But Marius, whom Sertorius had sent to Mithridates from Spain with an army, came out to meet him, and challenged him to combat, and so he put his forces in array to fight the issue out. But presently, as they were on the point of joining battle, with no apparent change of weather, but all on a sudden, the sky burst asunder, and a huge, flame-like body was seen to fall between the two armies. In shape, it was most like a wine-jar, and in colour, like molten silver. Both sides were astonished at the sight, and separated. This marvel, as they say, occurred in Phrygia, at a place called Otryae.

Dans sa 'Vie de Lucullus' Plutarque rapporte au chapitre 8:

Les Légions romaines de Lucullus s'apprêtaient à affronter les Légions romaines du Parti Populaire venues seconder une armée de centaines de milliers de combattants des Royaumes du Pont, en Phrygie en l'an 72BCE

"comme les armées se préparaient à la bataille, sans changement apparent de météo, soudainement, du ciel surgit un grand corps enflammé qui parut tomber entre les deux armées. Sa forme ressemblait à une bouteille (un groin ou un museau de sanglier, selon le texte latin) et sa couleur semblait comme du vif-argent ( du mercure). Les antagonistes ont été si surpris qu'ils se sont séparés."

J'ai vainement tenté de situer Otryae dans l'Ancienne Anatolie ...

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Spartacus avait raison ...

Dans ma version de Plutarque, de Quarto Gallimard, le texte traite d'un combat ayant lieu à Otryes, en Phrygie...

Cachez donc cela avant que les soucoupistes s'en emparent !

Vous savez, si aujourd'hui encore le site d'Alésia fait débat, il n'est pas étonnant que celui d'Otryes soit difficile à localiser.

Mais il ne me semble pas que la question de la localisation précise soit l'aspect fondamental de cet extrait.

En fait, il semble que le Marius en question n'ait pas eu beaucoup de troupes romaines, voire pratiquement pas. Il avait été envoyé par Sertorius comme émissaire à Mithridate pour lui servir de conseiller militaire en échange d'une forte somme pour l'aider à soutenir sa guerre en Espagne. Et plutôt que des troupes, Sertorius aurait concédé à Mithridate des territoires en orient. Plutarque n'est pas le plus fiable sur ce point. Marcus Marius n'aurait pas eu plus d'une légion.
La confusion est peut-être dûe au fait que Marius a entraîné des asiatiques à la romaine.

Tiens, puisque nous parlons de Plutarque, j'avais une question qui me démangeait:
A-t-on aucune idée sur l'existence d'une Vie d'Epaminondas, en théorie mise en parallèle avec celle de Scipion l'Africain... Dans mon édition de Plutarque, les traducteurs avancent la thèse, dans la Vie de Pélopidas, que Périclès n'aurait pas écrit de Vie pour Epaminondas tant il y aurait eu de redites... Savez-vous s'il y a une preuve de l'écriture de cette Vie ?
Je sais que Cornelius Nepos a lui aussi écrit une biographie de l'illustre et (seul ?) grand général thébain, mais il n'y a pas de comparaison possible, Plutarque étant considéré par les historiens actuels comme le biographe de l'Antiquité...
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"Candida pro causa ense candido" Carl Gustav Emil Mannerheim, héros national finlandais (1867-1951)

Pour Epaminondas, je sais que Cornelius Nepo a dit de lui que Thèbes n'avait été glorieuse ni avant sa naissance, ni après sa mort, mais seulement durant son existence, ce qui est élogieux.

Même si je crains de vous décevoir sur ce que vous cherchez, Kevin_scaevola, je vous donne quand même l'adresse de ce site où figurent maintes traductions, certaines vous plairont sans doute ! ;)

http://remacle.org

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Une armée de cerfs conduite par un lion est plus redoutable qu'une armée de lions conduite par un cerf. (Plutarque)

Merci bien, mon cher Brasidas ! Mais je vois qu'il n'y figure pas de Vie d'Epaminondas...
Enfin, il fait savoir se contenter de ce que l'on a ! Mais étant donné la façon dont Plutarque, lui même béotien, décrit les hauts faits de Pélopidas, on peut se douter que la Vie d'Epaminondas aurait été la plus détaillée de toutes les vies, ce personnage-ci étant le véritable héros de Plutarque...