Stèle de Taimhotep

Au gré de mes lectures (actuellement un petit ouvrage sur l'art funéraire à l'époque gréco-romaine, et hier le «replongeon» dans Miriam Lichtheim, Ancient Egyptian Litterature Vol 3), je suis tombé sur une stèle funéraire, en fait deux, qui son étroitement liées de l'époque de Cleopâtre VII Philopator. Je les présente telles quelles. Ce post pourra partir éventuellement soit sur les stèles funéraires soit sur Imhotep ( vous allez comprendre pourquoi). Vous allez voir qu'il y a un petit problème sur les descriptions ( à ce que je crois, mais mon fil n'avait pas été créé pour cela au début je voulais juste attiré l'attention sur ce genre de stèles...)

Il s'agit de la stèle de Taimhotep, British Museum 147 et de la stèle de son mari Pasheneptah, British Museum 886. Par contre, je ne comprends pas trop, il me semble qu'il y a une erreur sur le site du British Museum. sur ce lien, on y trouve la stèle de Taimhotep mais il décrit celle-ci alors qu'en fait il s'agit apparemment de l'autre stèle la British Museum 886 : la première stèle : BM 147 est la stèle funéraire de Taimhotep qui est la prière à Imhotep; la seconde l a BM 886 est la stèle de son mari dans laquelle on apprend entre autre l'histoire de Taimhotep. J'ai la traduction complète de la stèle (mais c'est assez long) que je posterai plus tard.par contre je n'ai pas celle de la stèle British Museum 886.

Voila ce que dit Miriam Lichtheim, Ancient Egyptian litterature, vol 3, pp. 59-60 ( traduit par mes soins) de la première stèle, la BM 147

.


Voila ce que dit le site du British Museum : Ici





Je mets une référence sur Imhotep : D. WILDUNG, Imhotep und Amenhotep, Müncher ägyptologische Studien, 36 (Munich, 1977)

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«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.

Voila la photo de la première stèle...

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«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.

je mets ici un petit résumé de ce que dit Judith Corbelli, The Art of Death in Greaco-Roman Egypt, A shire Egyptology, 2006 qui est un résumé de sa thèse, sur les stèles :

Les différents types de stèle funéraire à l'époque greco-romaine.

Il y a quatre types de stèle :

- 1° Les stèles hellénisées

Il y a toute une série de stèles venant d'Alexandrie et es cimetières de la côte nord. On distingue deux classes : sculpturale peinte etstyle libre peinte.
Toute une palette de couleurs variée sont utilisées qui sont appliquées en utilisant la technique tempera ou de la gouache (sii qqun a plus d'inforations à ce sujet).
Le sujet est le même pour les deux classes, figures uniques ou groupes de figures. Des scènes de serrement de main (dexiosis) arrivent souvent, dérivant de stèles
classiques grecques et hellenistiques. Beaucoup représentent les militaires de la cité, soit avec leurs familles ou en oleine action.On trouve aussi des cavaliersdans des
scènes vigoureuses de chevaux et de cavaliers en mouvement. Les choses changent à l'époque romaine.

-2° Les stèles hiéroglyphiques à relief

On les trouve dans les cimetières des villes provinciales telles que Aswan, Elephantine, Edfu, Luxor, Abydos, Akhmim et Saqqara, et s'étalant dans le temps du début de
l'ère ptolémaïque à l'époque romaine. ces stèles principalement en pierre suivent les formes des stèles égyptiennes traditionnelles au sommet arrondi des périodes précédentes. Les motifs sont égyptiens et des motifs funéraires empruntés aux motifs traditionnels et à la différence des stèles alexandrines on n'y trouve que peu
d'influence grecque soit pour le style soit pour le sujet. Elles sont divisées en trois sections. par des lignes incisées ou peintes, les figures et d'autres motifs ont été creusés en relief creux et peints de façon clair ou lumineux (brightly). La forme standart pour la partie supérieure (ou lunette) es un disque solaire doublement ailé, des uraei (serpents) et des chacals représentant Anubis. La zone hiéroglyphique sous le disque porte des thèmes du répertoire traditionnel égyptien : le défunt adorant Osiris
accompagné par Isis et Nephtys, et parfois par le dieu patron particulier de la cité ou du nome. Le rouge prédomine avec le noir, bleu, jaune et le vert , et quelques stèles ont été dorées à l'or. Il existe de telles stèles en bois décorées de la même manière.


-3°Les stèles sculpturales de la Haute Egypte

Une série de stèles encore plus hellénisées commence à être trouvé à partir de la fin du Ier siècle avt. J.-C. jusqu'au début du 4e siècle. Les principaux sites de découvertes sont Abydos, Coptos et Denderah et quelques stèles d'autres zones. Elles sont elles aussi divisées en trois sections. La nouveauté c'est que le portrait est de type gréco-romain à côte de caractéristiques purement égyptiennes.


-4°Les stèles du type Terenouthis

La dernière série de stèles en pierre au sommet arrondi date de la fin du 3e siècle au début du 4e siècle apr. J.-C. et viennent de différents sites du Delta en particulier
Kom Abu Billou (ancienne Terenouthis)

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«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.

Dommage en tout cas que la résolution de la photo soit juste un peu trop mauvaise pour qu'on puisse lire clairement. On devine à peine les caractères dans les cartouches. Il faut dire que les gens qui lisent le ptolémaïque ne courent pas les rues de toute façon.

Il me semble bien avoir une une autre photo avec une meilleure résolution dans un ouvrage que je possède sur Cléopâtre, je ferai un scan dès que possible, pour l'heure malheureusement je ne suis pas sur mon ordinateur, celui-ci étant en panne.

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«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.

Voila donc l'image de la stèle de Taimhotep, scannée par mes soins, l'image est un peu grande certes mais c'est pour préserver une qualité et un poids en ko plus que raisonnable... . je vais mettre tant que j'y suis celle de son mari, grand prêtre de Ptah à Memphis incessamment sous peu, puisqu'elle se complètent. Je tire cette photo de l'ouvrage collectif : S. Walker, P. Higgs (Dir.), Cleopatra of Egypt. From history to myth, p.186-187.

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«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.

Je mets le scan de la stèle de Pasherenptah, grand prêtre de Ptah à Memphis et époux de Taimhotep qui ont vécu et sous Ptoléme XII Aulète et sous Cléôpâtre VII Philopator.

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Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.