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Here we present 90 mitochondrial genomes as well as genome-wide data sets from three individuals obtained from Egyptian mummies. The samples recovered from Middle Egypt span around 1,300 years of ancient Egyptian history from the New Kingdom to the Roman Period.
Les momies en question ne sont pas issues de la même période. Les corps ont été momifié entre le Nouvel Empire et la période romaine.
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Although we only analysed mummified remains, there is little reason to believe that the burials Rubensohn excavated belonged exclusively to a group of prosperous inhabitants on the basis of the far published references to excavation diaries and Rubensohn’s preliminary reports that permit a basic reconstruction. Rather it seems arguable that the complete spectrum of society is represented, ranging from Late Period priests’ burials that stand out by virtue of their size and contents to simple inhumations that are buried with little to no grave. The widespread mummification treatments in the Ptolemaic and Roman Periods in particular, leading to a decline in standards and costs and the generally modest appearance of many burials further supports this assessment.
D'après l'étude en question, il n'y a pas énormément de raisons de penser que les momies exhumées appartenaient exclusivement à un groupe d'habitants fortunés. Pour en venir à cette conclusion ils se basent sur les notes faites lors des fouilles ainsi que les comptes rendus de Rubensohn.
D'après eux toutes les classes de la société égyptienne sont représentées, des tombes luxueuses des prêtres de la période tardive aux inhumations rudimentaires qui sont presque sans tombeaux.
Apparemment la momification était devenue pratique commune pendant la période ptolémaïque ainsi que pendant la période romaine accompagnée d'une réduction de la qualité des momifications et de leurs prix. Le fait que la plupart des tombes étaient modestes renforceraient d'après eux l'idée que les momies analysée représenteraient bien l'ensemble de la population égyptienne.
Elles proviennent toutes du site archéologique de Abusir Al Meleq qui est au centre de l'Egypte, près de Al Faiyum.
En dehors de ça, je trouve que ça complexifie la question de l'origine des langues afrasienne, surtout après l'étude (publiée l'an dernier je crois) sur la découverte d'ADN d'origine eurasienne en Afrique de l'Est.