Bonjour.
Je voudrais attirer votre attention sur ce problème très peu traité des jardins à Rome, notamment durant la période allant de la mort de César à celle d'Auguste. Je m'intéresse particulièrement à ce sujet qui va paraître rébarbatif à beaucoup. Durant cette période troublée de l'Histoire romaine que fut la "mise en place" de l'Empire par un certain Octave, alias César le Jeune, alias le futur Auguste, ce dernier n'a pas eu, contrairement à ce qui s'est beaucoup dit, une vision d'ensemble dès le début de l'immense édifice qu'il allait bâtir. Au contraire, je pense que cette progression s'est faite au jour le jour, parfois avec succès, mais aussi avec des échécs nombreux et importants. Il a dû ainsi composer avec différentes factions, différents personnages, qu'il a dû se concilier pour s'emparer du pouvoir.
Ainsi il n'a pas pu empêcher une mince élite romaine de s'emparer de vastes portions de l'espace publique, qu'elle a transformée en jardins, leur donnant un rôle politique très important, comme en témoigne le nombre considérable de jardins au sein-même de Rome à l'époque.
J'espère que certaines personnes pourront me communiquer de précieux renseignements, que ce soit des textes, des cartes, des informations,etc.
Encore merci d'avance...

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Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur...

Il y a jardin et jardin .
Qu'est ce qui vous intéresse ; le petit jardin d'une maison ,ou le jardin public,ou le gigantesque jardin privé ?
Parce que c'est sensiblement différent ...

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A Berthold le Noir,
Et Hiram Maxim ,

L'Humanité reconnaissante !

Excusez-moi de mon imprécision.
Je veux parler des gigantesques jardins privés constitués au sein de Rome au moment des troubles de la fin de la "République"...

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Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur...

Sans doute connaissez-vous ces références bibliographiques, mais je les apporte tout de même:
Le meilleur spécialiste de la question était Pierre Grimal. Sa thèse fut publiée sous le titre Les jardins romains à la fin de la République et aux deux premiers siècles de l'Empire: essai sur le naturalisme romain, Paris, De Boccard, 1943, 557 p.-XXX p., avec de très belles planches.
Puis il en réédita des versions corrigées, sous le titre Les jardins romains. La 3e (et dernière je crois) édition fut celle de Fayard en 1984.

Enfin, dernière référence: Patrick Bowe, Jardins du monde romain, traduit par Marie Lefort, Paris, Flammarion, 2004, 169p.
Celle-là, je ne la connais pas personnellement et ne sais donc pas ce qu'elle vaut, mais le titre mérite qu'on ouvre ce livre, même si, apparemment, l'auteur ne se limite pas à la seule ville de Rome... Mais on peut en espérer d'autres références...

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)