Ethelbert a écrit :
Je réponds aux point qui me semblent dignes d'intérêt.
jpma a écrit :
La traduction serviteur pour Iabiru, prise à la lettre, ne débouche sur aucun sens: en quoi cet oiseau est-il le serviteur? les personnes "formées" à l'égyptologie ne peuvent en dire plus.
Les personnes formées à l'égyptologie, et celles formées à la langue française, vous diront de bien relire l'intégralité des mes messages. Je n'ai écrit nulle part que le hiéroglyphe du jabiru servait à exprimer l'idée de serviteur, mais qu'il servait de phonème à la première partie du mot
bak qui, lui, signifie "serviteur".
jpma a écrit :
Tel le ka ou l'ombre, citée vous. le Ka est supposé immortel en tant que principe de régénération.
Le
ka est un double du défunt, qui a besoin de l'offrande funéraire pour assurer sa survie et celle du défunt qui y est liée.
De facto, il ne peut être immortel, ni principe de régénération, puisque privé d'offrande il dépérit et disparaît, ainsi que le défunt qui lui est associé. Lisez Mort et au-delà en Égypte ancienne de Jan Assmann, et vous y apprendrez que les défunts pour mourir dans l'au-delà, et que c'est cette mort qui est définitive. L'immortalité est l'apanage des seuls dieux, du moins aussi longtemps que perdure l'éternité-
djet; une fois qu'elle s'achève, tout la Création retourne au chaos d'où elle a émergé.
jpma a écrit :
L'oiseau Jabiru ou iabiru, que fait-il?
A l'aide de son long bec, Jabiru fouille la vase
Vous faites une confusion avec le hiéroglyphe
gm ("trouver"), qui représente un ibis (G28 de la classification Gardiner), avec le jabiru
bA (G29 de la même classification). Ces signes ressemblent également au flamant
dSr("rouge", G27 de la même classification). Mais pour qui connaît l'écriture et la mentalité égyptienne pharaonique, il n'est pas possible de faire de confusion.
"Vous faites une confusion avec le hiéroglyphe
gm ("trouver"), qui représente un ibis"
je parle de fonction symbolique, le terme
trouver ne correspond à cette fonction. il s'agit d'une extraction: l'âme serait enfouie dans la matière, et dans le cas d'une régénération: d'un reste d'une génération précédente.
"Le
ka est un double du défunt, qui a besoin de l'offrande funéraire pour assurer sa survie et celle du défunt qui y est liée.
De facto, il ne peut être immortel, ni principe de régénération, puisque privé d'offrande il dépérit et disparaît, ainsi que le défunt qui lui est associé. Lisez Mort et au-delà en Égypte ancienne de Jan Assmann, et vous y apprendrez que les défunts pour mourir dans l'au-delà, et que c'est cette mort qui est définitive. L'immortalité est l'apanage des seuls dieux, du moins aussi longtemps que perdure l'éternité-
djet; une fois qu'elle s'achève, tout la Création retourne au chaos d'où elle a émergé."
A vrai dire le ka n'a besoin de rien. L'homme avait besoins du Ka tant que concept lié à l'idée de résurrection. Offrir c'est prendre pied, par exemple sur l'autre, régénérer sa propre image en lui; L'offrande au ka, s'adresse à soi même, en son ka, en la croyance en son Ka. il s'agit là d'un auto-régénération. même si l'offrande s'adresse à un mort, elle est l'offrande à sa propre mort.
"La traduction serviteur pour Iabiru, prise à la lettre, ne débouche sur aucun sens: en quoi cet oiseau est-il le serviteur? les personnes "formées" à l'égyptologie ne peuvent en dire plus.[/quote]
Les personnes formées à l'égyptologie, et celles formées à la langue française, vous diront de bien relire l'intégralité des mes messages. Je n'ai écrit nulle part que le hiéroglyphe du jabiru servait à exprimer l'idée de serviteur, mais qu'il servait de phonème à la première partie du mot
bak qui, lui, signifie "serviteur".
Les phonèmes serait-il là pour rien? en français, oui. en égyptien j'en doute.
"Lisez Mort et au-delà en Égypte ancienne de Jan Assmann, et vous y apprendrez que les défunts pour mourir dans l'au-delà, et que c'est cette mort qui est définitive."
ou vous avez mal lu, ou cet auteur n'a pas assez approfondi ou développé la question.
La mort met un point final. Mais il faut arriver à un état précis de pureté appelé mâ-khrou ou état de réalisation de la voix, recherché par les hommes dans leur existence concominante et passagère. qu'est-ce? un curieux alliage entre deux principes contraires l'un" Mâ, l'autre Krou, une alliance entre le verbe et la vérité"*, aboutissant, aller au-delà de la mort: plus brutalement: faire mourir la mort.
* Alexandre Moret
dont vous trouverez la titulature sur le "web"