Jean-Marc Labat a écrit :
Pendant des siècles, la possession de terres a été le but ultime des hommes. Celui qui possède la terre gouverne des hommes, possède un pouvoir que le commerce ne lui donnait pas. Le bourgeois du MA ne procédait pas autrement, parallèlement à son commerce, il achetait des terres, puis ses enfants abandonnaient le commerce pour gagner une autre classe sociale. Ce fut moins vrai à Rome où la terre ne valait pas grand chose, mais aux périodes de grosse inflation, celle-ci était une valeur refuge.
Il y a aussi l'immobilier qui reste une valeur refuge encore aujourd'hui
A Rome le rapport locatif des insulae ou des boutiques étaient importants. Au moyen age, les moulins, les ponts à péages, les silos, les fermes forteresses, ont permis à des riches paysans de s'enrichir suffisamment pour accéder à la puissance seigneuriale.
Jean-Marc Labat a écrit :
Ce n'est pas une question de libéralisme, c'est une question de pouvoir.
Oui l'histoire est écrite par les vainqueurs.
Le titre est assez calamiteux : "
Rome de la croissance économique à la crise" aurait été plus juste, l'auteur fait un raccourci idéologique libéralisme = croissance économique ou changement de main du pouvoir, et socialisme = système en crise d'un état totalitaire.
Il risque d'être complètement obsolète si dans 100 ans les chinois sont toujours communiste