Le fait est que le droit romain a toujours servi de base, du moins très souvent et durant très longtemps.
Des notions telles que la tutelle datent de cette période, où l'on voit apparaître le pupille, dont les biens sont gérés par une certaine personne jusqu'à un certain âge etc.
C'est également le droit des biens, des personnes, et des choses qu'on ne peut pas toucher, des idées etc.
Pour être synthétique, le droit romain a été la base, a donné des notions, des thèmes tout du moins, qui ont été creusés, modifiés (en bien ou en mal), approfondis par les années (mérovingiens, carolingiens, capétiens, puis encore après).
Le code civil constitue une synthèse entre droit d'ancien régime (qui vient du droit romain et du droit canonique) et coutumes locales. Or, notre droit actuel est très largement tiré du code civil (du moins pour le droit "classique" des biens et des personnes), donc du droit romain, avec des notions quasi-intactes parfois. Cependant, certes, depuis quelques années, l'influence du droit européen et plus globalement international se fait sentir, avec des thèmes tous nouveaux, régissant des choses toutes nouvelles (techniques, modernisme etc.), qui ne laissent pas une grande place, je pense, au droit romain (à étudier, cependant).
La caractéristique essentielle du droit romain étant le fait qu'il se construisait "sur le tas", avec le besoin (le prêteur, si je ne m'abuse, par exemple), il disparait peu à peu avec l'inflation législative qui n'est guère souvent pragmatique, simple... juriste pour ainsi dire.