orient. Antoine convoque à Éphèse les Rois d’Asie. Banquets et Apothéose d’Antoine sous les traits du Dieu Dionysos. À Tarse, en Cilicie, Cléopâtre, répondant à la convocation du Triumvir, fait une entrée remarquable et séduit Antoine. Les tourtereaux passent quelque temps au Sanctuaire de Daphné, près d’Antioche dont il fait la Capitale de son administration. Antoine remet à la Commagène les villes d’Éphèse, de Pergame, de Tarse, ainsi qu’une bonne partie de la Cilicie. Cléopâtre obtient d’Antoine l’assassinat de sa sœur Arsinoé, otage de Rome depuis 46, et réfugiée dans le Sanctuaire d’Artémis à Éphèse. Puis Antoine se rend passer l’hiver en Égypte, où il fait du tourisme sexuel à Canope, en compagnie de sa divine Cléopâtre, pendant qu’Octavien à Rome reçoit la soumission du Consul frère d’Antoine, absorbe ses légions, et exile Fulvia la richissime épouse d’Antoine.

En 40, Octavien divorce d’avec la fille de Fulvia et épouse la fille du beau-père de Sextus Pompée dont les flottes contrôlent toujours une bonne partie de la Méditerranée. Pendant qu’Antoine et Cléopâtre mènent leur ‘Vie Inimitable’, le Gouverneur de Syrie, Decidius Saxa attaque, pille la ville de Palmyre et ravage la Syrie. Une armée de 20,000 cavaliers parthes, dirigée par Pacorus, héritier du Roi des Rois (et petit-fils d’Antiochus de Commagène), conseillé par Labienus, envahit la Syrie et est accueillie triomphalement par les populations martyrisées par les légions d’Antoine, privées d’une partie de leurs soldes par le véreux Saxa. La métropole d’Antioche, capitale de la Syrie, ouvre ses portes aux Parthes et leur livre Saxa qui est exécuté. La garnison romaine passe sous les ordres de Labienus qui, aidé de son nom prestigieux, parcoure le nord de l’Asie et obtient le ralliement des légions d’Antoine. Pacorus poursuit sa chevauchée vers le sud, prend toute la Phénicie sauf Tyr, toute la Syrie, et la Judée où il met sur le trône de ses Ancêtres le prince asmonéen Antigone-Mattathias, fils du Roi Aristobule. Hérode fuit en Nabatène, puis en Égypte, à Rhodes et à Rome, où il noircit l’intervention des Parthes en Judée. Le Sénat nomme Hérode roi d’Idumée et de Samarie. Le suicide de Fulvia permet à Antoine d’épouser Octavie, la sœur d’Octavien, et d’éviter une confrontation entre les Triumvirs.

En 39, Labienus, qui tente de se tailler un Empire en Ionie, affronte les légions envoyées par les Triumvirs réconciliés et commandées par Ventidius Bassus. Labienus est battu et doit évacuer Pergame. Ses légions passent à Ventidius, ne voulant pas combattre un émissaire du Sénat et des Triumvirs. Labienus meurt au combat et Ventidius occupe la Cilicie, pourtant propriété de la Commagène.

En 38, Antoine préfère folâtrer à Athènes et s’y faire adorer dans une caverne artificielle plutôt que de retourner en Asie pour y reprendre ses troupes en main. À la tête de 12 légions, Ventidius envahit la Syrie, affronte les Parthes au nord d’Antioche et tue Pacorus dont le corps est apporté à son grand-père Antiochus, roi de la Commagène voisine du champ de bataille. Les légions de Ventidius pénètrent en Commagène et assiègent la Capitale, Samosate. Ventidius doit affronter une arme, le feu grégeois, qui paralyse ses légions d’horreur et se retrouve encerclé à Samosate entre les murailles imprenables et des myriades de combattants venus défendre Antiochus, parent de toutes les Cours d’Asie. Antoine, avec 4 nouvelles légions se décide à tenter de sauver ses hommes piégés à Samosate et s’y retrouve lui-même encerclé. Le roi divinisé, Antiochus, une Grande Âme, pour terminer cette boucherie, accepte de remettre un tribut symbolique au Triumvir Antoine qui marie sa fille aînée à l’héritier de la Commagène, et se retire de Commagène avec ses légions survivantes. Antoine nomme Gaius Sosius Gouverneur de Cilicie et de Syrie, et retourne à Athènes rejoindre Octavie sur le point d’accoucher.

