La plupart des familles nobles romaines, qu'elles soient patriciennes ou plébéiennes, avaient un nom gentilice et un cognomen.
C'est ainsi que dans la gens Claudia il y avait des Claudius Pulcher et des Claudius Nero. Chez les Cornelii, il y avait des Scipio, des Lentulus, des Cethegus, des Sylla. Et chez les Valerii, il y avait des Messalla, des Flaccus, ... etc.
Si vous prenez Livie, la dernière femme d'Auguste, son père était (par adoption) un Livius Drusus. Eh bien selon les cas, elle était à l'usage prénommée Livia ou Drusilla. On a retrouvé une lettre de reproches particulièrement salée d'Antoine à Auguste dans lequel celui-ci faisait référence à Livie en l'appelant Drusilla au lieu de Livia.
Il n'est donc pas étonnant que Messaline ait pu être appelée parfois Valeria dans la mesure où son père était un Valérius Messalla.
S'agissant des affranchis (j'aurais dû préciser en parlant du rôle des affranchis et des chevaliers) et de moeurs politiques s'apparentant aux moeurs maffieuses, ce sont des points qui ne rentrent pas dans le sujet de cette discussion qui porte sur Messaline. Si vous ouvrez un nouveau sujet de discussion, j'aurai plaisir à en discuter avec vous.
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