Il y a eu un jeu interessant entre César et Dumnorix.
Dumnorix est un traitre tout le monde le sait et son frère Diviacus est prét a accepter sa mort pendant l'affaire Helvètes.
pourtant César l'accepte à l'état major. Probablement pour l'utiliser comme taupe pour diffuser des infos aux Belges et les entrainer à faire des erreurs stratégiques.
A un moment Dumnorix n'est pas dupe et sait que Cesar sait.
Lorsque Cesar lui propose un petit voyage en Bretagne il sait qu'un accident dans une escarmouche contre les bretons arrangerait bien César. De plus il est piégé car il sait aussi que de nombreux nobles Bellovaques, Ambiens et Morins, dont Dumnorix a été l'informateur se sont exilés de l'autre cotés de la manche (c'est d'ailleur le motif officiel de cette expédition pour le Sénat).
Il est complétement piégés. La seule solution pour lui c'est de finir en beauté et il sera mis à mort avec la passivité complice de ses cavaliers.
Cisohr a écrit :
Au nombre de ces chefs était l’Héduen Dumnorix, dont nous avons déjà parlé. Il était des premiers que César eût pensé à garder avec lui, car il savait son goût de l’aventure, sa soif de domination, sa hardiesse et l’autorité dont il jouissait parmi les Gaulois. De plus, Dumnorix avait dit dans une assemblée des Héduens que César lui offrait d’être roi de ce peuple, propos qui les inquiétait fort, sans qu’ils osassent députer à César pour dire qu’ils n’acceptaient pas son projet ou prier qu’il y renonçât. César avait connu le trait par ses hôtes. Dumnorix commença par user de toutes sortes de prières pour obtenir qu’on le laissât en Gaule : « Il n’avait pas l’habitude de naviguer et redoutait la mer ; il était retenu par des devoirs religieux. » Quand il vit qu’il se heurtait à un refus catégorique, n’ayant plus aucun espoir de succès, il se mit à intriguer auprès des chefs gaulois, leur faisant peur, les prenant chacun à part et les exhortant à rester sur le continent : « Ce n’était pas sans raison, disait-il, qu’on enlevait à la Gaule toute sa noblesse : le projet de César, qui n’osait pas la massacrer sous les yeux des Gaulois, était de la transporter en Bretagne pour l’y faire périr. » Aux autres, Dumnorix jurait et faisait jurer qu’ils exécuteraient d’un commun accord ce qu’ils croiraient utile aux intérêts de la Gaule. Bien des gens dénonçaient ces menées à César.