En 37, Hérode reprend la Judée, grâce aux légions d’Antoine commandées par Machéras. Le Grand Prêtre de Jérusalem, et Roi des Juifs, Antigone-Mattathias, fut capturé lors de l’assaut sur le Temple et Hérode soudoya les Romains pour qu’ils crucifient leur captif plutôt que de le conduire au Gouverneur Sosius à Antioche. Les Romains donnent à Hérode (le Grand) quelques villes du sud de la Syrie. Un légat d’Antoine, Canidius Crassus, parcoure l’Anatolie et l’Arménie pour évaluer leurs ressources en vue d’une campagne contre les Parthes et leur nouveau Roi des Rois, un parricide qui avait même ordonné d’exécuter toute sa famille étendue dont une des filles d’Antiochus de Commagène.

En 36, Antoine dirige une campagne militaire contre les Parthes. Ses 12 légions reçoivent l’appui de forts contingents asiatiques, dont les Arméniens. Il divise son armée en deux corps, le premier, chargé du transport des machines de siège, commandé par Statinius avec 2 légions et 13,000 cavaliers arméniens sous leur Roi, Artavasdès, gendre d’Antiochus de Commagène. En attendant le convoi plus lent de Statianus, Antoine met le siège devant Phraaspa, Capitale de la Médie Atropatène, où régnait la sœur d’Atrtavazdès d’Arménie, et veuve de Pacorus (petit-fils d’Antiochus). Cette action inconsidérée soulève ses alliés arméniens qui détruisent les légions de Statinius et tout l’équipement de siège. Puis Antoine dut retraiter pendant 27 jours à travers de mauvaises pistes, sans eau ni ravitaillement, harcelé par les troupes parthes et arméniennes confondues. En Italie, l’Amiral Agrippa, coordonnant 3 flottes, bat celle de Sextus Pompée. Et Octavien obtient, par son prestige, la soumission des 18 légions du Triumvir Lépide qu’il exile, en s’emparant de son Imperium sur l’Afrique.

En 35, Antoine se rend en Arménie, se saisit du Roi Artavazdès qu’il fait enchaîner, avec sa famille (dont la fille d’Antiochus de Commagène) et conduire en Égypte. Sextus Pompée, avec les restes de sa flotte, aborde à Milet, près d’Éphèse pour proposer une alliance à Antoine contre Octave. Le neveu d’Antoine, Marcus Titius, exécute Sextus Pompée et s’empare des trésors de ce pirate. Octavie se rend à Éphèse, avec 40 navires, porter à son mari volage des provisions, mais Antoine lui ordonne de retourner en Italie.

En 34, à Alexandrie, Antoine triomphe sur l’Arménie et distribue l’Asie aux enfants de Cléopâtre. Aux enfants de sa Divine concubine il donna l’Orient, au plus vieux l’Arménie, la Médie et la Parthie, à sa sœur la Cyrénaïque, et au plus jeune, encore bébé, la Syrie, la Cilicie et la Suzeraineté sur tous les Royaumes-Clients de Rome. Il fiance son jeune fils Alexandre-Hélios à une Princesse de Commagène. Quand il apprit que Césarion, le fils de Jules César et de Cléopâtre, avait été fait co-Régent d’Égypte, Octave entra dans une vive colère contre Antoine à qui il écrivit de violents reproches.

En 33, Octave s’empare du testament d’Antoine, confié aux Vestales, et en fait lecture devant le Sénat et le Peuple. Antoine, furieux, ordonne de rassembler une immense armée à Éphèse, pour affronter Octavien et envahir l’Italie.

En 32, le Sénat déclare la guerre à l’Égypte. Les deux Consuls, Sosius et Ahenobarbus, fidèles à Antoine, accompagnés de trois cents Sénateurs, quittèrent l’Italie pour se réfugier à Éphèse. Antoine répudie Octavie et épouse Cléopâtre. Antoine aborde la Grèce avec mille vaisseaux et 500,000 hommes. Antoine fait égorger Artavazdès d’Arménie toujours captif à Alexandrie.

En 31, un fort tremblement de terre frappe l’Asie où périssent 30,000 Juifs. Sentant qu’ils ne pouvaient se fier à leurs troupes asiatiques, Antoine et Cléopâtre choisissent de combattre sur mer. C’est la défaite d’Actium. Cléopâtre tente de fuir en Mer Rouge mais ses navires sont détruits par les Arabes dans le désert où on les halait. Le Roi Hérode se présente devant Octave à Rhodes qui accepte sa soumission.

En 30, suicides d’Antoine et de Cléopâtre, inhumés ensemble. Octave condamne leurs mémoires à la damnation éternelle et devient le premier Empereur de Rome.


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