Effectivement, ma question porte sur une période très vaste et j’ai tenté de la délimiter, mais sans succès. Je viens tout juste d’attaquer l’oxford history of ancient Egypt et ma connaissance de l’Egypte antique se résume à quelques articles et recherches personnelles. Ce qui fait que :
- Je ne saurais dater précisément le début d’utilisation des pierres monumentales, que je situerais à la louche, et une louche de belle taille, à la première dynastie. Tout en ayant le doute, n’ayant rien lu de spécifique à l’utilisation de monolithes à l’époque. Et avec la même louche, j’en situerais le déclin à l’arrivée des assyriens.
- Comme la domestication des bovins est bien antérieure à cette période et que je n’ai pas la moindre idée de l’époque où se généralise le trait, tout ça n‘m’aide point et me laisse avec une période bien étendue.
Hors considérations chronologiques, j’avais effectivement pensé au problème de l’attelage, mais la seule illustration que je connaisse, un bas-relief daté à -1500 environ, semble représenter une forme de collier d’épaule. Etait-ce récent ou ancien, répandu ou non ? Aucune idée et, à vrai dire, le commentateur précise qu'il est difficile de déterminer la forme exacte de l'attelage.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... texteImageEn ce qui concerne le fourrage, c’est principalement à cela que je pensais en termes de logistique, mais les données facilement accessibles traitent des alimentations à base de céréales et je n’ai pas pu me faire d’idée. En y repensant, je vais jeter un œil sur les dotations des batteries hippomobiles de la grande guerre : cela doit être trouvable facilement et donner un ordre de grandeur.
D’ailleurs en parlant du fourrage, vous me faites penser à l’eau. Au vu du climat, de l’effort et de l’accessibilité parfois restreinte, ne serait-ce pas au final le plus gros facteur limitant ?
Et pour préciser ma pensée par rapport à l’organisation, je pensais au transport du socle du cavalier d’airain où la perte de temps au moment de réunir, atteler, dételer, parquer les bêtes aurait en partie fait préférer treuils et huile de coude à l’aube du XIXe. Ce qui permettait de faire des rotations des équipes quasi-transparentes. D’autre part, il me semble que la nécessité de recourir à l’homme avait été évoquée lors de la reconstitution récente du transport d’un mégalithe : de tels poids et inerties nécessiteraient des réaction rapides et des efforts synchronisés. Mais pas moyen de retrouver les sources sur ces hypothèses et de vérifier s’il s’agit de propos étayés ou de simples hypothèses entre poire et fromage.